Hippotheatron

Le spectacle est donné en version originale sous-titrée. Tout public à partir de 12 ans.

L’histoire
Les intentions
La presse

• L’histoire

La trame de l’histoire est celle de Freaks (La Monstrueuse Parade), un film du réalisateur Américain Tod Browning présenté au public en 1932 (elle-même inspirée de Spurs, une nouvelle de Tod Robbin).

L’histoire se déroule aux États-Unis, dans les années vingt, au sein du Cirque Tetrallini où se côtoient clowns, jongleurs, acrobates et... monstres (homme-tronc, femme-à-barbe, sœurs siamoises, et autres surprises de la nature).

Hans, le lilliputien élégant, tombe amoureux de Cléopâtre, la sublime trapéziste, alors qu’il est fiancé avec Frieda, la lilliputienne-écuyère. Cléopâtre, qui méprise l’ensemble des phénomènes, accepte les avances du petit homme pour profiter de ses présents chaque fois plus précieux. La trapéziste hypocrite et moqueuse épouse Hans et tente de l’empoisonner pour s’accaparer une fortune dont il aurait hérité. Mais Frieda et les créatures du cirque tirent Hans des griffes de Cléopâtre et complotent une vengeance qu’elle ne risque pas d’oublier...

Hippothéatron est le nom d’un établissement créé en 1874 par Phinéas Taylor Barnum, où l’on pouvait assister à des courses de chevaux, des démonstrations d’inventions technologiques et des spectacles donnés par des phénomènes de foire.

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• Les intentions

Faire un remix de Freaks sans chercher à reproduire le film. En garder la trame générale pour exacerber les caractères. S’inspirer de Lon Shaney, l’acteur fétiche de Tod Browning.

Utiliser des objets pour évoquer des corps. S’inventer une langue, s’essayer à la chanson. S’amuser avec les avantages et les inconvénients du sous-titrage. Savourer encore un peu la proximité du public.

Appréhender la narration, mélanger les voix, enivrer les têtes. Comment je triche ? Qu’est-ce que je cache ? Qu’est-ce que je monstre ?

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• La presse

"[...] Une plongée dans l’univers feutré de ce génial inventeur bidouilleur. Le cigare fumant à la bouche, assis sous une sorte de petit derrick surplombé d’une batterie, il attend. On ne verra que le début de cette nouvelle création qui reprend Freaks, le film culte de Tod Browning, en objets manipulés. Désopilant, malgré les petits ratés d’un spectacle en cours de ficelage." Janik Le Caïnec, Ouest France, 08 mai 2004

"Vidéaste, graphiste, plasticien, metteur en scène... Julien Mellano aborde tous ces domaines autour de l’image, du jeu et de la représentation. Sa Cie Aïe Aïe Aïe poursuit son exploration théâtrale autour des formes souples et de petits modules spectaculaires à jauge réduite. En privilégiant la notion de proximité, ses manipulations de marionnettes et d’objets transportent le public." Contact, 30 mai 2004

"Du grandiose chez les Lilliputiens. Hippotheatron est une petite forme merveilleuse et déroutante. D’abord il y a le film Freaks de Tod Browning. L’histoire d’Hans le lilliputien, visionné un certain nombre de fois par Julien Mellano. Ensuite il y ale goût du bizarre, de l’étrange, de l’absurde parfois et enfin l’amour des images, de l’esthétisme. Au final cela donne une création extrêmement personnelle et surprenante où l’ennui n’a pas de place [...]. Cette nouvelle pièce s’inscrit dans cette dimension rare et spontanée, où les genres se mélangent habilement : vidéo, création visuelle, arts plastiques, sons, musiques, détournements d’objets... C’est dans cet univers riche et volontairement décalé que Julien Mellano et ses deux compères, Alexandre Musset et Tonio Marinescu, le musicien, vont entraîner le public pendant dix représentations. [...]" Ouest France, 6 juillet 2004

"Bidouilles et trouvailles pour un bijou. Musique de foire et murmures de foules. Bienvenue dans Hippotheatron de Julien Mellano. Le monde de bidouilles et de trouvailles en tout genre de ce génial inventeur, recycleur d’objets. [...]. Chaque minute nous emmène de surprise en surprise scénographique. [...] Julien Mellano, en chef d’orchestre hors pair, se fait narrateur et donne de la voix à chacun des petits personnages qu’il anime dans un langage bien à lui, où l’on reconnaît parfois quelques mots d’anglais (et encore !). Car qu’on se le dise, Hippotheatron est en version sous-titrée ! Et là encore tout est prétexte à trouvaille. On n’oublie pas non plus la performance du batteur, étroitement installé sur une petite plate-forme surplombant l’installation, véritable complice du comédien. Hippotheatron est un vrai petit bijou à voir et à revoir tant il y a à découvrir." Janik Le Caïnec, Ouest France, 7 juillet 2004

" [...] l’étonnant Hippotheatron miniature de la Compagnie Aïe aïe aïe, qui revisite Freaks de Tod Browning, à l’aide d’une batterie de cuisine et d’une imagination délirante, sur une scène d’un mètre carré. [...]" Odile de Plas, Le Monde, 9 juillet 2004

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