Festival : Buenos Aires Tango 2003

du 13 au 29 juin 2003

Festival : Buenos Aires Tango 2003

  • Avec : Miguel Angel Zotto, Soledad Rivero, Pablo Agri, Cristian Zárate, Daniel Falasca, Andrés Linetzky, Ramiro Gallo, Nicolás Ledesma, Carlos Corrales, Vanina Bilous, Elina Roldan, Susana Rojo, Silvana Grill, Ernesto Norberto Castello, Daniel Héctor Garcia, Edouardo Masci, Jorge Manganelli, Emilio Balcarce, Rubén Juárez, Alejandra Radano, Diego Bros, Pablo Verón, Noel Strazza, Victor Lavallén, Guillermo Fernández, Julio Oscar Pane, Osvaldo Zotto, Lorena Ermocida, Horacio Romo
Au son du bandonéon, le tango raconte la vie, la mort, l’amour, au rythme de cette poésie des corps et des accords. 
Quelques-uns des plus beaux artistes de cette « pensée triste qui se danse » seront du voyage Buenos Aires- Paris pour une deuxième édition du Buenos Aires Tango au Théâtre National de Chaillot. L’accent cette année sera mis sur la danse.

Paris - Buenos Aires
Buenos Aires Tango - deuxième édition

Le programme

Les cours de tango

Détail de la programmation

Il y a deux ans la première édition de ce Paris - Buenos Aires sur un air de tango avait charmé quelques milliers d'aficionados dans les deux capitales : depuis, comment l'occulter, la situation argentine est devenue instable, faisant la Une des médias pour des raisons qui n'ont pas grand-chose à voir avec le tango qui se danse, se chante ou se joue. Mais ce lien d'amour qui unit Paris et Buenos Aires est assez fort pour envisager une seconde édition de ce festival aux couleurs tango, laquelle mettra l'accent sur la chorégraphie.

Quelques-uns des plus beaux artistes de cette « pensée triste qui se danse » seront du voyage : né dans les faubourgs et les bordels de Buenos Aires, le tango, en transit par Marseille, débarque à Paris dans les années 1910. 
Ces pas, autrefois l'apanage de mauvais garçons et de filles aux mœurs légères, vont devenir des figures virtuoses à la mode de chez nous : le tango se danse à deux, l'un avec l'autre, parfois l'un contre l'autre ! Au son du bandonéon, le tango raconte la vie, la mort, l’amour, au rythme de cette poésie des corps et des accords. 
Il a su aussi traverser les époques et les modes pour puiser ses forces au sein de nouvelles générations d'interprètes, qu'ils soient musiciens ou danseurs. Depuis longtemps, les Portègnes, habitants de la capitale argentine, aiment à dire que « Buenos Aires est l'épouse, Paris la maîtresse » ! Cette histoire sentimentale et artistique ne pouvait rêver plus bel écrin que le Théâtre National de Chaillot. 

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Cette deuxième édition du Buenos Aires Tango mettra l’accent sur la danse. 

Quelques-uns des plus beaux interprètes de cette « pensée triste qui se danse » seront du voyage, quarante artistes en direct de Buenos Aires : les danseurs Miguel Angel Zotto, Pablo Verón, Osvaldo Zotto, le chanteur et bandonéon Rubén Juárez, le chanteur Guillermo Fernández, les musiciens Emilio Balcarce et Víctor Lavallén (direction musicale), Julio Pane et Carlos Corrales (bandonéon), Ramiro Gallo (violon), Nicolás Ledesma, Cristian Zárate et Andrés Linetsky (piano), le Gran Orquesta TangoVia Buenos Aires, pépinière des étoiles montantes et qui représente la nouvelle génération de musiciens. Avec en ouverture le grand Argentin de Paris Juan José Mosalini. 

Et en clôture, Danza Maligna, le spectacle de danse créé au Festival de Buenos Aires (1 au 9 mars 2003) qui vient à Paris déjà précédé d’une formidable réputation.

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Programme 1 

Vendredi 13 Juin à 20h30 
- Juan José Mosalini Quintet
entracte
- Miguel Angel Zotto  Agri-Zárate-Falasca Trio

Samedi 14 Juin à 20h30 
- Juan Jose Mosalini et son Grand Orchestre de Tango
entracte
- Miguel Angel Zotto  Agri-Zárate-Falasca Trio

Dimanche 15 Juin à 15h 
- Juan José Mosalini Quintet
entracte
- Miguel Angel Zotto  Agri-Zárate-Falasca Trio

Programme 2 

Jeudi 19 Juin à 20h30 
- Gran Orquesta Tangovia Buenos Aires
- Baile Tangovía Buenos Aires

Vendredi 20 Juin à 20h30
- Gran Orquesta Tangovia Buenos Aires
- Baile Tangovía Buenos Aires

Samedi 21 Juin à 20h30
- Gran Orquesta Tangovia Buenos Aires
- Baile Tangovía Buenos Aires

Samedi 21 Juin à 23h 
- Bal
: Carlos Corrales Trio et Nicolás Ledesma, piano
- Démonstration : Pablo Verón, Noel Strazza, danseurs
Luis Tarantino, Dj

Dimanche 22 Juin à 15h
- Gran Orquesta Tangovia Buenos Aires
- Baile Tangovía Buenos Aires

Dimanche 22 Juin à 17h 
- Bal
: Vale Tango et Nicolás Ledesma, Piano
- Démonstration : Pablo Verón et Noel Strazza, danseurs
Luis Tarantino, Dj

Programme 3 

Mardi 24 Juin à 20h30
- Gran Orquesta Tangovia Buenos Aires 
- Baile Tangovía Buenos Aires 

Mercredi 25 Juin à 20h30
- Gran Orquesta Tangovia Buenos Aires 
- Baile Tangovía Buenos Aires 

Jeudi 26 Juin à 20h30
- Gran Orquesta Tangovia Buenos Aires 
- Baile Tangovía Buenos Aires 

Programme 4

Vendredi 27 Juin à 20h30
- Danza Maligna 

Samedi 28 Juin à 20h30
- Danza Maligna

Samedi 28 Juin à 23h 
- Bal :
Ramiro Gallo Quintet et l’orquesta Tangovía Buenos Aires 
- Démonstration : Silvana Grill, Jorge Manganelli, danseurs
Luis Tarantino, Dj

Dimanche 29 Juin à 15h
- Danza Maligna

Dimanche 29 Juin à 17h 
- Grand Bal de Clôture du Festival : Agri-Zárate-Falasca Trio et l’Orquesta Tangovía Buenos Aires
- Démonstration : Ernesto “El Flaco Dany” García, Elina Roldán, danseurs
Luis Tarantino, Dj

Les danseurs intervenant dans les quatre programmes de Buenos Aires Tango 2 assureront les cours. 
Ces cours, d’une durée d’une heure et demie, se dérouleront dans le Grand Foyer du théâtre et seront répartis en master class - s’adressant à des danseurs confirmés - et en cours tous niveaux plus ouverts. 
Il est préférable de venir en couple, mais les célibataires sont les bienvenus.
Appeler le théâtre pour les modalités.

