Caligula

Caligula est empereur de Rome. La mort de sa soeur et maîtresse le force à constater avec effroi que même la pire des douleurs ne dure pas. Ne trouvant plus de sens à la condition humaine, il sombre dans la folie : il va utiliser son pouvoir à s'égaler aux dieux. Il entraîne alors toute sa cour dans une danse macabre, jouant avec la vie et la mort de ceux qu'il tient entre ses mains, rencontrant pourtant sur son passage la résistance d'une poignée d'opposants déterminés.
  • La danse macabre de Caligula

Caligula est empereur de Rome. Autour de lui ses conseillers, sa maîtresse, son bouffon, son amant, ceux qui se disent ses amis. La mort de Drusilla, sa soeur et maîtresse, le force à constater avec effroi que même la pire des douleurs ne dure pas. Ne trouvant plus de sens à la condition humaine, il sombre dans la folie : il va utiliser son pouvoir à s'égaler aux dieux. Il entraîne alors toute sa cour dans une danse macabre, jouant avec la vie et la mort de ceux qu'il tient entre ses mains, rencontrant pourtant sur son passage la résistance d'une poignée d'opposants déterminés.

« Non, Caligula n'est pas mort. Il est là, et là. Il est en chacun de vous. Si le pouvoir vous était donné, si vous aviez du coeur, si vous aimiez la vie, vous le verriez se déchaîner, ce monstre ou cet ange que vous portez en vous. Notre époque meurt d'avoir cru aux valeurs et que les choses pouvaient être belles et cesser d'être absurdes. Adieu, je rentre dans l'histoire où me tiennent enfermé depuis si longtemps ceux qui craignent de trop aimer. » Albert Camus, à propos de Caligula

Par la compagnie Art Maniac.

  • Trois questions au metteur en scène

Qu’est-ce qui vous a donné envie de travailler ce texte avec la compagnie ART MANIAC ?
Le Caligula d’Albert Camus est un texte qui a souvent et pour beaucoup une consonance de répertoire « classique », cependant il ne faut oublier qu’il a été écrit durant les plus sombres années du 20ème siècle. Ainsi le personnage de Caligula, dans sa folie et ses dérives profondément humaines, fait plus que jamais écho. Il symbolise des générations qui par revendication de liberté et de progrès retournent leur propre logique contre elles-mêmes, assumant pourtant envers et contre tout les conséquences de leurs actes, pour « la beauté du geste ». C’est l’idéologie de l’esthétisme et de la pureté de l’intention qui prend le pas sur l’instinct de survie…Il a ainsi été particulièrement intéressant de mettre en scène une troupe de jeunes comédiens autour d’acteurs plus murs sur la base de ces réflexions, car il m’apparaît dans ce texte que le dialogue entre les générations, et le questionnement d’une possible communication entre elles, est un des ressorts fondateurs de la réussite ou de l’échec de la condition humaine.

Quel est le parti pris de votre mise en scène ?
Cette mise en scène est principalement construite au service du texte de Camus. Comme peu d’auteurs contemporains, il me semble que ses mots font sens par eux-mêmes quand on prend le temps de les écouter. Il était important de leur laisser un espace de liberté, et c’est ce que j’ai essayé de mettre en oeuvre avec un plateau entièrement blanc et un décor épuré, le tout seulement mis en relief par des ambiances lumière les plus nuancées possibles. Les comédiens peuvent ainsi habiter et incarner sans artifice la poésie et la modernité de Camus.

Vous mettez plus de femmes en scène que Camus ne le prévoyait… comment l’expliquez-vous ?
C’est effectivement une question centrale. Il me semble important de souligner que dans la révolte ou dans la conformité face à toute construction sociale, les femmes ont toujours été actrices sinon visibles, à l’image des « patriciennes » dont la féminité renforce de façon presque surprenante la crédibilité des opposants de Caligula. Mais plus encore je perçois le personnage de Caligula au travers du prisme des femmes qui gravitent autour de lui. Car dans la recherche d’impossible dont il est question ici et ailleurs, les femmes, qu’elles soient mères, maîtresses ou collègues, sont tour à tour instrument, caution, ou fondation de ses errements. Sans miroir, plus de perspective. La solitude qu’il pense connaître prend tout son sens quand il efface le dernier regard au visage de la femme qui n’existait certes que par lui, mais qui continuait pourtant à le faire exister malgré lui.

Sélection d’avis du public

Caligula Le 26 juin 2011 à 19h18

texte magnifique et puissant d albert camus, servi par une mise en scene remarquable rythmée et tout simplement belle , des fonds sonores bien choisis servent l emotion déjà au rdv , ponctuee par quelques excellents traits d humour , parlant a tous de la vie et de liberté aucun risque de s ennuyer aucun aspect macabre on est passionne du début a la fin il faut decouvrir

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Caligula Le 26 juin 2011 à 19h18

texte magnifique et puissant d albert camus, servi par une mise en scene remarquable rythmée et tout simplement belle , des fonds sonores bien choisis servent l emotion déjà au rdv , ponctuee par quelques excellents traits d humour , parlant a tous de la vie et de liberté aucun risque de s ennuyer aucun aspect macabre on est passionne du début a la fin il faut decouvrir

Informations pratiques

Petit Saint-Martin

17, rue René Boulanger 75010 Paris

Gare de l'Est Grands boulevards République
  • Métro : Strasbourg - Saint-Denis à 197 m, Jacques Bonsergent à 323 m
  • Bus : Porte Saint-Martin à 64 m, Strasbourg - Saint-Denis à 255 m, Porte Saint-Denis à 279 m, Jacques Bonsergent à 320 m, Arts et Métiers à 380 m
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Plan d’accès

Petit Saint-Martin
17, rue René Boulanger 75010 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 2 juillet 2011

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