Conversation en Sicile

le 14 février 2002
1H30

Conversation en Sicile

Un jour, à Milan, Silvestro, apparemment déprimé, reçoit une lettre de son père : le vieil homme a quitté sa femme qui désormais se retrouve seule dans les montagnes de Sicile. Le milanais et sa mère vont pourtant se rencontrer : au gré des conversations banales, l’homme se lance nonchalamment sur les

    
"Voyage mi-réel mi-allégorique dans une île qui est un réservoir de mythes"

Un homme en vie
Un rythme envoûtant
Itinéraire thérapeutique d'une maladie d'impuissance historique et intellectuelle
Conversation en Sicile
Le point de vue de Laurence Liban (l'Express)
Le mythe de l'enfance
Vittorini le combattant
L'offense du monde
Vittorini et la censure
Exemple de critique fasciste
Vittorini le résistant
Extrait de presse

Un jour, Silvestro, reçoit une lettre de son père, un ancien cheminot, qui lui apprend qu'il a quitté sa mère pour vivre avec une autre femme. Dans la grisaille des jours s'insinue alors la petite musique de fifre des souvenirs d'enfance et, un soir, sans l'avoir prémédité, Silvestro se retrouve dans le train. Ainsi que son père le lui a demandé, il va, pour sa fête, embrasser sa mère dans les montagnes de Sicile…

extrait du dictionnaire des œuvres
Robert Lafont

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Que recherche Silvestro ? Cet homme fatigué, dépressif et prématurément vieilli qui, cet hiver-là, est un peu malgré lui le voyageur d'un train roulant vers la Sicile de son enfance, que recherche-t-il ? Il ne le sait pas vraiment. Mais d'étape en étape, de souvenirs vagues en souvenirs éclaircis, de conversations en conversations avec sa mère retrouvée là, dans les montagnes de Sicile, Silvestro, "joué" par le passé et le présent, se "reconstitue". Il se trouve. Il se trouve et prend conscience du monde dans lequel il se trouve. Il était temps. Car le monde, en cette fin des années trente, est un monde de désespoir, de "non-espérance", et de mort, un monde exsangue, noyé sous la marée noire du fascisme. Il était temps pour Silvestro de réaliser qu'il était un homme en vie. En ce monde de mort, un homme est donc en vie.

Au théâtre, nous voulons aujourd'hui faire ce voyage avec Silvestro. Avec Jean –Marie Frin et Ninon Brétécher, nous retraduirons sur la scène cette CONVERSATION EN SICILE, roman écrit en 1938 par Elio Vittorini et interdit grâce à l'Osservatore Romano, organe officiel du Vatican.

Jean-Louis Benoit

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A travers le retour de Silvestro auprès de sa mère, c'est le retour du "moi" à la pureté des origines que Vittorini se propose de décrire. Le récit s'enracine dans une Sicile miséreuse et souffrante, battue par les vents du désir, par la maladie et la mort, pour mieux souligner le symbolisme de cette descente dans l'au-delà psychique. La vie n'est d'ailleurs que "sourd rêve", "repos dans le non-espoir" ; aux "offenses du monde" ne répondent que les "abstraites fureurs" de l'homme. Les itérations, les allusions magiques créent un rythme envoûtant.

François Livi
Extrait de La littérature italienne contemporaine
PUF 95

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Dans Conversation en Sicile, Vittorini "transcrit la prise de conscience de son malaise devant la guerre d'Abyssinie et la découverte d'une littérature où le réel de l'histoire peut s'exprimer en symboles et en personnages mythes : c'est la célébration d'un retour dans sa Sicile d'enfance, la descente aux Mères et à la Mère, l'itinéraire thérapeutique d'une maladie d'impuissance historique et intellectuelle, la vision d'une humanité où s'opposent privilégiés et "offensés" et où l'Espérance d'un rachat s'accompagne de la foi en un pouvoir modificateur de l'art sur l'histoire humaine. Ce cogito fondateur unissait une fidélité à un type d'écriture "hermétique" et un style dialogué emprunté, assez naïvement, à Sarroyan, ou peut-être aussi à Ramuz, un ton lyrique et réaliste, une charge autobiographique et une abstraction frôlant l'allegorisme, un mythe de l'enfance et celui de la préhistoire ; c'était l'expression d'un "sentiment" profond, de l'équilibre provisoire entre la "tension" lyrique et la "tension" intellectuelle. La portée sociologique du livre est indiscutable. Historiquement, il marque la ligne de partage des eaux avant le "néo-réalisme".

