Caligula

Marseille (13)
du 31 mars au 4 avril 2009

Caligula

CLASSIQUE Terminé

Caligula, jeune empereur romain, réalise à la mort de Drusilla, sa sœur et maîtresse, l’absurdité de la condition humaine. Dès lors, obsédé d'impossible, il tente d'exercer, par le meurtre et la perversion systématique de toutes les valeurs, une liberté et un pouvoir absolus. Il se révèlera un tyran redoutable…

L'histoire
Notes de l'auteur
Note du metteur en scène
La presse

  • L'histoire

Caligula, jeune empereur romain, réalise à la mort de Drusilla, sa sœur et maîtresse, l’absurdité de la condition humaine. Dès lors, obsédé d'impossible, il tente d'exercer, par le meurtre et la perversion systématique de toutes les valeurs, une liberté et un pouvoir absolus. Il se révèlera un tyran redoutable…

Par la Compagnie Uppercuthéâtre.

  • Notes de l'auteur

« Caligula est l'histoire d'un suicide supérieur. C'est l'histoire de la plus humaine et de la plus tragique des erreurs. Infidèle à l'homme, par fidélité à lui-même, Caligula consent à mourir pour avoir compris qu'aucun être ne peut se sauver tout seul et qu'on ne peut être libre contre les autres hommes. » Albert Camus – Théâtre, 1944.

Empereur romain du Ier siècle, Caligula fut très populaire du fait de sa politique libérale. Mais il sombra dans une folie cruelle qui ensanglanta les dernières années de son règne. Camus a voulu le présenter comme « un tyran d’une espèce relativement rare, je veux dire un tyran intelligent, dont les mobiles semblent être à la fois singuliers et profonds. » (Albert Camus - 1958).

Caligula est un monstre attachant. Chacun a ses raisons de le détester ou l’aimer. Il peut susciter admiration, enthousiasme, amour. Il répand la terreur et fait régner la justice. Une justice absolue, tel un dieu. Il a le pouvoir d’aller au bout de chaque chose, de chaque élément ; il cherche l’absolu en toute situation. Il soulève des haines féroces pour certains, pour d’autres une sorte de mansuétude liée, soit à l’amour qu’on lui porte, soit à de la compassion. Il inspire la peur tant son pouvoir est total et sa cruauté sans limites.

Camus met l’accent sur l’aspect politique de ce pouvoir. Caligula n’est pas seulement un être abject, il est le fruit d’un certain pouvoir. C’est justement ce pouvoir qui est critiqué. « Caligula est le seul à ma connaissance, à avoir tourné en dérision le pouvoir lui-même ». (Albert Camus - 1958)

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  • Note du metteur en scène

"La rencontre avec cette œuvre me semble nécessaire aujourd’hui. Nécessaire parce qu’elle pose les questions de notre temps, de notre siècle qui n’en finit pas de ne pas commencer. Comme Shakespeare, Camus a quelque chose d’universel dans son goût pour l’Humain. Ayant refusé la politique, dans le sens partisan et dogmatique, Camus sera un créateur. Le théâtre et la littérature seront son engagement dans le monde. (Prix Nobel de littérature, en 1957, pour avoir mis en lumière « les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes »).

Il n’y a pas, a priori, de réponse philosophique à trouver dans Caligula, mais un questionnement permanent, celui de l’homme devant sa propre humanité. L’actualité de Caligula est évidente. Elle pose une question essentielle : comment peut-on être libre ?

Jean Vilar disait de Caligula : « Le public désire, attend cela. ». Et Camus : « Caligula est une pièce d’acteur et de metteur en scène. » Nous avons essayé de ne pas les faire mentir…

Laurent Ziveri

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  • La presse

"Époustouflant Caligula […] qui transcende ici la pièce d’Albert Camus […] Le texte est beau, d’une étonnante actualité. Les acteurs le portent de façon magistrale." Var Matin, juillet 2006.

"Un spectacle à la fois juste et magistral." La Provence, janvier 2007.

"Le splendide traitement théâtral, à la limite du fellinien." La Marseillaise, janvier 2007.

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Informations pratiques

Gyptis Théâtre

136, rue Loubon 13003 Marseille

Spectacle terminé depuis le samedi 4 avril 2009

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Spectacle terminé depuis le samedi 4 avril 2009