- Témoignages de Français d'Indochine
Avril 1956, Louise 9 ans, fait escale avec sa famille au C.A.R.I : Centre d'Accueil des Rapatriés d'Indochine, dans le Lot-et-Garonne. 59 ans plus tard, sa mère vit encore dans cet ancien camp militaire. C'est sa vie au Vietnam qu'elle nous raconte, son arrivée à Sainte-Livrade-sur-Lot et son adaptation à la France.
« Pour écrire, je me suis inspirée des témoignages de ces Français d'Indochine. J'ai essayé de coller au plus près à leurs réalités. Les prénoms, ont été choisis au hasard : Louise n'existe pas mais elle existe en chaque enfant du C.A.F.I. J'ai été accompagnée tout au long de ma recherche par Pôleth Wadbled, sociologue, avec qui nous avons échangé autour de cette histoire de rapatriés d'Indochine et du C.A.F.I. Elle a apporté des éléments de réponse qui ont nourri ce texte tout en préservant l'anonymat des personnes. Un anonymat qui tout en effaçant les récits singuliers m'a permis de révéler une situation générale car nombre d'expériences ont été vécues, partagées par une pluralité, les rendant, de ce fait, emblématiques d'une situation globale. Ce que je cherchais à exprimer. »
Vladia Merlet
« Cafi est un grand coup de coeur, c’est un théâtre altruiste qui cherche le progrès de l’homme sans effet, ni esbroufe. Georges Bigot croit que le théâtre peut faire évoluer les mentalités et nous lui donnons raison. Sa mise en scène est discrète et tout en nuance et subtilité. Il sert cet art total avec talent. L’auteure et comédienne Vladia Merlet est tout simplement prodigieuse. Il est important de voir non pas un spectacle, mais ce que peut faire le théâtre quand il donne le meilleur de lui-même. » Dashiell Donello, Un Fauteuil pour l'Orchestre
« Ce soir-là, dans la salle du Théâtre de l’Opprimé, il y avait des anciens du CAFI, qui venaient écouter leur histoire, bouleversés par tant de vérité passée sur la scène. En sortant du théâtre, ils disaient : « Tout ce qu’elle dit est vrai. » Un vrai moment de théâtre, qu’on aimerait voir et revoir sur les scènes de France. » Bruno Tackels, Mouvement
« Le concours d’une musique soignée, au service du jeu, d’une scénographie superbement sobre, d’une lumière tout en finesse, sous l’orchestration générale de Georges Bigot, donne naissance à un instant de grâce inoubliable. » Paul Barthe, Théâtrorama
« Ce spectacle-hommage à ces oubliés de l'histoire est bouleversant : il informe mais évoque aussi tous les exils. Il faut - vite - aller le voir. » Béatrice Picon-Vallin, Le Théâtre du Blog
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