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Programme 1

Juan José Mosalini Quintet
Juan Jose Mosalini, bandonéon
Pablo Agri, violon
Cristian Zárate, piano
Leonardo Sanchez, guitare
Roberto Tormo, contrebasse

Juan José Mosalini, direction et bandonéon
Argentin établi en France depuis 1977, Mosalini est devenu une référence essentielle de la musique de Buenos Aires en Europe comme bandonéoniste grâce à son authenticité et à sa souplesse stylistique tant en matière d’interprétation que de pédagogie.

Il a participé à d’illustres orchestres de tango comme ceux de José Basso, Horacio Salgán et Leopoldo Federico. En 1968, il rejoint le groupe de Osvaldo Pugliese en tant qu’instrumentiste et arrangeur.

Parallèlement, son esprit de recherche s’exprime en 1970 avec la création, en compagnie de Daniel Binelli du Quinteto Guardia Nueva et par ses actions en tant que soliste avec le groupe de rock Atlas.

En France, il fonde avec d ’autres musiciens argentins Tiempo argentino, un septuor composé entres autres par le pianiste Gustavo Beytelmann, le flûtiste Enzo Gieco et le guitariste Thomas Gubitsch. En 1978, il concrétise un projet spécial : il enregistre un disque de bandonéon en solo, Don Bandoneon, avec la participation de l’écrivain Julio Cortazar. En 1982, il crée un trio avec la complicité du pianiste Gustavo Beytelmann et le contrebassiste Patrice Caratini enregistrant 3 CD (La Bordona, Imagenes et Violento). En 1992, il crée son Grand Orchestre de tango, celui avec lequel il enregistre son premier CD en 1995, Bordoneo et 900.

Parallèlement à son activité artistique, Mosalini développe un intense travail lié à l’exercice de l’enseignement. En 1989 il est appelé en France pour prendre la tête d’un important projet culturel : la création d’un certificat d’aptitude pour l’enseignement de l’accordéon et du bandonéon. Actuellement, il continue en tant que professeur au Conservatoire de Gennevilliers, reconnu dans tout le vieux continent comme la classe d’études la plus importante pour l’apprentissage de ces instruments. 

En février 2001, Juan José Mosalini s’est présenté à la Kammermusiksaal de la Philharmonique de Berlin avec le guitariste Leonardo Sanchez. Le répertoire aborde différentes compositions thématiques de tangueras et de folklore. Mosalini a été ovationné par le public allemand dans la prestigieuse salle berlinoise. L’orchestre de Mosalini, qui a effectué des tournées dans toute la France, Norvège, Belgique, Allemagne, Suisse, Hollande et Etats-Unis, est intégré par une véritable sélection de musiciens internationaux : Argentins, Colombiens, Français et Suisses.

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Miguel Angel Zotto
Miguel Angel Zotto, danseur
Soledad Rivero, Gabriel Ponce, danseurs

Miguel Angel Zotto, danseur invité
C’est la personnalité du tango dansé de la décennie 90 et l’icône sur scène de l’authenticité du tango dansé populairement dans les milongas.
Sa formation, en tant que danseur dans différents rythmes est populaire. Adolescent, il a commencé à danser dans les milongas de Buenos Aires et ensuite il prit des cours de tango avec le maître Rodolfo Dinzel.
En 1985, il est passé à la notoriété comme co-protagoniste et professeur de tango dans le spectacle Jazmines de Ana Maria Stekelman. Cette même année il forme un couple de professionnels de tango avec Milena Plebs. 

Ils sont embauchés pour le spectacle Tango Argentino de Hector Orezzoli et Claudio Segovia à Broadway, et effectuent de nombreuses et importantes tournées dans le monde.
Entre 1986 et 1989, il suit des cours de perfectionnement intense avec les maîtres Antonio Todaro, Juan Carlos Copes, ‘’Finito’’ Ribera, ‘’Petroleo’’, ‘’Virulazo’’ et ‘’Elvira et Pepito’’ Avellaneda.
En 1988 il a créé avec Milena Plebs la Compagnie Tango x 2, et présente en 1990 à Buenos Aires l’œuvre Tango x 2 Homenaje a Gardel. Cette même année sont créées les chorégraphies de l’Opéra-Tango Maria de Buenos Aires, de Piazzolla et Ferrer, dans lesquelles il incarne l’un des premiers rôles : ‘’El Gato’’ (Le Chat).

En 1993, ils débutent le spectacle Perfumes de Tango, en tant que directeurs, chorégraphes et premiers danseurs de ce spectacle, et connaissent le succès dans les principaux théâtres de Buenos Aires, et lors de nombreuses tournées internationales : USA (72 villes), Canada, Japon, Italie, Belgique, Finlande, France, Espagne, Angleterre, Israël, Mexique, Brésil, Guatemala, Honduras.
En 1991, il crée un spectacle Una Noche de Tango, avec 24 artistes sur scène, dont la première internationale a lieu au Teatro Alvear de Buenos Aires. Il participe également à la Biennale de la Danse à la Maison de la Danse à Lyon, et danse au City Center de New York, présentant 11 représentations avec succès et obtenant un record de 29000 spectateurs pendant cette période. Il effectue ensuite des tournées dans les principales villes d’Italie, d’Angleterre, du Danemark, de Finlande, de France, de Grèce, d’Autriche, d’Espagne, de Hong Kong.

En 1991, il reçoit le prix Maria Ruanova, la plus grande récompense de la danse argentine. De plus on lui décerne les prix Trinida Guevara pour les chorégraphies de Perfumes de Tango (1997) et Gino Tani pour le meilleur spectacle de Danse à Rome (1998) 
En 2000, il présente son nouveau spectacle appelé Z x 2, jouant à deux reprises (2000 et 2001) avec le pianiste Pablo Ziegler et l’Orchestre Symphonique de Sydney et au Sydney Opera House Concert Hall.
En 2002, il participe en tant que chorégraphe au premier ballet d’une nouvelle version de Maria de Buenos Aires, présenté au Teatro Alighieri de Ravenne et au Teatro Communal de Bologne.

Soledad Rivero, danseuse invitée
Elle est « Maître National de Danse » et a fait des études de chant et de théâtre. Elle a suivi une formation de tango de haut niveau avec le maître Miguel Angel Zotto. En 1994, elle fait partie du corps de ballet avec Vladimir Vassiliev dans le spectacle Zorba. Elle a participé aux spectacles Quijote et Kuarahy en intégrant le ballet de Julio Bocca. Elle a été danseuse de tango pour Sony dans Julio Iglesias Tango et en 1998 elle intégre la troupe des danseurs du spectacle Pinti canta las 40 y el Maipo cumple 90 au Teatro Maipo de Buenos Aires. Depuis 1999 jusqu'à ce jour elle fait partie de la troupe permanente de la Compagnie Tango x 2, faisant des apparitions dans les théâtres de Buenos Aires et de nombreuses tournées internationales en Italie, Autriche, France, Danemark, Espagne, Hong Kong, entre autres.

