Dark was the night

Après la création en 2019 de La Fin de l’Homme Rouge, et la reprise de Mon Traître en 2020, Emmanuel Meirieu nous invite à un voyage au cœur d’une histoire vraie et de notre mémoire collective, pour atteindre ensemble l’espoir d’un futur inoublié.

  • Un monument aux oubliés, aux abandonnés, aux sans-traces

Guidé par l’envie profonde de faire entendre d’une manière simple la puissance des histoires qui viennent à lui, Emmanuel Meirieu aime adapter les auteur.es et les fables de notre époque et créer ainsi des archétypes de théâtre inoubliables, investis le plus souvent par des êtres brisés, des marginaux grandioses et viscéralement humains.

L’histoire véritable mais peut-être ignorée par beaucoup d’entre nous, qu’il porte à la scène aujourd’hui, débute le samedi 20 août 1977, quand sur la base de lancement de Cap Canaveral, un vaisseau spatial, amarré à la fusée Titan, décolle pour l’espace interstellaire. Les astronomes l’ont appelé Voyager et fixé sur sa paroi extérieure un disque phonographique couvert d’or emportant vers les étoiles notre message aux civilisations extraterrestres. Voyager est ainsi lancé comme une bouteille à la mer dans l’immensité noire de l’univers.

Et parmi les musiques gravées sur ce disque d’or figure un enregistrement de 1927, une chanson blues de Blind Willie Johnson : « Dark was the night, cold was the ground » (Sombre était la nuit, froide était la terre). Blind Willie Johnson est mort de pneumonie à 40 ans, une nuit d’hiver de 1949, à Beaumont Texas, refusé à l’hôpital parce qu’il était noir, pauvre, et aveugle. Mais en 2012, à bord de Voyager, sa musique franchit l’espace insondable, filant à 16km/seconde au-delà du temps que nous connaissons.

Alors, quand bien même notre soleil serait mort, il pourrait encore rester une trace de nous, pour témoigner de la meilleure part de notre étrange et fascinante espèce. Comme une singulière et infinie histoire d’humanité. Pour que la voix de Willie, et celle de tous les sans voix, résonnent dans nos théâtres.

« Je voudrais que tous mes spectacles soient des monuments aux oubliés, aux abandonnés, aux sans-traces, à tous ceux que la Grande Histoire broie, puis efface, ceux qu’elle ne racontera jamais. Ces derniers dont je voudrais faire, le temps d’une représentation, les premiers. » Emmanuel Meirieu

  • La presse

« Le dramaturge et metteur en scène émeut aux larmes avec sa dernière création [...] Tout déborde d'humanité, de délicatesse, de finesse et de précision. » Scèneweb - Vincent Bouquet

« Le voyage poétique d’Emmanuel Meirieu questionne notre rapport au monde de demain. (...) Bouleversant ! » L'oeil d'Olivier

Sélection d’avis du public

Humanité Par François L. - 10 décembre 2022 à 10h57

Emmanuel Meirieu nous parle de l'humanité avec humanité. Il est souvent casse-gueule de jouer la carte de la sensibilité et de l'humanité. Pourtant, c'est ici réussi car Emmanuel Meirieu allie le talent à la sincérité.

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Humanité Par François L. (196 avis) - 10 décembre 2022 à 10h57

Emmanuel Meirieu nous parle de l'humanité avec humanité. Il est souvent casse-gueule de jouer la carte de la sensibilité et de l'humanité. Pourtant, c'est ici réussi car Emmanuel Meirieu allie le talent à la sincérité.

Informations pratiques

Les Gémeaux - Scène Nationale de Sceaux

49 avenue Georges Clémenceau 92330 Sceaux

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Hauts-de-Seine Restaurant Salle climatisée
  • RER : Sceaux à 602 m
  • Bus : Les Musiciens à 103 m, Les Blagis à 210 m, Les Blagis à 321 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Les Gémeaux - Scène Nationale de Sceaux
49 avenue Georges Clémenceau 92330 Sceaux
Spectacle terminé depuis le dimanche 19 mars 2023

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