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Conversation en Sicile qui fut écrit en 1937 et 1938, parut en feuilletons, au fur et à mesure de sa rédaction, dans la revue Florentine Letteratura. Celle-ci était une revue trimestrielle tirant à quelques centaines d'exemplaires (moins de mille), et c'est pourquoi la censure fasciste ne faisait guère attention à ce qui s'y publiait. Comme, en outre, il ne fallait pas d'autorisation pour la publication des livres qui avaient auparavant paru intégralement dans la presse périodique, Conversation en Sicile put être publié en volume sans visa du censeur. Ceci permit à un journaliste suisse de dire, dans un journal de Zurich, que le fascisme italien était bien libéral et bien tolérant puisqu'il avait pu permettre la publication d'un livre tel que Conversation en Sicile. Mais c'est seulement par manque de finesse et par ignorance que le fascisme italien avait laissé paraître ce livre. La finesse et la perspicacité étaient, chez nous, le partage de la presse catholique. Et ce fut donc l'Osservatore Romano, organe officiel du Vatican, qui en 1942, dénonçant Conversation en Sicile comme un livre immoral et antinational, en provoqua la saisie. Le livre en était alors à la troisième édition. Deux autres éditions (jusqu'en juillet 1943) furent mises clandestinement en circulation par l'éditeur Bompiani.

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Un homme revient sur sa terre natale, auprès de sa mère. Voyage à reculons dans la vie. Intime et Pur. Un jour, dans le Milan dans les années fascistes, un homme sans amour ni espoir saute dans le train qui le ramènera auprès de sa mère, perdue de vue depuis quinze ans, depuis son départ de Sicile. C’est un voyage à reculons dans une vie, l’inversion du film qui s’emballait et se rapprochait du mot « fin » sans que l’on s’en aperçoive, une reculade qui n’a rien d’une dérobade et s’achève dans un lit d’enfant. Là entre les draps de lin blanc, linceul et robe baptismale, l’homme usé se retrouve et se reprend. 
Jean Genet disait qu’en tout être gît un enfant mort. Le Sicilien Elio Vittorini (1908-1966) prouve que cet enfant bouge encore, qu’il est l’avenir de l’homme. Alors, bien sûr, la femme est proche. Mère, mais pas seulement. Centre, phare, mas de cocagne autour duquel s’enroulent les existences mâles : père magnifique, mari minable et fils enfuis. Un amant de passage aussi, à qui l’on donne l’amour comme le pain. Ce retour au pays natal, Jean Louis Benoit le donne à voir sur l’espace immense de la mémoire. Devant un rideau gris d’abord, étriqué comme l’existence. Un rideau qui s’enfle peu à peu tel le cri du train dans la montagne, telles les voiles gonflées de vent. Puis, de proche en proche, de la même façon que le cœur se dilate sous l’émotion, le plateau s’élargit aux dimensions des souvenirs, de la vérité enfin entrevue, d’un monde carrelé de pierres dorées identique au sol de la cuisine où, sur la table, gît un maquereau frais. 
Jean Marie Frin, fils au bout du rouleau, gris, fripé, froissé, recouvre la gravité du môme qui veut enfin comprendre. Ninon Brétécher, rousse flamboyante, virevoltante et vivace, incarne la liberté, son insolence, son innocence meurtrière. Un drapeau rouge et noir. On rend grâce à Jean Louis Benoit d’avoir élu ce corps glorieux, cette belle plante carnivore pour interpréter la vieille mère de Sicile, brûlée par le soleil et le travail. On le remercie encore d’avoir fait connaître ce récit pur et droit, et de cette manière-là, une manière qui lui va si bien, intime et simple. Si belle. 