En tant que première ballerine avec Miguel Angel Zotto, elle a participé en deux occasions au spectacle Z x 2 à l’Opéra de Sydney, Australie (2000 et 2001). 
En mai 2001, elle a donné des cours de tango avec Miguel A. Zotto au Tango Congress Miami Beach
En 2002, elle a participé avec Tango x 2 au Festival de Cinéma de Miami et à l’opérette Maria de Buenos Aires à Ravenne et Bologne.

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Agri-Zárate-Falasca Trio
Pablo Agri, violon
Cristian Zárate, piano
Daniel Falasca, contrebasse
Horacio Romo, bandonéon invité

Sans distinction d’âge, il s’agit de trois des meilleurs instrumentistes du genre. Pablo Agri (violon, fils d’Antonio qui jouera avec succès au côté de Piazzolla), Christian Zárate (piano) et Daniel Falasca (contrebasse) offrent avec cette formation une proposition raffinée de tango, sans bandonéon, sur des classiques et joyaux du répertoire traditionnel.

En 2002, ils ont édité leur premier travail discographique, Preparense, dans lequel ils interprètent des compositions d’Astor Piazzolla, Anibal Troilo, Agustin Badi, Juan Carlos Cobian et Francisco De Caro, entre autres. Un disque compact à écouter avec des lumières tamisées en découvrant une nouvelle texture sonore et dans lequel se distinguent les arrangements de Zárate et les solos de Agri.
Ce trio de solistes virtuoses, qui est soutenu par la solide expérience de chacun de ses membres, met en valeur le résultat artistique du groupe.

Pablo Agri a commencé en 1986 à étudier avec le maître Szymsia Bajour et intégre l’Orchestre du Tango de la Ville de Buenos Aires. En 1989, il entre dans l’Orchestre Estable du Teatro Colón où il intégre le rang des premiers violons jusqu’en 92. En 1990 il fut boursier de la Camerata Bariloche étudiant la musique de chambre avec ses solistes : Elias Khayat, Andrés Spiller et Thomas Tichauer. Il a également été boursier de la Fondation Antorchas pour étudier au Conservatoire Edgard Varese, en France, avec le maître Ami Flammer, obtenant le premier prix en juillet 1997. Il joue avec les principaux musiciens de tango : Mariano Mores, Nestor Marconi, Horacio Salgán, Julian Plaza et Osvaldo Berlingieri. Il enregistre avec son père, Antonio Agri, l’Orchestre Symphonique de Lettonie et sous la direction du maître Pedro Calderon, le disque Agri x 2, nommé aux prix Gardel. A la fin de 1999, il officie en tant que violon soliste du spectacle Tango Argentino à Broadway. A présent il joue dans l’Orchestre Symphonique National et fait partie du Quintette de Juan Mosalini.

Cristian Zárate est l’un des pianistes les plus remarquables de la dernière décennie du tango. Il a commencé sa carrière professionnelle à 16 ans, en 1991, et depuis a joué avec des personnalités comme Atilio Stampone, Osvaldo Berlingieri, Julian Plaza, Walter Rios, Alba Solis, Rodolfo Mederos et Antonio Agri. Il a fait partie de la célèbre revue Tango Argentino à Broadway et en 2002 il a été choisi par Miguel Angel Zotto comme directeur musical du spectacle Perfumes de Tango de la compagnie Tango x 2.

Daniel Falasca étudie au Conservatoire Municipal de Buenos Aires Manuel de Falla. En 1992, il intègre l’Orchestre Juvenil de Radio Nacional et est nommé soliste suppléant dans l’Orchestre Camara Mayo, dont il fait encore partie à ce jour. En 1986, il fait partie de l’Orchestre Philharmonique du Teatro Colón, il est élu contrebassiste soliste en 1995. Parallèlement, il a développé une intense activité au niveau de la musique populaire, spécialement dans le tango, intégrant divers orchestres et accompagnant d’éminents chanteurs comme Rosanna Falasca, Hugo del Carril, Roberto Goyeneche, Enrique Dumas et Guillermo Fernandez. Il a également participé à des spectacles avec les maîtres Antonio Agri, Osvaldo Berlingieri et Luis Stazo. Depuis 1989, il fait partie de l’Orchestre du Maître José Colangelo, avec qui il réalise sa première tournée au Japon en 1996. A son retour il est invité par le maître Fernando Suarez pour faire partie de son Quintette.
A cette occasion, il a aussi participé au trio du bandonéoniste Horacio Romo, qui appartient à la même génération musicale et est porteur de qualités artistiques identiques. 

Horacio Romo est l’un des musiciens de tango les plus recherchés par les professionnels tant en Argentine qu’à l’étranger. Membre de l’Orchestre de l’Ecole de Tango, en tant que premier bandonéoniste, et du Ramiro Gallo Quintet, il a joué également avec des formations comme le Sexteto Mayor, Julian Plaza et le quintette de Fernando Suares Paz.

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Programmes 2 et 3

Gran Orquesta Tangovia Buenos Aires : programme 2 

Ramiro Gallo, violon et direction musicale
Carlos Corrales, bandonéon et direction musicale
Nicolas Ledesma, piano et direction musicale
Emilio Balcarce, directeur invité
Ruben Juarez, chanteur et bandonéon invite
Alejandra Radano, actrice et chanteuse invitée
Cristian Zárate, piano
Andres Linetzky, piano
Horacio Romo, bandonéon
Luciano Sciarretta, bandonéon
Pablo Agri, violon
Humberto Ridolfi, violon
Alejandro Schaikis, viole 
Patricio Villarejo, violoncelle
Daniel Falasca, contrebasse
Ignacio Varchausky, contrebasse

Pablo Verón, Noel Strazza, danseurs invités
Diego Bros, danseur et chanteur invité

Gran Orquesta Tangovia Buenos Aires : programme 3
Andrés Linetzky, piano et direction musicale
Cristian Zárate, piano et direction musicale
Víctor Lavallén, directeur invité
Guillermo Fernández, chanteur invité
Julio Pane, bandoneon, maestro invité
Alejandra Radano, actrice et chanteuse invitée
Carlos Corrales, bandonéon
Horacio Romo, bandonéon
Luciano Sciarretta, bandonéon
Ramiro Gallo, violon
Pablo Agri, violon
Humberto Ridolfi, violon
Alejandro Schaikis, violon et viole 
Patricio Villarejo, violoncelle
Daniel Falasca, contrebasse
Ignacio Varchausky, contrebasse
Patricio Cotella, contrebasse 

Osvaldo Zotto, Lorena Ermocida, danseurs invités
Diego Bros, danseur et chanteur invité

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Orchestre Tangovía Buenos Aires

Il réunit les plus importants interprètes, compositeurs, arrangeurs et directeurs de tango de ces dernières années et contribue au développement et à la diffusion du genre à Buenos Aires et dans le monde. Cette nouvelle génération de musiciens s’appuie sur la tradition pour imprimer sa propre marque et celle de son temps.

