Fin de terre

Paris 19e
du 10 janvier au 10 mars 2007
1h25

Fin de terre

La première pièce sur le changement climatique évoque plus largement la question du rapport à l'autre, celle de la violence que l'homme subit et celle qu'il inflige. L'humanisme y prend ainsi une place centrale. Avec Yolande Folliot.
  • Un cri d’alarme climatique

Dans un pays indéterminé, sur une presqu’île, Madame, femme d’un certain âge, vit avec Annia, jeune fille qu’elle a prise sous sa protection dans son « bistrot-blockhaus ». A la suite de phénomènes météorologiques, la presqu’île s’effondre lentement et la population est ramenée à une situation quasi préhistorique. Le huis clos s’ouvre avec l’arrivée de Radjick, qui apporte avec lui toute la violence de l’extérieur. Peu à peu les masques tombent. Un nouveau personnage fait son entrée, John Voltness, et nous rappelle que certaines décisions ou manque de décisions peuvent avoir des conséquences dramatiques…

"Fin de terre est l’œuvre d’un visionnaire. Un cri d’alarme devant la menace de l’irrémédiable saccage de la planète. L’auteur y fait preuve d’un art consommé du suspense. Personnages et situations, d’abord énigmatiques, nous révèlent peu à peu des violences inattendues. Et, jusqu’à la petite lueur d’espoir finale, le spectateur est tenu en haleine." André Degaine, historien du théâtre

Le texte de la pièce est disponible aux éditions La Musaraigne.

  • Une réflexion sur notre monde

La pièce aborde un sujet sérieux et plus que jamais d’actualité : les bouleversements climatiques, le rapport de l’homme à la terre, à sa terre, et les conséquences dramatiques que certaines décisions - ou manques de décision - peuvent avoir.

Malgré le sujet grave, l’auteur Georges de Cagliari, et la metteur en scène Sara Veyron, n’ont pas pour autant fait le choix du discours apocalyptique, et propose au spectateur une réflexion sur notre monde. Il s’agit là aussi du rapport à l’autre, à la violence que l’homme subit et à celle qu’il inflige. L’humanisme y prend ainsi une place centrale.

Dans une langue vivante, qui laisse transparaître un univers émotionnel riche, chacun des personnages se dessine peu à peu, comme par touches. L’image initiale laisse apparaître les premières fêlures, on soupçonne le drame, on l’entrevoit. On imagine… Et au cataclysme intérieur qui agite les personnages s’ajoute bientôt le cataclysme extérieur qui ravage le monde…

  • Extraits

Annia : Qu’est ce que vous lisez ?
Madame : George Orwell.
Annia : Connais pas. C’est qui ?
Madame: Un prophète, même s’il est très en dessous de la réalité.

Madame : « Pour préserver l’état du monde tel qu’il vous convenait, vous vous êtes voilé la face en jurant que la situation n’était pas si grave et que, contre l’avis de ceux que vous appeliez des alarmistes irresponsables, il fallait avoir confiance en l’avenir. Puis devant l’évidence des dangers, vous vous êtes agités, et vous avez feint de prendre des décisions jamais appliquées pour ne pas léser les intérêts des uns ou des autres. Vous avez calmé les foules inquiètes, d’abord à coups de grand-messes et de proclamations, puis vous avez fini par les faire taire à grands coups de trique.(…) Maintenant, la terre est ravagée, on y crève de toutes parts, et nombre de ceux qui survivent ne savent plus s’ils sont encore des hommes.”

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Spectacle terminé depuis le samedi 10 mars 2007

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