Laurence Liban (l’Express)

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Au refus du temps, de la sexualité, de l'âge adulte, correspond l'exaltation de l'enfant. Le mythe du paradis perdu commence avec Leopardi, dont la vie s'est comme arrêtée à dix-sept ans, sans autre possibilité de développement que celle, tout intérieure, de remonter le cours des années à la recherche des premiers souvenirs. Au XXème siècle, apparaissent les héros enfants : dix ans pour Dino de La Maison sur les collines et Cinto de La Lune et les feux , treize ans pour le proustien narrateur du Jardin des Finzi-Contini, quatorze ans pour les garçons des deux chefs-d'œuvre de Moravia (Agostino du récit homonyme et Luca de La désobéissance) et pour Arturo, le héros du très beau roman d'Elsa Morante L'île d'Arthur. Héros enfants, mais surtout mythe de l'enfance : toute la destinée est fixée dans les premières années de la vie. Aux héros adultes, il ne reste qu'à entreprendre le pèlerinage aux sources, comme le protagoniste de Conversation en Sicile de Vittorini, celui de Chronique familiale de Pratolini, celui du Guépard de Lampedusa.

Certes, le thème subit d'importantes variations. Pour Lampedusa, le retour à l'enfance signifie refus de l'histoire, de la révolution, du progrès : le prince Salina quitte Palerme, foyer de la rébellion antibourbonienne, pour Donnafugata, siège d'une éternité immobile et réactionnaire. Pour Vittorini, autre Sicilien, le retour à l'enfance signifie exactement le contraire : non pas régression complaisante à un passé historique condamné, mais plongée dans la nudité de la matrice en vue d'une renaissance de l'homme. Pavese célèbre l'irresponsabilité heureuse du jeune garçon à qui son âge épargne le heurt mortifiant du réel. Moravia et Elsa Morante décrivent, l'un en clinicien l'autre en poète, le trauma du passage de l'enfance à l'adolescence. Mais tous ces écrivains, si différents soient-ils, conçoivent l'épreuve de la vie comme un désenchantement. On ne devient pas un homme : on est précipité dans l'âge adulte à la suite d'une mystérieuse effraction qui profane à jamais un bonheur dont aucune conquête virile ne saurait donner l'équivalent. Pasolini, pour sauver ses ragazzi di vita de la déchéance adulte, les fait mourir au seuil de l'adolescence.*

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"La culture ne nous enseigne pas l'homme, elle nous enseigne tout modestement l'homme cultivé", a dit Malraux, proférant, pour une fois, une parole qui n'était pas creuse.

Où est l'homme ? Existe-t-il ? Comment le retrouver sous les significations de toute espèce dont l'a recouvert la culture bourgeoise occidentale ? Comment le retrouver dans sa qualité pure et nue d'être humain, débarrassé des variations psychologiques et philosophiques auxquelles il a prêté depuis deux mille cinq cents ans d'histoire ? Voilà le problème qui a hanté Vittorini, la raison de ses combats politiques, la flamme secrète qui brûle ses romans. Redécouvrir le contenu simple, immédiat et irréfutable du mot "homme", proposer une littérature où l'homme sans culture et sans éducation bourgeoise, le pauvre, l'affamé, le paria, ne se sente pas étranger, et en même temps défendre ce pauvre, cet affamé, ce paria, contre les idéologies politiques et les totalitarismes modernes qui, sous prétexte de le libérer, ne songe qu'à l'asservir.