Ses directeurs permanents sont Ramiro Gallo, Cristian Zárate, Andrés Linetzky, Carlos Corrales et Nicolás Ledesma, qui dirigent en alternance ce brillant orchestre de solistes.
Au prestige de ces artistes s’ajoute la caractéristique de ce grand orchestre de plus de 15 personnes : ses membres participent à d’autres formations plus réduites qui possèdent des styles, des répertoires et des formes différentes. On parle d’ensembles comme, Vale Tango, Ramiro Gallo Quintet, Agri-Zárate-Falasca Trio, Nicolás Ledesma Cuarteto et Carlos Corrales Trio.

Cristian Zárate
Il est l’un des pianistes les plus remarquables de la dernière décennie du tango. Zárate commence sa carrière professionnelle à 16 ans, en 1991, et depuis, il joue avec des personnes comme Atilio Stampone, Osvaldo Berlingieri, Julian Plaza, Walter Rios, Alba Solis, Rodolfo Mederos et Antonio Agri. Il a fait partie de la célèbre revue Tango Argentino à Broadway et en 2002, il est engagé par Miguel Angel Zotto comme directeur musical du spectacle Perfumes de Tango de la compagnie Tangox2. Il reçoit le Prix Gardel 2002 pour la direction et les arrangements de Guillermo Fernandez.

Ramiro Gallo
C’est l’un des compositeurs de tango les plus intéressants du moment et un remarquable interprète. Il a été premier violon de l’orchestre symphonique de la province de Entre Rios et de Santa Fe. Il a aussi formé une partie de l’école de l’orchestre de Tango (dirigée par Emilio Balcarce) et a été membre de l’orchestre El Arranque. Gallo décide ensuite de donner une empreinte plus personnelle à ses recherches en tant que compositeur, arrangeur et interprète, et forme son propre quintette. Pour son disque qui inclut des thèmes inspirés de l’œuvre de Jorge Luis Borges, il invite Wynton Marsalis.

Andrés Linetzky
Disciple du grand pianiste Horacio Salgán, ce jeune pianiste et arrangeur de 28 ans gagne les éloges des musiciens du genre. A partir d’un répertoire, il essaye de montrer les différentes époques du tango, tout en faisant valoir sa propre vision, basée sur la tradition mais enrichie par une débordante vitalité et d’idées novatrices au niveau de l’orchestration. 
Depuis 1999 il dirige le cuarteto Vale Tango, avec lequel il enregistre un CD en public en Europe, produit par le label Winter & Winter en 2002. De plus, il participe au rassemblement Neotango et il est le pianiste de l’orchestre de Tango de Buenos Aires que dirige Carlos Garcia et Raul Garello qui enregistrent en 2001 un disque en public au Teatro Colón.

Nicolás Ledesma
Pianiste de l’orchestre du bandonéoniste Leopoldo Federico et du trio Julio Pane, Ledesma est un des plus sûrs interprètes du genre. Il est demandé par de nombreux chanteurs et directeurs de premier ordre pour jouer dans leurs ensembles. Son style, unique, reste gravé à ses débuts discographiques de soliste, Sueno de Tango, édité en 2001, un album de solos de piano qui reprend les grands classiques du genre.

Carlos Corrales
Disciple de Julio Pane, il est bandonéon de l’orchestre de Buenos Aires, que dirige les maestros Carlos García et Raul Garello. Il participe avec l’accordéoniste virtuose Ildo Patriarca au Festival de Tango de Grenade en 2001 et avec son propre ensemble à la quatrième édition du Festival Buenos Aires Tango.

L’équipe complète de l’Orchestre TangoVía Buenos Aires se compose des artistes suivants :

Direction d’orchestre :
Ramiro Gallo
Cristian Zárate
Carlos Corrales
Andrés Linetzky
Nicolás Ledesma

Instrumentistes :
Horacio Romo Bandonéon
Luciano Sciarretta Bandonéon
Pablo Agri Violon
Humberto Ridolfi Violon 
Alejandro Schaikis Violon et Viole
Patricio Villarejo Violoncelle
Daniel Falasca Contrebasse
Ignacio Varchausky Contrebasse
Patricio Cotella Contrebasse

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Baile Tangovía Buenos Aires

Vanina Bilous, Silvana Grill, Susana Rojo, Elina Roldan, Ernesto “Puppy” Castello, Ernesto “El Flaco Dany” Garcia, Jorge Manganelli, Eduardo “El Nene” Masci, danseurs.

Le Corps de Ballet de TangoVía Buenos Aires

Le corps de ballet de la compagnie est composé de quatre couples qui synthétisent les deux univers du tango.
Quatre danseuses professionnelles traditionnelles et quatre danseurs de milongas qui vivent cette danse comme une façon de respirer, comme une manière de sentir Buenos Aires et sa musique.

Les danseuses :

Vanina Bilous
Elle est en quelque sorte la représentante emblématique de ces danseuses.
Originaire de Buenos Aires, élève des grands maîtres du tango comme Antonio Todaro, Juan Carlos Copes, Carlos Rivarola, Gloria et Eduardo, Pepito Avellaneda et Gustavo Naveira, de 1989 à 1995, elle est danseuse permanente de l’orchestre de Osvaldo Pugliese, avec qui elle s’est produite dans toute l’Argentine et aussi en Finlande, Chine, Japon, Hollande, Espagne, Chili et Uruguay. 
Elle intègre en 1993-94 la compagnie Tango Pasíon, menée par le Sexteto Mayor qui organise des tournées à Munich, Washington, Miami, Istanbul, Francfort et Vienne.
Elle interprète le tango avec panache comme Leopoldo Federico, Roberto Goyeneche, Julian Plaza, Horacio Ferrer et Maria Grana.

En 1995, elle ouvre sa propre école, La Esquina, et crée l’année suivante son spectacle El Querandi dans le lieu traditionnel nocturne. En 1999, elle intégre la compagnie Tango Argentino au moment de la reprise du grand spectacle à Broadway.

Elina Roldan
Elle étudie la danse classique, moderne, espagnole et aussi le mime. En 1989 elle commence professionnellement l’étude de la danse du tango avec les maîtres Gustavo Naveira, Hector Chidichimo, Pepito Avellaneda et Puppy Castello. Elle développe son travail d’enseignante dans les lieux les plus renommés de Buenos Aires et réalise des tournées en Angleterre, Hollande, Suisse, Espagne, Japon et dans plusieurs pays sud-américains.

Susana Rojo
Elle étudie avec Gloria et Eduardo, Los Dinzel, Juan Carlos Copes, Antonio Todaro et Miguel Zotto. Entre 1989 et 2001 elle se produit dans les principaux lieux de Buenos Aires comme El viejo almacen, Michelangelo, Senor Tango et la Ventana. Elle tourne en Argentine et en Afrique du Sud, Brésil, Etats-Unis, Japon, Australie, Mexique et dans les pays nordiques. 
En 1998 elle rejoint la compagnie Tangox2, avec qui elle effectue une tournée européenne en Allemagne, Danemark, Italie et Angleterre.

