Interdit aux moins de 16 ans. En allemand, surtitré en français.
Racisme et homophobie sont au coeur de cette adaptation du roman d’Edouard Louis.
Paris, quatre heures du matin, après un dîner de Noël, Édouard rencontre Réda. Tous deux terminent la nuit dans l’appartement d’Édouard. Ils rient, font l’amour. Au réveil, le téléphone portable d’Édouard a disparu. Soudain agressif, Réda se jette sur lui, le frappe, le viole. Blessé, traumatisé, Édouard découvre bientôt, auprès de la police, du corps médical, mais aussi de sa soeur Clara à qui il confie ce qu’il vient de subir, la violence autrement sournoise du racisme et de l’homophobie.
De ce récit autobiographique, Thomas Ostermeier livre une adaptation tendue à l’extrême, structurée en forme de mosaïque pour mieux montrer l’omniprésence de la haine de l’autre et de la différence, sociale ou sexuelle. Une transposition scénique d’autant plus forte et efficace que quatre comédiens seulement y interprètent tous les personnages.
Hugues Le Tanneur
Dans une version de Thomas Ostermeier, Florian Borchmeyer & Édouard Louis.
« Le spectacle est ardemment politique. (...) Témoignage vivifiant de créateurs engagés contre le racisme ordinaire, l'homophobie, la misère actuelle de la relation à l'autre. » Fabienne Pascaud, Télérama TT
« Thomas Ostermeier propose une adaptation fluide et efficace de l’autofiction d’Edouard Louis, construite autour de son agression. Avec quatre acteurs au talent sidérant. » La Terrasse
« Thomas Ostermeier (...) adapte à la scène, avec brio, ce récit intime et politique. Il en conserve la structure fragmentaire et polyphonique de la narration, articulée autour des différents points de vue et nombreuses voix que font naître cette agression, entre ceux qui refusent d’y croire et ceux qui la commentent avec son lot de sous-entendus. » Amaury Jacquet, Publikart, 2 février 2020
« Ce n’est pas tant l’intrigue qui importe —et emporte— mais la tension, le suspens, l’extraordinaire jeu des acteurs. Quatre sur scène, ils interprètent à trois, tour à tour, dix personnages (...) Quelle énergie ! Qu’on adhère ou pas à la vision bourdieusienne d’Édouard Louis, ce spectacle total allie magistralement le texte, la musique, la danse et la vidéo. Un très grand Thomas Ostermeier. » Colombe Warin, Inferno, 26 janvier 2020
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