« Que tout foncièrement change ! Qu'un nouveau monde jaillisse des racines de l’humain. Qu’une nouvelle divinité, la beauté, règne sur les hommes, qu’un nouvel avenir s'ouvre à eux ! »
Hölderlin a écrit Hypérion en 1795, en méditation immédiate avec la Révolution française. Hypérion voit son pays, la Grèce, devenue un pays servile, et il se demande comment redonner à la jeunesse la possibilité d’agir sur son destin. Dans toutes ses actions, Hypérion échoue. Et pourtant, ce n’est pas un roman de l’échec. Hölderlin prend acte d’une chose, avec la Révolution, quelque chose s’est passé que l’on croyait impossible. Alors, cela est à jamais possible, de nouveau.
« Je pratique un théâtre de la pensée. Il n’est ni froid ni désertique. Il n’est pas non plus désarmé ni conforme. Il est peut-être aujourd’hui, plus scandaleux que d’autres... Mon théâtre est frontal, adressé directement à la salle. Certains disent fraternel. » Marie-José Malis
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