Récits croisés de deux légendes de l’Ouest, capturées dans leur intimité, Calamity/Billy investit le champ du théâtre musical. Le metteur en scène Jean Lacornerie et le directeur musical Gérard Lecointe rassemblent le chanteur Bertrand Belin, la soprano Claron McFadden, les Percussions Claviers de Lyon et un violon pour nous faire revivre les grandes heures du western américain.
Comme beaucoup de figures historiques érigées en mythes, on parle souvent de Calamity Jane et de Billy the Kid sans vraiment connaître autre chose que ce qui reste gravé dans notre imaginaire collectif. À ce titre, la frontière entre mensonge et vérité se déplace en permanence, au gré de témoignages plus ou moins saugrenus et autres fragments de récits en trompe-l’oeil.
Afin de nous faire entrevoir le versant intime de ces deux héros, auxquels il voue une tendresse infinie, Jean Lacornerie fait se croiser textes - Calamity Jane, lettres à sa fille et Les OEuvres complètes de Billy the Kid de Michael Ondaatje - et compositeurs, Ben Johnston, maître américain de la musique microtonale et l’anglais Gavin Bryars. Au programme de ce diptyque musical : une pièce pour voix interprétée par la soprano Claron McFadden, ainsi qu’une oeuvre qui joue sur les contrastes vocaux entre Bertrand Belin, au timbre grave et profond, et la volcanique soprano.
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