Il fallait sans doute un homme de l'Italie du Sud pour entreprendre une pareille tâche. Petit-fils d'ouvriers, fils de cheminot, autodidacte, Vittorini n'aurait peut-être pas réagi avec autant d'intransigeance contre les insuffisances et les impostures de l'"humanisme" s'il n'avait pas été par surcroît sicilien, natif d'une terre où la misère, l'injustice, l'analphabétisme, la faim, s'ils permettent à l'homme de survivre, ne lui ont jamais donné le moyen de s'exprimer. D'autre part, comment oublier que la Sicile est, avec la Grèce, un des berceaux mythiques de la dignité humaine, le lieu où la personne de chacun a été reconnue sacrée ? Sicilien à double titre, comme témoin de la dégradation matérielle de l'homme et comme gardien de la dignité spirituelle, Vittorini pourrait, par certains aspects, être comparé à Camus, cet autre homme du Sud, et, si l'on faisait une géographie du roman contemporain, on soulignerait comment l'idée de rajeunir l'humanisme est venue à des écrivains qui ont vécu le drame des pays sous-développés.

Mais en comparaison de Vittorini, Camus semble avoir eu soif d'assimiler le plus possible et le plus vite possible la culture, la philosophie européenne. Vittorini, par modestie ou par orgueil, bannit les grandes "idées" de son œuvre. Le problème de ses personnages, ce n'est pas de savoir quelle morale adopter, comment vivre en hommes, mais comment subsister, ne pas mourir, comment vivre tout court. La mythologie de ses romans, c'est une mythologie de la faim et du froid. Les héros en sont le charbon, le maïs, les oranges, les anchois, tout le trésor des objets de première nécessité.*

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Cette recherche passionnée de l'homme, dans sa nudité primitive, eut une autre source que le spectacle de la misère du Sud : la dénonciation de la dictature fasciste et de la barbarie nazie. Né en 1908, Vittorini fit partie de la grande génération antifasciste, celle des Pavese, des Moravia, des Carlo Levi. L'homme qu'il voulut redécouvrir et sauver, c'est celui qui persécutait le régime infâme. Est-ce un hasard si son plus beau livre, Conversation en Sicile, écrit en 1937, naquit du contrecoup des premières nouvelles de la guerre d'Espagne ? "J'étais, cet hiver, en proie à d'abstraites fureurs causées, en quelque sorte, par le genre humain perdu." Le narrateur entreprend un voyage dans son île natale, et ce voyage devient peu à peu une enquête sur l'"offense du monde", un catalogue lyrique et mythique, de toutes les douleurs et de toutes les humiliations. *

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* extraits du livre Le Voyage d'Italie de Dominique Fernandez (Plon)

Vittorini craignait que la censure interdise l'édition complète de Conversation en Sicile comme ce fut le cas pour un épisode de "l'œillet rouge".

Les critiques de Conversation des années 1941/1942 focalisaient beaucoup sur l'entretien de la mère avec son fils, certaines condamnant le réalisme d'autres l'absolvant de cette accusation pour la grâce de la valeur cathartique de l'art.

La pornographie était une cause très fréquente de l'intervention de la censure sur les textes littéraires durant le fascisme. Mais bien sûr, la censure était prête à éclater pour d'autres motifs : elle reconnut dans les textes une critique de l'institution (l'armée, l'église), le défaitisme politique, l'extrémisme idéologique, la xénophilie, le catastrophisme, la désobéissance aux impositions mêmes contingentées du régime y compris celles linguistiques et raciales. Par conséquent, les écrivains usaient de précautions même s'ils n'étaient pas en désaccord politique sur le fond avec le régime.

Vittorini, au contraire, fut le seul à écrire, et chercha à faire passer au travers des mailles de la censure un texte considéré comme immoral selon les critères courants de l'immoralité, c'est-à-dire pornographique, extrémiste, désobéissant et antimilitariste. Nonobstant l'autocensure qu'il s'imposa, il parla suffisamment clairement : les tirades sur le "più uomo" et sur la plus grande humanité des "morts de faim" sont des revendications de classe élémentaires.