Silvana Grill
Elle a comme professeurs de tango Graciela Gonzalez, Gustavo Naveira, Fabian Salas et Puppy Castello. Son apprentissage inclut un travail d’assistante auprès de Graciela Gonzalez et Osvaldo Zotto et des cours conjoints avec Mora Godoy, Pablo Inza et Thomas Howlin à Buenos Aires, en Espagne, Allemagne et en Italie. 

Elle effectue des représentations dans les principaux lieux de Buenos Aires : la Viruta, Sunderland, Almagro, Galeria del Tango, Gricel. Elle joue dans des spectacles avec des artistes comme Ernesto Baffa, Osvaldo Berlinghieri et Ruben Juarez. Elle participe également à la distribution du film Tango de Carlos Saura. 

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Les danseurs :
Aucun des quatre hommes n’a de partenaire fixe. Ils n’ont jamais cessé de danser même à l’époque où le tango, méprisé, s’était réfugié à Buenos Aires dans des lieux secrets. Ils se distinguent tous par leur danse intériorisée.

Ernesto Norberto Castello 
Il ne se souvient plus à quel moment et quel fut le premier tango qu’il a entendu, bien que chez lui on écoutait du tango depuis toujours. A 8 ans il voyait son père danser. Professeur de grands noms du tango argentin d’aujourd’hui, il participe à de nombreuses tournées et festivals en Hollande, Allemagne, Italie, Suisse, Brésil et Espagne.

Daniel Héctor Garcia 
Le prototype du dandy de Buenos Aires. Son élégance imperturbable, dans la danse et dans la vie, lui vaut la légende qui courut chez les habitués de la nuit à Buenos Aires : Dany le maigre qui dort avec son costume.
Il apprend ses premiers pas de danse avec son père. A 10 ans seulement il fait semblant de dormir devant son frère pour ensuite s’habiller secrètement pour partir avec ses parents participer à la milonga avec sa mère. A 17 ans il falsifie ses papiers d’identité pour avoir l’âge requis pour aller danser dans les bals nocturnes et commence son aventure par des lieux comme Montecarlo, Sportivo Buenos Aires, Atlanta, etc.

Edouardo Masci 
Les mouvements mesurés et subtils sont sa marque, caractéristique d’une austère précision. Il est né et il vit dans le quartier traditionnel de Boedo. C’est le plus jeune de plusieurs frères qui ont pratiqué le tango à la maison, et à force de les voir danser ils sont devenus ses professeurs. A 9 ans il sait déjà danser et à 12 ans il demande qu’on lui achète des pantalons longs pour aller danser. A 13 ans il arrive à ses fins dans un carnaval du Racing Club à Villa del Parque. Ensuite il danse dans des lieux comme le Bristol, El Club Huracan et El Club Buenos Aires des rues Gaona et Parral, lieux catalogués comme étant ‘’les meilleurs’’ au niveau de l’élégance, de la qualité de la danse et de l’ambiance. Entre 1993 et 1997 il se consacre aussi à l’enseignement.

Jorge Manganelli 
C’est la quintessence du célèbre style de Villa Urquiza, un style pur, avec de grands pas. Personnage célèbre des soirées dansées de Buenos Aires, en 1986, Manganelli invite les jeunes gens le vendredi au Salon Akarense, dans la rue Donado, dans le quartier de Villa Ortuzar. C’est le premier endroit où les jeunes gens se réunissent pour danser et où ont eu lieu d’importants concours qui font avancer le mouvement ‘’milonguera’’ qui connaîtra un renouveau à partir de 90.

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Emilio Balcarce, directeur invité
Il est l’un des arrangeurs les plus importants de l’histoire de la musique de Buenos Aires et l’un des derniers représentants de la belle époque du tango. 
Violoniste, bandonéon et compositeur, il débute à seulement 17 ans en 1995 et l’année suivante il forme son propre groupe qu’il dirige en jouant du bandonéon, instrument appris de manière autodidacte. En 1942 il intègre l’orchestre de Edgardo Donato en tant que violoniste. Il est également membre de la formation de Emilio Orlando et Joaquin Do Reyes. Un an après, en 1943, il constitue le groupe qui accompagnera le chanteur populaire Alberto Castillo. Auparavant, il a fait de même avec d’autres grandes voix comme Jorge Duran , Amadeo Mandarino et Alberto Marino. En 1948 il commence son travail d’arrangeur, travaillant pour de célèbres directeurs comme Anibal Troilo, Francini-Pontier, Alfredo Gobbi et José Basso.
En 1949 il intègre l’orchestre de Osvaldo Pugliese en tant que violoniste et arrangeur, pour lequel il joue pendant 19 ans et avec qui il réalise d’innombrables enregistrements, concerts et tournées dans le monde.

En 1968, avec d’autres compagnons de l’orchestre de Pugliese comme Julian Plaza, Victor Lavallén et Osvaldo Ruggiero, il fonde le Sexteto Tango. Avec ce groupe qui perdura plusieurs années, il participe à un célèbre concert qui eut lieu au Teatro Colon avec, entre autres, Horacio Salgán et Anibal Troilo.
Au début des années 90, Balcarce se retire momentanément de ses activités musicales. Cependant, il reprend contact avec le bandonéon, instrument de ses débuts.
Depuis l’année 2000, il dirige l’orchestre de l’école de Tango, un projet pédagogique et musical où il cherche à transmettre aux jeunes musiciens l’expression, le son et la dynamique des grands orchestres typiques. Avec ce groupe il enregistre le CD De contrapunto et se produit sur de nombreuses scènes de Buenos Aires. 
En 2001, il participe au Festival de Tango du Théâtre National de Chaillot lors duquel il est l’un des artistes les plus applaudis par le public. En 2002, Balcarce reçoit un hommage au Teatro Colon pour son travail, avec un concert auquel participe l’orchestre de l’école et les Maîtres comme Atilio Stampone, Julian Plaza et Juan Carlos Copes. 

Rubén Juárez, chanteur et bandonéon invité
Chanteur et bandonéoniste, artiste charismatique et singulier, Juárez est une des figures masculines les plus importantes du tango actuel.

En marge du phénomène de caractère unique que représente la souplesse avec laquelle il joue du bandonéon tout en chantant, sa grande force d’interprétation lui permet d’affronter sans faille un grand répertoire qui embrasse aussi le classique comme des joyaux oubliés. Juárez recrée à partir de son filtre magique de chanteur les thèmes archi-usités et leur donne un nouveau sens. A son tour, avec son identité propre, il étrenne de nouvelles œuvres, de celles qui donnent la vie et le lignage au même moment.

Avec plus de 30 ans de carrière, il a enregistré 19 disques (5 disques d’or et 2 de platine) depuis son premier enregistrement Mi bandoneon y yo (Mon bandonéon et moi), de 1969, année où il débute dans le mythique cabaret de tango Cano 14 où il a été parrainé par Anibal Troilo ‘’Pichuco’’.

