À partir de la Symphonie n° 21, et jusqu'aux toutes dernières, le lien des œuvres symphoniques de Mozart avec ses opéras est presque constant. Le sens théâtral exceptionnel qui est son apanage est bien sûr déjà présent dans des œuvres antérieures. Mais l'on perçoit dans les symphonies, y compris celles qui sont très courtes et relativement modestes dans leur propos, toutes sortes de tendances, de richesses, d'ambiguïtés, qui forment le matériau vivant de la composition lyrique. Les trois dernières symphonies mozartiennes, au programme de ce concert (n° 39, 40 et 41, dite « Jupiter »), composées en un temps très bref (deux mois de l’été 1788), constituent un monument à part dans l’œuvre du compositeur en raison de la densité exceptionnelle du corpus orchestral et des visées expressives très diverses qu'elles révèlent.
Déroulé :
Symphonie n°39, en mi bémol majeur, K 543
Symphonie n°40, en sol mineur, K550
Symphonie n°41, “Jupiter” en ut majeur, K551
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