
du 26 nov. au 6 déc. 2025
Depuis 1996, le Théâtre de la Ville dispose d'une seconde salle au coeur du 18e arrondissement : un nouveau théâtre de 400 places, les Abbesses, construit sur la Butte Montmartre, qui lui permet de développer et d’affiner sa politique.
La programmation met l'accent de préférence sur de jeunes compagnies, chorégraphes, auteurs ou metteur en scène.
Vive le mouvement qui déplace les lignes ! (d'après Baudelaire)
Je me permets de changer la formule de Baudelaire, qui évoque – ironique – une Beauté immobile et froide. Le théâtre, en tout cas le nôtre, préfère la beauté des Surréalistes. Est-ce en effet parce que nous sommes parfois lassés du réalisme, parce que le cinéma y réussit mieux que le théâtre, que la réalité quotidienne est décevante, ou que l’état du monde est si pesant (mais aussi si fascinant), que nous avons besoin, au théâtre, du Fantastique ? Par des transpositions, des allégories, des symboles. Il ne s’agit pas un seul instant de fuir le monde et de se réfugier dans le rêve, mais d’aller aussi au théâtre pour s’essayer à une autre vision des choses, pour s’ouvrir à des événements ou à des expériences qui sortent de la norme.
Je me dis alors que nous pouvons contribuer aux divers efforts tentés par un grand nombre des artistes que nous invitons, de nous aider à sortir des normes ; de tous ceux qui, dans le théâtre, la danse et la musique, prennent tant de plaisir à déplacer les lignes. Je me réjouis que bien des spectacles que vous viendrez voir, lors de cette saison, vous donnent l’occasion de côtoyer à votre tour l’étrange, le bizarre, le fantastique, le féerique, l’irréel et le surréel… car rien d’humain comme rien d’inhumain ne devrait être étranger au Théâtre : signe d’un certain retour au surréalisme, auquel nous devons tant d’oeuvres picturales, sculpturales, littéraires et poétiques, et qui ont tant réveillé les arts avant et après la monstrueuse Seconde Guerre mondiale.
Emmanuel Demarcy-Mota
Une femme revient sur son apprentissage douloureux de la sexualité. Un monologue d’une rare intensité.
Une rencontre inédite entre deux mondes, entre deux artistes majeurs. Initiée par le Théâtre de la Ville, la rencontre entre Israel Galván et Mohamed El Khatib, deux artistes à l’esprit libre et hors cadre, fait naître un duo d’une grande richesse artistique et humaine.
Marta Pereira da Costa redéfinit la guitare portugaise, en faisant voyager l’instrument au-delà de ses racines, mêlant les sonorités portugaises au jazz, aux mornas capverdiennes, au chorinho brésilien et aux musiques du monde.
À chaque jour, à chaque heure, il fallait lutter pour le droit d’être un homme…
Sylvain Riéjou déploie avec son équipe une histoire de la danse populaire entrelacée de trajectoires personnelles et d'inspiration de films, notamment Dirty Dancing. Les artistes réactivent ainsi les souvenirs et les affects provoqués par la danse, dans leurs corps, comme dans ceux du public.
Un conte horrifique et tendre où mystère et monstres s’entrelacent. Frisson garanti !
Entre María Muñoz et Bach, un grand classique qui se transforme en histoire de famille !
Du souvenir d’un festival libre et cosmopolite à un acte transculturel et hypnotique.
La mémoire des vents, la voix des ancêtres.
31, rue des Abbesses 75018 Paris
du 26 nov. au 6 déc. 2025
Akram Khan - Chotto Desh
2016-2017
Histoire de la violence
2020
Hofesh Shechter - Show
2018
Iphigénie en Tauride
2016