Che Malambo

Paris 9e
du 29 mai au 2 juin 2007

Che Malambo

Vibrez au rythme du galop du cheval dans la pampa. Les artistes argentins de ce spectacle vous invitent à une fête rythmique et alternative, sans retenue, sensuelle et puissante. Un spectacle percutant.

Vibrez au rythme du galop du cheval dans la pampa
Malambo
Une perspective française !

  • Vibrez au rythme du galop du cheval dans la pampa

Cette pièce dansée n’a rien à voir avec une quelconque image de folklore largement diffusé encore aujourd’hui en Argentine. Oeuvre de fiction, symphonie rythmique que l’on peut rencontrer de l’autre côté, l’idiome en est le Zapateo. Toujours, l’homme a frappé la terre pour ses peines, pour ses joies. La première codification provient de l’Inde, région de Kerela. Nombreux dans le monde sont les territoires qui l’ont pratiqué. Aujourd’hui, nous avons pensé le Zapateo avec l’ambiance de l’Argentine, pays ami.

Une danse, un rythme, une expression humaine, le Malambo accompagnait le gaucho solitaire de la pampa. Toujours influant dans l’Argentine d’aujourd’hui à côté de la Milonga et de son tango, et sans oublier la Pena toujours très en vogue à Buenos Aires, ce folklore a réussi non seulement à survivre en plein XXème siècle, mais à s’enrichir constamment et à se perpétuer chez les fils d’immigrants. Les pratiquants sont très nombreux, certains brillants. Ils rivalisent de virtuosité en frappant les Zapateados. Ils battent la mesure et rythme le galop avec le Bombo, tambour intense, et font tourner les Boleadores de façon vertigineuse.

Les artistes regroupés pour Che… Malambo ! vous invitent à cette fête rythmique et alternative, sans retenue, sensuelle et puissante. Une heure intense de musique et de danse, servis par des artistes dont le talent et la complicité assurent le succès. Durant le spectacle, ces 13 artistes nous communiquent avec véhémence leur passion et leur énergie. Un spectacle percutant.

  • Malambo

À l’origine, c’est une danse individuelle, exclusivement masculine. Le Gaucho solitaire qui descend rarement de sa monture - sur laquelle il vit, il dort, il mange - exprimerait ainsi sa vigueur. Sans doute extériorise t-il ce qui sans fin lui passe à travers le corps : le rythme de son cheval. Selon Pedro Berruti, dans son « manuel de Danses Natives », le mot Malambo serait le nom du quartier africain d’une ville péruvienne.

Le mélange des genres faisant toujours bien les choses, tous les immigrants, volontaires ou non - africains, slaves, latins, anglo-saxons et certainement quelques autochtones - auront eu à cœur de mettre leur pierre à l’édifice, à cette manière si particulière et fougueuse de danser qui s’est popularisée au début des du 19ème siècle en Argentine.

Deux styles essentiellement prédominent : « El Brio del Norteno » et « La Elegancia del Sureno ».

El Norteno - Le Nord
Caractérisé par sa puissance, son agilité et sa dextérité, soutenu par une force naturelle traduite rythmiquement par les bombos (tambours argentins) pour une cavalcade débridée et sauvage. Les bottes des danseurs sont hautes, d’un cuir épais, aux talons imposants pour des zapateados puissants.

El sureno - Le Sud
Contraste avec le nord par sa puissance soutenue. L’interprète doit faire preuve d’ingéniosité et de souplesse laissant de côté l’exubérance explosive pour une intériorité grave et solennelle. Le danseur porte les bottes légères de potro : le jarret du poulain est dépouillé, la peau enfilée à même la jambe, les orteils restent à l’air. Si les pieds sont nus, le sol sera frappé avec la même intensité.

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  • Une perspective française !

Le spectacle s’intitule Che... Malambo ! (oui, avec un accent sur le ô pour une prononciation à la française !). Cet accent pourrait sembler ridicule sur le nom d’une danse si typique ici à Buenos Aires et aussi populaire que le Tango.Bien entendu, il y a une explication, ce spectacle étant l’idée originale de Gilles Brinas. Danseur et chorégraphe, il a travaillé avec Georges Skibine et Maurice Béjart, à la Scala de Milan et à l’Opéra de Lyon ainsi qu’avec de nombreux autres chorégraphes et compagnies non moins prestigieux.

