Ioannis Mandafounis, Fabrice Mazliah et May Zarhy

Bagnolet (93)
du 25 au 27 mai 2010
1h

Ioannis Mandafounis, Fabrice Mazliah et May Zarhy

« Si vous essayez de laisser de côté le désir de comprendre ce que vous voyez, que reste-t-il à regarder ? ». C'est autour de cette question que Fabrice Mazliah, Ioannis Mandafounis et May Zarhy ont organisé la perception de leur nouvelle pièce, ZERO – s'en servant de ligne directrice pour brouiller l'identification des gestes effectués.

« Si vous essayez de laisser de côté le désir de comprendre ce que vous voyez, que reste-t-il à regarder ? ». C'est autour de cette question que Fabrice Mazliah, Ioannis Mandafounis et May Zarhy ont organisé la perception de leur nouvelle pièce, ZERO – s'en servant de ligne directrice pour brouiller l'identification des gestes effectués.

Le résultat de cet effet-zéro n'est pas à rechercher du côté de l'abstraction, mais au contraire du dérèglement d'une logique familière.

Dans ZERO, on a toujours l'impression d'être à deux doigts de comprendre, de reconnaître ce qui se joue, de saisir le processus en cours. Si une relation, l'amorce d'un lien physique se noue entre deux individus, c'est pour être aussitôt suspendue, interrompue par une diversion, un écho perturbateur.

Chaque partie des corps semble absente à elle-même, interchangeable ; les interprètes paraissent décollés de leur propre moi, et les sons du quotidien flotter à côté de leurs objets. Bouleversant les rapports de causalité qui organisent le sens d'une action, les trois performers provoquent des frictions inattendues, souvent drôles – des états absurdes, d'improbables croisements.

La déconnexion entre ce qu'on voit, ce qu'on entend et ce qu'on comprend produit une attention accrue aux moindres signaux, au plus petit détail.

« Que reste-t-il à regarder ? » : un fourmillement d'actions, un paysage de situations discontinues, gagnées par un mouvement de répétition et de substitution des rôles. ZERO pose la question de savoir ce qu'il reste quand tout a été effacé – quand ne subsiste du corps qu'une enveloppe détachée de toute inscription, de toutes racines.

Une pure prolifération de signes déliés, ou l'invention d'une nouvelle logique ? La réponse est à trouver dans les failles de ce mécano chorégraphique dont le mode d'emploi semble avoir été écrit à l'envers – les images de ce puzzle aux pièces agencées de manière rigoureuse et surprenante.

Gilles Amalvi


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Spectacle terminé depuis le jeudi 27 mai 2010

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