"Un jour d'automne 42, un télégramme m'arriva m'ordonnant de me présenter à la Fédération Fasciste de Milan pour une communication urgente. Reçu par le secrétaire fédéral, je m'entendis appeler canaille pendant trois quarts d'heure. C'était pour le livre. On me dit que je serai expulsé du parti comme punition pour avoir écrit un tel livre. Mon tour de parler arriva, je répondis qu'on ne pouvait pas m'expulser du parti pour le simple fait que je n'y étais pas inscrit." Elio Vittorini

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Pour obtenir ce qu'il voulait, une société imbécile, matérialiste, athée et pervertie, la judéo-maçonnerie avait besoin d'une littérature médiocre, pornographie, érotique. Cette littérature vint. Elle s'appelait Pitigrilli, Mariani, Guido Da Verone et ainsi de suite. Elle avait besoin de livre comme celui-là qui, en retard mais gaillardement, rivalisait avec les œuvres de ceux-ci. Nous ne le nommons pas uniquement pour ne pas favoriser la clientèle.

Résumons. Un jeune Siracusain, après plusieurs années d'absence du pays natal, retourne revoir sa propre mère quasi oubliée. Deux raisons principales le conduisent à ce retour : un billet à tarif réduit et l'ennui.

En présence de sa mère, le jeune, pour combler la lacune d'une longue séparation (ou long détachement), lui demande ce qu'elle a fait durant son absence et si elle a été dans "les vallons avec quelqu'un", parce qu'il pense- elle n'est pas toujours restée en cuisine. Pour sa joie, cette "vieille…" d'après sa mère, elle a été dans les vallons, et maintes fois, avec plus d'un : avec un va-nu-pieds, un ami… parmi d'autres, s'entend qu'il y avait aussi de la place pour son mari. Comblée la lacune de sa curiosité, le jeune accompagne sa mère rendre visite aux connaissances, lesquels, tant pour rendre grâce au jeune garçon qui les convoite qu'à la femme qui les prie, joyeusement se donnent.

L'auteur, Siracusais, finit sa sale Conversation, en ajoutant – par pudeur ?– une note au volume, dans lequel il avertit que le nom de Sicile est imaginaire et l'a utilisé seulement parce qu'il sonnait mieux que Perse ou Venezuela.

La définition de littérature corruptrice que nous donnons à tel genre de roman, n'est pas pour nous imaginaire ou bien utilisée parce que cela sonne mieux que littérature morale ou éducative.

C'est avec ces œuvres qu'après 20 ans de fascisme, qu'on se prête à faire une grande Italie dans le champ de l'esprit ?

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Vittorini fut arrêté à Milan le 26 juillet 1943 (juste au lendemain de la chute du fascisme). Enfermé dans la prison de San Vittore, il y resta jusqu'en septembre. À sa sortie, sa participation à la Résistance devint active.

Il écrivit des articles pour le journal clandestin "L'unità" de Milan, dirigé par Céleste Negarville. Un feuillet qu'il avait préparé : "le partisan", n'a pas eu l'approbation de l'autorité antifasciste.

Avec la libération, s'ouvrit une nouvelle phase dans la vie de Vittorini. Nouvelle parce que son engagement culturel pouvait maintenant rejoindre une problématique civile et sociale.

En 45, il dirigea pour quelque temps l'édition milanaise de l'Unità. Sortit aussi, le plus engagé de ses romans : "Les hommes et les autres"…

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« Usant des milles registres du dialogue et du récit avec une délicatesse extrême dans un décor aux grands rideaux gris qui modifient à l'envie les volumes, la mise en scène de Jean-Louis Benoît ne se contente pas de transcrire un roman sur le plateau. Elle lui rend son souffle, sa vie profonde ....En accord parfait sans fausse note, les deux comédiens lui donnent chair magnifiquement... » 

 Didier Méreuze La Croix

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