Comme bon nombre d’étrangers qui tombent sous le charme du tango, Gilles Brinas, lui, est tombé en extase devant le Malambo. Ce divertissement spectaculaire s’est révélé à lui, non pas au cours d’un voyage en Argentine, mais… au Lido de Paris, le spectacle état magistralement interprété par une compagnie argentine en tournée.

Les rythmes primitifs, les trépignements endiablés, la vitalité masculine superbement affirmée, le niveau de technicité et les compétences requises furent pour Gilles Brinas une découverte exceptionnelle, unique, en tout point différents des nombreux spectacles qu’il avait pu voir jusqu’alors.

Les événements de la vie suivent leur cours, puis un beau jour, Gilles Brinas convaincu est déterminé à mieux connaître cette danse qui l’avait séduit corps et âme. Il s’envole pour Buenos Aires. Son premier séjour s’avère infructueux. Enfin, il rencontre le chorégraphe Gustavo Molajolli, qui fut préalablement danseur au Teatro Colon, et c’est grâce à ce dernier qu’il entre en relation avec Nydia Viola, directrice du Ballet National, dont la compagnie est l’une des plus applaudies dans tout le pays.

Avec la participation de quelques danseurs de la troupe, Nydia Viola, Christian Vatimo, Fernando Matoso qui se chargèrent de chorégraphier les pas, Gilles Brinas se lance dans la création d’une suite de tableaux. Il engage ensuite des danseurs qu’il fait venir de Formosa, Tucuman, Cordoba, Mar del Plata et Buenos Aires pour fonder une compagnie, dont chaque apparition sur scène est longuement ovationnée.

Est ce parce que le Malambo est une danse vibrante qu’elle est parfois comparée aux danses de claquettes, dans sa version brute, variée et captivante de nos cousins de l’hémisphère nord ? Alors que les claquettes sont accompagnées d’une kyrielle de sonorités, la base instrumentale du Malambo est produite par le son gras et retentissant du Bombo legüero - tambour en bois et en peau - et par les sonorités provenant de l’utilisation subtile des baguettes. Dans les mains du musicien expérimenté, cet instrument à percussion fait résonner un ensemble de sons insoupçonnés.Même lorsqu’une seule note est jouée, le percussionniste parvient à la décliner en une harmonie de sons courts mais non moins toniques. La partie visuelle du spectacle est assurée par une gestuelle élaborée, des figures effectuées avec brio, à la fois au travail collectif et en solo.

Un autre aspect spectaculaire complète le spectacle : les ponchos virevoltent, le tambour bat son rythme avec une redoutable précision digne de Stomp ou Choque Urbano et l’inconcevable maniement des boleadoras donne l’étrange impression que des hélices sortent de la main de celui qui les font tournoyer.

Le point essentiel reste incontestablement la danse. Chaussés habituellement de bottes, les danseurs l’exécutent parfois pieds nus ; les trépignements deviennent alors des martèlements sourds. Par intermittence, sans support musical d’aucune sorte, le tempo est restitué par la grâce et la puissance incarnées des corps se mouvant au gré d’une symphonie de rythmes. Aucun décor, aucun accoutrement, seule une tenue sobre ; les lumières parfaitement adaptées font le reste.

Et si vous n’êtes jamais entré à l’Empire, vous découvrirez un théâtre art déco des plus attrayants, ainsi que des fresques fraîchement mises à nu.

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Sélection d’avis du public

Che Malambo: extraordinaire Le 1er juin 2007 à 15h52

ça vaut vraiment le coup, c'est très impressionant, très original, et on rentre vite dans le rythme! bravo!

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Che Malambo: extraordinaire Le 1er juin 2007 à 15h52

ça vaut vraiment le coup, c'est très impressionant, très original, et on rentre vite dans le rythme! bravo!

Informations pratiques

Casino de Paris

16, rue de Clichy 75009 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Pigalle Restaurant Saint-Lazare Vestiaire
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  • RER : Haussmann Saint-Lazare à 386 m
  • Bus : Trinité à 152 m, La Bruyère à 226 m, Gare Saint-Lazare à 393 m
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Plan d’accès

Casino de Paris
16, rue de Clichy 75009 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 2 juin 2007

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