A 6 ans, il commence à étudier le bandonéon avec le maître Domingo Fava et en même temps il découvre sa vocation pour le chant. Ses progrès dans la façon de jouer du bandonéon lui permettent de débuter trois ans plus tard dans l’Orchestre Tipica du club Independiente.
En 1960, il rencontre Hector Arbello (ex guitariste de Julio Sosa, idole de Juarez) avec qui il commence à voyager dans tout le pays.

En 1969, il débute au Cano 14. Très vite il passe à la télévision et commence ses prestations au Venezuela, Colombie, Uruguay et Etats-Unis.
En 1973, l’Association des Commentateurs de Tango le consacre comme le meilleur interprète et artiste de l’année.

En 1978, il est présenté à la télévision espagnole dans le programme ‘’300 Millones’’ et en 1980, il obtient le Prix Estrella de Mar. Un an plus tard, il arrive à Paris et joue aux Trottoirs de Buenos Aires tout en continuant ses voyages aux Etats Unis et au Chili. 
Il a joué dans des Cafés Concerts et des théâtres des spectacles comme Mi Bandoneon y Yo, Cosa de Negros et 44 Cantame la Justa avec Raul Lavie, et Cantata en Negro y Plata et Zorzales de Exportacion avec Chico Novarro.
Il partage également l’affiche avec le ‘’Polaco’’ Roberto Goyeneche, César Isella et Cantoral dans la Province de Cordoba.

En 1991, il parcourt l’Espagne avec succès, jouant à Grenade, Madrid, Galice et Barcelone. 
Il se produit aussi habituellement à Homero, un café traditionnel de Buenos Aires dans le quartier du Vieux Palermo, avec José Angel Trelles.
Entre 1999 et 2002, il réalise des spectacles au Festival TangoMarkinat de Finlande, en Suède, au Vénézuéla, à Porto Rico et aux Etats-Unis.
A la fin de 2002, il présente avec un grand succès à Buenos Aires le CD El album blanco de Rubén Juárez, parrainé par TangoVía Buenos Aires, qui marque son retour dans les studios d’enregistrements depuis De aqui en mas, en 1987.
Ruben Juarez a partagé la scène avec des personnalités internationales comme Joan Manuel Serrat, Julio Bocca et Eleonora Cassano (10ème Festival International de Tango de Grenade), Carlo Do Carmo (5ème Cumbre Mundial del Tango à Lisbonne) et a effectué de nombreuses tournées en Argentine et en Espagne, Finlande, Suisse, Norvège, et Angleterre.

Alejandra Radano, actrice et chanteuse invitée
Par son travail unanimement reconnu au théâtre, au cinéma et à la télévision, Radano est l’une des artistes les plus complètes dans le milieu argentin et le personnage féminin le plus important dans la comédie musicale nationale de ce moment.

Elle joue en décembre 2002 dans la comédie musicale Concha Bonita d’Alfredo Arias au Théâtre National de Chaillot à Paris, avec Catherine Ringer, spectacle qui la consacre définitivement.
Elle étudie la technique vocale, le théâtre avec notamment Rubens Correa, Julio Chaves et Inda Ledesma et la danse (jazz, classique et tango). Au théâtre, elle joue dans Chicago (2000/01, Théâtre Opéra, dirigé par Walter Bobbie) ; Canciones Degeneradas (2002, Librairie Gandhi) ; Tango Reviu (1999/2000, Foro Gandhi et Théâtre Pigalle Recoleta) et La Bella y la Bestia (1998/99, Théâtre Opéra dirigé par Keith Batten et Dan Mojica).

De plus elle est chanteuse soliste dans Cassano Dancing (1997, Théâtre Métropolitan dirigé par Ricky Pashkus) ; elle joue les rôles de Agilorum et Golfatriz dans Cats (1993, Théâtre Lola Membrives, dirigé par Jeff Lee) ; et dans Dracula, El Musical de Pepe Cibrian Campoy où elle interprète le rôle de Ninette (1991/92, Théâtre Radio City Mar del Plata) et celui de Lucy (1994, Stadium Luna Park).

Elle est nominée en 1992 au Prix Etoile de mer comme révélation pour son rôle dans Dracula, El Musical. Auparavant, elle a également été nominée aux prix Ace et Trinidad Guevara comme meilleure actrice dans la comédie musicale Chicago.
Au café concert, elle participe à Dimelo al oido (1999), El Oraculo de Tortonesia (2000, de et avec Humberto Tortonese) et en particulier à Refresco rosado (2000).

En tant qu’actrice de télévision, Radano participe aux programmes populaires 099 central (Canal 13, 2002), Culpables (Canal 13, 2001), Buenos vecinos (Telefé, 2001), Campeones (Canal 13, 2000), Trillizos (Telefé, 1999), Con Alma de Tango (Canal 9, 1995) et Los machos (Canal 13, 1994).

Au cinéma, elle joue en 1998 dans Frontera Sur de Gerardo Herrero, en 1997 dans Buenos Aires me mata de Beda Docampo Feijoo, en 1996 dans Cancion Desesperada de Jorge Coscia et dans Eva Peron de Juan Carlos Desanzo et en 1995 dans No te mueras sin decirme adonde vas de Eliseo Subiela. 

Diego Bros, danseur et chanteur invité
Acteur, chanteur et danseur, Bros possède une solide et complète formation qui comprend théâtre, musique, chant, danse jazz, tap, danses classiques et tango. Il étudie avec Mora Godoy, Osvaldo Zotto et Norberto Guichandou. 
Sa carrière comprend des interventions au Teatro Colon et dans les principaux théâtres de Buenos Aires : El Nacional, Opéra, Astral, Lola Membrives, Alvear et Broadway.

Pablo Verón et Noel Strazza, danseurs invités
Pablo Verón est, malgré sa jeunesse, l’un des danseurs de tango le plus reconnu internationalement et la personnification du style, de l’élégance et de la création du mouvement.

Participant au film argentin Cipayos au début des années 90, Verón fait éruption sur la scène internationale en tant que chorégraphe et comédien en étant choisi par l’actrice et réalisatrice Sally Potter pour le film la Leçon de Tango en 1997. 

Deux ans plus tard, il se présente à Broadway pour la reprise du spectacle de Claudio Segovia et Hector Orezzolli Tango Argentino, avec la danseuse Guillermina Quiroga comme partenaire.

Verón surprend en étant anti-conventionnel mais avec une grande maestria technique. Son intelligence et sa subtilité le placent parmi les plus grands artistes du genre.

Son imagination lui confère une place significative dans l’histoire du tango, comme chorégraphe, maître et danseur même avant d’avoir été consacré ‘’étoile’’ internationale grâce au cinéma. 

Emigré très tôt d’Argentine et résidant entre Montréal et Paris, Pablo voyage constamment de par le monde avec Noel en tant que ‘’maestros’’ très demandés.

