Adam Laloum inaugure le Cycle que consacrent les Concerts du Dimanche Matin cette saison au Dernier voyage de Schubert.
« En concert, j’essaye d’être disponible de corps et d’esprit […] Tout peut être transformé en émotion ». Émotion toujours présente lorsqu’il interroge Schubert et Brahms, deux de ses plus vieux compagnons de route. L’éditeur Schott dut longtemps se mordre les doigts d’avoir refusé les Impromptus D. 935 que l’auteur de La Belle Meunière lui envoya quelques mois avant sa mort. Ils vous apparaîtront peut-être comme les quatre mouvements d’une sonate qui ne dit pas son nom, manière dont les entendait Schumann. Lequel qualifia plutôt de « symphonie déguisée » l’Opus 5 d’un jeune admirateur hambourgeois reconnu comme « l’Être élu ». Et voilà Johannes adoubé à tout juste vingt ans.
LE DERNIER VOYAGE DE SCHUBERT I
Schubert Quatre Impromptus op. posth. 142 D. 935
Brahms Sonate n° 3 op. 5
15, avenue Montaigne 75008 Paris