C’était moi

du 8 janvier au 23 février 2008
1h25

C’était moi

L'alcool, l'amour et la jeunesse. C'était moi raconte l'éternelle histoire de ces pauvres êtres humains, persuadés qu'à partir du lendemain, ils vont pouvoir enfin se reprendre en main.
  • L'alcool, l'amour et la jeunesse

L'alcool : quand on en est arrivé à ne plus pouvoir s'en passer. Quand on se l'administre comme une sorte de médicament pour tenter d'oublier même, que l'on en prend un peu trop souvent.

L'amour : quand on se risque à le repousser, simplement pour vérifier s'il est bien disposé à revenir, ou s'il va s'émietter déjà.

La jeunesse : lorsqu'il faut se contenter de la regarder passer sur le trottoir d'en face et qu'elle fait mine, alors, de ne plus vous reconnaître.

C'était moi met en scène une femme intelligente et (encore) tout à fait charmante, qui boit en cachette et se détruit avec docilité, exactement comme si elle obéissait à un méchant destin. Une femme - Mona - dont on va suivre les derniers jours, avant qu'elle n'aille se tuer en voiture, la nuit, alors qu'elle désirait simplement dissimuler, loin de sa réputation, des bouteilles vides dans des conteneurs pour verre usagé.

C'était moi raconte l'éternelle histoire de ces pauvres êtres humains, persuadés qu'à partir du lendemain, ils vont pouvoir enfin se reprendre en main. "Mais en attendant… juste une fois ! Encore une dernière petite fois !"

Bien que l'alcool mine chaque scène de cette pièce, personne pourtant n'ose en parler. Toute une pièce à propos de quelque chose que l'on ne peut pas nommer ! C'est ce non-dit, ce voile opaque imposé par "la victime" elle-même, qui m'a semblé être beau, poétique, drôle et tragique ; en un mot : théâtral.

Jean Bois

  • La presse

« Un spectacle bouleversant et cocasse, plein de poésie. » Le Nouvel Observateur

« C'est la vie qui palpite à fleur de texte. »

« Il y a une légèreté de piste dans la manière de Jean Bois qu'il écrive, dirige ou joue… C'est simple et douloureux comme l'existence. » Le Figaro

« La pièce brille par les vertus littéraires de dialogues serrés, incisifs. C’est joué avec une belle intelligence. » L'Humanité

« La pièce dégage un charme constamment sur le fil, entre drame et comédie. L'ironie grinçante perce toujours. » JDD

« Un beau portrait de femme »

« Un régal, du bon Bois dont on aime se chauffer. » Figaroscope

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Spectacle terminé depuis le samedi 23 février 2008

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