Victor Lavallén, directeur invité
Bandonéoniste exceptionnel, compositeur et directeur d’une grande et prestigieuse carrière, Lavallén est un des musiciens de tango qui conserve les attributs et la lignée des décennies les plus brillantes du tango conjugués avec une vision moderne de l’instrumentation.

Avant ses 20 ans, Lavallén avait déjà joué dans différents orchestres, après avoir fini ses études musicales dans sa ville natale, Rosario. Entre 1951 et 1954 il intègre l’ensemble de Miguel Calo, avec qui il réalise de nombreuses représentations et disques.

Il a aussi collaboré avec d’autres directeurs comme Miguel Nijensohn, Enrique Mario Francini et Atilio Stampone avec qui il jouait comme premier bandonéoniste. Il a aussi fait partie de l’ensemble qui accompagnait les chanteurs Alberto Echagüe et Armando Laborde, lorsque ces derniers se sont séparés de Juan D’Arienzo.

En 1957 il enregistre avec le grand pianiste Juan José Paz et la chanteuse Elsa Rivas. Un an après, il intègre l’orchestre de Osvaldo Pugliese, faisant partie des premiers rangs des bandonéonistes avec des grands noms comme Osvaldo Ruggiero, Julian Plaza et Arturo Penón. Pendant ses dix ans de musique avec Pugliese, il participe à d’innombrables enregistrements et à la grande tournée que l’orchestre effectue en 1965 en Union Soviétique, Japon et Chine.

En 1968, il fonde avec d’autres membres de l’orchestre de Pugliese, le Sexteto Tango, pour lequel il est musicien et arrangeur jusqu’en 1987.

Deux ans après, il fait partie de Color Tango, autre formation de base puglieseana, avec le bandonéoniste Roberto Alvarez et le contrebassiste Amilcar Tolosa.

Auparavant, il forme son propre orchestre avec lequel il joue dans des cabarets et dans des programmes de télévision. En 2000, il effectue une tournée au Japon où il dirige un grand orchestre de tango composé de musiciens japonais.

Il est l’auteur de nombreuses œuvres dont les remarquables Meridional, Frase, Imagen campera et de valses Eso es el amor, Otra vez Buenos Aires, Tango de la vispera, Mistonguero, De norte a sur, Romance de primavera, Vigilia, Buenosaireando et Fueyeando.

Son travail en tant qu’arrangeur est également très important. Il s’appuie nettement sur l’orchestration du tango Gallo ciego de Agustin Bardi, pour le groupe de Osvaldo Pugliese, version qui est devenue une des musiques emblématiques du répertoire du pianiste.

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Guillermo Fernández, chanteur invité
En dépit de sa jeunesse, le chanteur Guillermo Fernandez est une des personnes les plus reconnues et populaires du genre à notre époque.

Son impeccable technique vocale, unie a un histrionisme inné lui ont permis de se faire remarquer très tôt. Déjà en 1966 il avait chanté sur une scène argentine à seulement 8 ans, présenté par le grand chanteur de tango et directeur cinématographique Hugo del Carril.

Ses débuts professionnels ont commencé un an plus tard dans une émission de télévision, La Feria de la Alégria, (la fête de la joie) et en 1969 il effectue sa première apparition dans l’émission Grandes Valores del Tango (Les grandes valeurs du tango), archétype d’une audition télévisée argentine. Depuis ce moment, Guillermo se transforme en enfant prodige du tango, effectuant des duos avec des idoles comme Roberto Goyeneche, Floreal Ruiz et Alberto Marino ou accompagné par des orchestres comme ceux de Anibal Troilo et Osvaldo Pugliese.

Son aura médiatique l’amène à participer à des téléfilms, des films, des comédies musicales et des pièces de théâtre. En 1980, il s’installe aux Etats-Unis, où commence une nouvelle étape dans sa carrière artistique incluant le chant, la danse et la comédie, en dehors des limites du tango. Ainsi il enregistre trois albums de balades avec des personnes qui avaient obtenu un disque de platine et trois d’or dans différents pays.

En 1997, il revient à Buenos Aires, où il se produit au Teatro Presidente Alvear et dans des cabarets comme Cano 14 et Armenonville. Auparavant, il a réalisé une tournée de 26 concerts au Japon avec l’Orchestre de José Colangelo et a joué dans l’opérette de Alejandro Dolina Lo Que me costo el amor de Laura (Ce que m’a coûté l’amour de Laura) au Teatro Avenida de Buenos Aires et au Teatro Argentino de la ville de La Plata.

En 2001, il présente son nouveau CD longuement espéré, avec l’accompagnement musical de Cristian Zárate, production avec laquelle il obtient le Prix Gardel que l’industrie discographique argentine accorde dans la catégorie ‘’Meilleur Artiste Masculin de Tango’’.

Cette même année il est le chanteur du spectacle Bocca Tango Maipo du danseur Julio Bocca et joue dans la comédie musicale El Romance del Romeo y la Julieta qui est l’un des succès théâtraux de 2001/2002. 

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Julio Pane, maestro et bandonéon invité
Le bandonéoniste Julio Pane est une apparition stellaire dans l’univers du tango de ces dernières années, bien que sa carrière remonte à une décennie. Son style émerge d’un déluge d’influences d’orchestres traditionnels : son phrasé lié et furieux évoque les sonorités perdues avec un son actuel, dans une lutte sans quartier entre intemporalité et dextérité.

Pane a été le bandonéoniste qu’a choisi Astor Piazzolla pour jouer à ses côtés dans son Sexteto en 1989. A ce moment-là il comptait déjà cinq ans d’ancienneté dans l’orchestre de Horacio Salgán et quelque temps dans des formations de renom comme celle de Miguel Caló, Armando Pontier et Leopoldo Federico. 
Elève de Julio Ahumada, un des instrumentistes les plus raffinés de l’histoire du bandonéon, il a commencé sa formation avec son père et son oncle Vicente, avec aussi de remarquables bandonéonistes, puis il forme son trio au début des années 80. Avec cette formation, il est à la recherche des couleurs oubliées des grands orchestres, et aidé dans cette base par le bandonéon, la basse et le piano, Pane a gagné sa place sur les scènes nocturnes de Buenos Aires, rencontrant un public qui le considère comme un artiste culte.

En 2000, à plus de 50 ans, il a publié son premier travail discographique A las orquestas où cohabitent la subtilité évoquée comme la véhémence et la complexité musicale, en un éventail de recours techniques et expressifs que manifeste le trio formé par Enrique Guerra à la contrebasse et le pianiste Nicolás Ledesma.

Au 3ème Festival Buenos Aires Tango (2001) Julio Pane organise un concert dans lequel il met en relief sa condition d’enseignant, représentant avec son trio et certains de ses élèves de bandonéon ce qu’il a été, et il a été le maître de presque tous les exécutants de la nouvelle génération : Marcelo Nisiman , Walter Castro, Pablo Mainetti, Horacio Romo, Gustavo Toker, Carlos Corrales et Eleonora Ferreyra.
Il participe également au festival Buenos Aires Tango au Théâtre National de Chaillot en 2001.

