
Les bénéfices seront reversés à la Fondation Abbé Pierre-François Jamet, reconnue d'utilité publique depuis 1992 et qui gère les services du CROP (Centre de Ressources de l'Ouïe et de la Parole).
Un hasard génétique a mis au premier jour sur le chemin de leur vie commune un invité-surprise. Une singularité qui fait que l’enfant Lou présente « des troubles sévères du langage et quelques difficultés associées ».
La vie est facétieuse : maman fait des livres et papa travaille à la télé.
L’histoire peut commencer.
Ce livre a été conçu à quatre mains et en trois temps. Heure après heure, année après année, puis de façon plus ponctuelle, la mère de Lou fait le récit, sous forme de journal, de leur aventure. Pour avancer et partager, le père de Lou lui fait écho en relisant cette relation avec un recul de dix-sept ans. C’est à leur fille que ce dialogue s’adresse.
Pom Bessot , Philippe Lefait
« Nous dansons tous les trois.
Nous dansons le bonheur au creux de notre coeur, le bonheur gagné de nos aventures respectives, et celui de cette journée exceptionnelle.
Légers, heureux, portés par notre histoire.
C’est à l’exacte mesure de l’amour qui nous lie, qui nous tient et que nous pouvons ce soir exprimer devant notre famille et nos amis. C’est le théâtre de notre intimité qui ne pourra jamais se dire autrement ni un autre jour.
Lou est sur mon ventre. Mon Dieu, qu’elle est petite ! 45 cm pour 2,2 kg. Mon bébé aux cheveux noirs a une bouche immense, un nez minuscule et des yeux écartés. Elle ne ressemble ni à Philippe ni à moi. L’équipe qui m’a aidée à accoucher appelle la pédiatre de garde : c’est une femme maigre. Sa voix haut perchée donne l’impression qu’elle crie. Elle lâche : Votre petite fille a une drôle de tête.
Tu ressembles à ta soeur. Les mêmes cheveux et cette proximité de bouille. Une famille s’est agrandie ici dans cette bizarrerie de ta venue et dans un premier commentaire autorisé dont la violence et la désinvolture nous coupent les pattes. Tu surprends ton monde, ta mère, ton père, les mauvais ouvriers de ta venue sur terre paniqués dès ton surgissement épique… Nous étions censés t’accueillir. C’est toi qui nous cueilles. Ton sens inné de l’uppercut ! »
Extrait de Et tu danses, Lou de Pom Bessot et Philippe Lefait
«Et on pleure à chaque victoire de Lou... Comme ce jour où, volontaire comme personne, elle réussit à prendre seule le métro à Paris… Philippe Lefait et Pom Bessot refont avec nous le chemin de Lou et ils nous transmettent une magnifique émotion. Pari réussi au-delà de l’espéré, on arrive, on fonce, on les rejoint dans ce grand chant choral de l’espérance et de l’amour ! Hé Lou ! Je bois un Coca - ta boisson favorite - à ta santé. A la vie Lou ! A ta vie !» France Musique
«Le livre débute par une scène joyeuse, le jour du mariage de Pom Bessot et Philippe Lefait. Ils dansent avec Lou, au son du «P’tit Bal perdu » de Bourvil. Ces premières pages donnent le ton. Notre vie est ce qu’on en fait ; on peut décider de baisser les bras, de maudire la fatalité, d’en vouloir à la terre entière. On peut aussi transformer un drame en belle histoire... Un récit qui dépasse le simple témoignage par la qualité de son écriture et qui transforme une aventure personnelle en leçon de vie.» Elle
«Un magnifique journal parental à deux voies.» Le Magazine Littéraire
PARIS-MATCH Le journaliste et son épouse racontent dans un livre écrit à quatre mains leur combat pour leur fille née handicapée. Un texte limpide, dur parfois, sans amertume et surtout plein d’amour. Bouleversant… La beauté du récit n’occulte pas les souffrances vécues. La mise en mots, dans un équilibre parfait, entre joies et peines, est parfaitement réussie. Le texte, dans lequel l’amour exulte, est magnifique. Ces deux spécialistes de la parole et de l’écrit nous offrent la possibilité de comprendre que les silences de Lou peuvent s’entendre plus fort que tout. Au-delà de tout.
«Pour cette enfant singulière en qui «tout est concentré : l’élan vital, la colère, la volonté, la sensibilité», ces parents livrent ici une magnifique histoire d’amour.» La Vie
«Lou, à 16 ans, deviendra autonome –au ralenti-, grâce à un attirail inventif. Et Lefait conclut : «nous savons le définitif de ta singularité, de ton étrangeté et de ton intrigue. Elles sont magnifiques.» Ce livre aussi…» Le Canard Enchaîné
« Ce livre n’est pas angélique. Il a sa part de diable. Ces trois-là font ce qu’ils peuvent avec talent et amour. Et c’est beaucoup ! » Pleine Vie
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris