Il était une fois... la création du monde

du 9 novembre au 14 décembre 2009
1h30

Il était une fois... la création du monde

Douze chanteurs d’opéra, un pianiste, un comédien-slameur, un percussionniste, six peintres et un chef de choeur vous font vivre la création du monde à travers le chant, la peinture, le slam avec la complicité de Queneau, Berstein, Copland, Ravel…
  • La création du monde

« Il y a 13,7 milliards d’années apparaissait l’univers : que d’histoires racontées à ce propos, que de guerres à ce sujet, mais toujours la même question sans réponse, l’énigme universelle ! En une succession de tableaux, douze chanteurs d’opéra, un pianiste, un comédien-slameur, un percussionniste, six peintres et un chef de chœur vous font vivre la création du monde à travers le chant, la peinture, le slam avec la complicité de Queneau, Berstein, Copland, Ravel… La musique domine, majoritairement par les œuvres chantées par l’ensemble vocal (du répertoire ou la création de Philippe Hersant), mais aussi par la percussion, par l’improvisation, par le silence : le texte la soutient et comme dans un opéra, parfois prend la main et fait avancer l’histoire, parfois la laisse s’imposer, dans ces diverses formes.»

Michel Podolak

Raconter des histoires portant sur la vie et ses grands thèmes et amenant le public à réfléchir et à donner du sens, mettre le monde en résonance par le spectacle, par le chant, par les mots, par les rencontres avec d’autres artistes. Egalement inventer le futur par la création de liens nouveaux avec le public, par la création d’œuvres nouvelles : le spectacle devient un lieu de convivialité, de possibles, d’humanité. Ensuite, un ensemble somme de personnalités à l’énergie commune plutôt qu’une uniformité plastique. Enfin, des artistes solidaires : par notre travail nous soutenons d’autres artistes portant nos valeurs. Les Voix en Mouvement réenchantent le monde.

Avec les Voix en mouvement.

  • Mot du compositeur

« À l’aube du premier jour, le Soleil eut envie de naître - bientôt suivi, le soir même, par les étoiles et la Lune. Le Soleil creva la surface de la terre, réchauffant les trous sous lesquels dormaient les ancêtres. Chaque ancêtre endormi sentit la chaleur du Soleil, se leva et cria « Je suis ! », puis avança son pied gauche et nomma une chose, avança son pied droit et en nomma une autre. Les ancêtres s’ouvrirent un chemin dans le monde entier par leur chant. Ils chantèrent les rivières et les montagnes, les lacs et les dunes de sable - et partout où les portaient leurs pas, ils laissèrent un sillage de musique. »

Dans son livre Le chant des pistes, dont j’ai extrait ces quelques lignes, Bruce Chatwin m’a fait découvrir les mythes aborigènes de la création : c’est en chantant le nom de tout ce qu’ils croisaient en chemin, que les ancêtres avaient fait venir le monde à l’existence.

J’ai été frappé d’emblée par la beauté de ce concept, et lorsque Michel Podolak m’a proposé d’écrire une œuvre vocale sur le thème de la création du monde, j’ai tout naturellement pensé à m’inspirer de ces Songlines (ces itinéraires chantés) qui forment, à travers tout le continent australien, un labyrinthe musical de chemins invisibles... »

Philippe Hersant

  • Note de mise en scène

« S'intéresser à Il était une fois la création du monde, c'est s'intéresser à la rencontre entre la musique et le théâtre, c'est se passionner pour la poésie, le chant, pour le métissage des arts. Il était une fois la création du monde raconte un univers spectral et choral où les corps et les voix se télescopent, rompent pour mieux se réunir. Ces éclats sonores, ces fulgurances de chair et d'intelligence, ce choeur métissé d'individus, comme un monstre joyeux et fantomatique, nous fait chavirer, entre Ravel, Bernstein, Bach et Copland, dans les méandres endiablés du répertoire musical mondial. Ces êtres qui chantent, qui dansent, qui mettent en jeu toutes les vies, résonnances des tensions du monde, sont comme les consciences, les multiples de nous-même, les échos abyssaux de nos fantasmes, de nos folies. Il était une fois la création du monde est une ode humaniste, terreau infini qui permet la rencontre avec l'autre et avec l'autre qui est en nous. Peut-être pourrons-nous alors reconnaître le monde, ses brisures et ses beautés. »

William Mesguich

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Spectacle terminé depuis le lundi 14 décembre 2009

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