De plus Julio Pane a formé depuis plusieurs années les joueurs de bandonéon de l’Orchestre de Tango de Buenos Aires en qualité de soliste. En tant que compositeur il se distingue dans les compositions de A las orquestas et De profesion tango.

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Osvaldo Zotto et Lorena Ermocida, danseurs invités
Ils représentent l’un des couples symbole de la résurgence milonguero des années 90 à Buenos Aires. Ils s’initièrent au tango en 1989 et confirmèrent la catégorie en 1997. Ensemble ils forment un couple qui se distingue par une combinaison d’élégance, d’émotion et de précision dans la danse et par sa faculté à se montrer tant sur scène que sur les pistes de bals populaires.

Ils ont fait partie de la compagnie Tango x 2 dans le spectacle Perfumes de Tango, dans lequel ils ont joué les rôles principaux. De plus ils travaillent pendant 3 ans en tant que couple invité par le chanteur espagnol Julio Iglesias, avec qui ils ont parcouru les scènes les plus importantes du monde, dont le Metropolitan Opéra de New York. Zotto-Ermocida a été le premier couple de danseurs populaires à jouer dans cette salle.

Ils se sont produits dans des Festivals en Argentine, Etats-Unis, Italie, Espagne, Allemagne, Autriche et Suisse et ont participé à Tango a Passo di (documentaire réalisé par la RAI). De plus ils ont joué ensemble avec l’Orchestre Symphonique de Hollywood Bowl à Los Angeles devant 50000 personnes.

Ils ont également une grande activité en tant qu’enseignants, se distinguant par leur clarté et la didactique de leur enseignement.

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Programme 4

Danza Maligna

Danse : action de danser et ses figures de danse. Ensemble de mouvements qui forment une danse. 
Fig. Emmêlement, affaire généralement douteuse, querelle, dispute. Affaire trompeuse ou de mauvaise foi.

Maligne : enclin à penser ou à faire mal. De nature nuisible. Dangereuse, grave, corrompue, viciée, préjudiciable. 
Fig. le démon 

Deux danseurs, elle et lui,
Lui la saisit brusquement et la sort de table pour danser.
Et ainsi la prit par la taille, se donna du courage et la serra jusqu’à la tuer.
Et fut pris à danser cette danse interdite.
Ils dansèrent ensemble, il y en a un qui est mort
Et la danseuse ? l’année est en train de passer,
Ici ils l’ont mis dans un linceul, elle est tombée dans ce lieu…
Quelle possibilité, le monde, tellement inouï.
Que dans les bras du chaos, ni ne tombe, ni ne se précipite.
Le danseur innocent, coupable en ces temps
De ne pas tomber en morceaux éparpillés
La nuit fuit devant un solo de danse comme celui-ci,
Le jour se lève, et une journée comme celle-ci ne cesse.
La vie est morte.
Les assassins dansent le tango.

Ce spectacle qui mêle danse, voix et musique se propose de montrer ce qu’il y a d’authentique dans le tango de nos jours. Il présente la danse dans sa forme pure accompagnée par l’orchestre et la voix en direct et donne comme résultat un contrepoint de danse, musique et drame.

La définition de la mesure comme le rythme de son propre cœur est l’objectif de ce spectacle focalisé sur les personnes de quatre milongueros qui ont maintenu vivant cet art résistant à l’influence d’autres cultures qui se sont installées parmi nous.

Parcours stylisé à travers la danse depuis la naissance et l’enfance représentée par la simplicité et la profondeur des tangos de la vieille garde, en passant par la jeunesse et l’arrivée de l’amour et le mariage, de la dynamique luminosité des petites valses champêtres traversant le déclin très proche de la maturité, la tricherie, le jeu, la sombre décadence de la luxure et la cupidité personnifiée par les notes enchevêtrées des milongas urbaines qui parlent de traînées et de paris et arrivant au moment final celui où l’homme rencontre le véritable amour qui le met face à sa peur, ses refoulements ses misères et le pousse au bord de sa propre mort, dans la solitude étouffante des derniers tangos classiques proches de notre époque… .

Quatre sont les couples, et quatre sont les péchés qu’ils symbolisent : la gourmandise, la paresse, la cupidité et la colère, qui transiteront à travers quatre ‘’moments’’ de la vie : la naissance, la jeunesse, la maturité et la mort.

‘’Battre les cartes / la main de Dieu…’’ Cette phrase du tango Montagne Créole définit d’une manière parfaite cette caractéristique unique qu’ont les danses du milonguero dans lesquelles le hasard (ou la main de Dieu) tient une place capitale : chaque nuit la création chorégraphique se termine sur scène, raison qui la rend unique pour le public qui assiste à ce spectacle. C’est l’âme des milongueros, déposée à leur pieds, celle qui complète le rite de la danse. 

Répertoire

- DanzaMaligna (F. Randle. C. Frollo) 3’36’’ (tango)
- Gallo Ciego (A. Bardi) 3’30’’ (tango) (bailado solo ultimos compases)
- El distinguido ciudadano (P. Paulos) 2’21’’ (tango) (bailado)
- Araca la cana (E. Delfino-M. Rada) 2’24’’ (tango) (cantado)
- El Trovero (A. Irusta-R. Tuegols) 2’56’’ (vals) (cantado/bailado)
- Desde el alma (vals) (bailado)
- La Montonera (E. Delfino-M. Romero) 2’45’’ (vals)
- Tus besos fueron mios (F.G. Jimenez-A. Aieta) 2’38’’ (tango) (cantado/bailado)
- A todo trapo (milonga) (bailado)
- Milonga que peina cans (A. Gomez) 2’31’’ (milonga) (bailado/cantado)
- Nocturna (Julian Plaza) 2’45’’ (milonga) (bailado)
- La Cautiva (Geroni Flores) 2’23’’ (tango) (solo instrumental)
- Malandraca (tango) 
- A. Evaristo Carriego (E. Rovira) 3’45’’ (tango) (bailado) (bailado)
- El Amenecer (R. Firpo) 2’38’’ (tango) (bailado)

Artistes

Silvana Grill, chorégraphie
Fabian Lucá, mise en scène
Alejandra Radano, chanteuse

Danseurs
Vanina Bilous, Silvana Grill, Susana Rojo, Elina Roldán, Ernesto “Puppy” Castello, Ernesto “El Flaco Dany” García, Jorge Manganelli,  Eduardo “El Nene” Masci.

Musiciens
Andrés Linetzky, piano et direction musicale
Luciano Sciarretta, bandonéon
Carlos Corrales, bandonéon
Alejandro Schaikis, violon
Humberto Ridolfi, violon
Patricio Cotella, contrebasse
Aníbal Corniglio, guitare
Martín Vásquez, guitare

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1, Place du Trocadéro 75016 Paris

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Spectacle terminé depuis le dimanche 29 juin 2003

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