Hermione Lebeau adule David Bowie, son chanteur préféré. Jusqu’au jour où elle est appelée pour une mission particulière : donner une conférence sur son idole…
Depuis toujours, Hermione Lebeau adule David Bowie, son chanteur préféré. Dans son espace secret, elle fantasme, l’imite, lui parle. Jusqu’au jour où elle est appelée pour une mission particulière : donner une conférence sur son idole…
Jusqu’où cette passion conduira Hermione ?
Je veux plonger le spectateur au cœur de l'œuvre que fut celle de David Bowie. Tout le monde a déjà au moins entendu une fois ce nom, a déjà dansé sur Let's Dance ou Modern Love, a entendu les premières notes de Ashes to ashes. Il s'agit ici d'une exploration plus poussée, qui ne se limite pas aux cheveux rouges de Ziggy Stardust. David Bowie ce sont les personnages qu'on lui connait : Major Tom, Ziggy Stardust, The Thin White Duc, Aladin Sane, tous mis en scène pour servir sa musique. Des personnages qu'ils faisaient mourir pour renaître différent. Ainsi, il a fait de sa carrière un terrain de créativité sans limite, portant au plus haut l'art de la mise en scène et se définissait lui-même comme un acteur.
Sous ses masques se cache un aspect plus inquiétant la folie, un des thèmes principaux de son œuvre. Caractérisée par le besoin de s'écarter de soi-même, par la nécessité de se cacher pour échapper au vide de sa propre existence. Sa première identité fictive étant celle de David Bowie, balayant son patronyme : David Jones. Dès le début de sa carrière le ton était donné : il ne cessera de ressusciter et de se réincarner. De cette expérimentation sans fin découle le génie de Bowie. Qui était réellement David Jones ? Que représentaient ses alter-egos? Comment a-t-il mêlé avec autant d'adresse l'art de la mise en scène et la musique.
En partant de l'admiration que j'ai pour lui, j'ai voulu créer un personnage dévoré par la passion et mettre en lumière le fanatisme à son paroxysme, la folie dévastatrice. Ce projet émane d'un simple fantasme: celui d'être un génie, non pas pour un quart d'heure comme le disait son ami Andy Warhol : « à l'avenir, chacun aura droit à son quart d'heure de célébrité mondiale » mais le temps d'un spectacle. Et de donner envie au public d'écouter ou de réécouter l'artiste.
Laura Segré-Cénat
Très belle approche du Starman et de toutes ses personas par cette jeune actrice qui nous l'évoque bravement dans la peau d'une fan névrotique dans laquelle tous les fans se reconaissent forcément un peu. Marrant pour quelqu'un d'aussi jeune que d'avoir autant d'attaches émotionnelles sur un personnage éloigné d'elle de plusieurs générations. Elle se sors bien des chansons a capella ou en playbacl chantées juste tant par l'émotion que la technique.
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Très belle approche du Starman et de toutes ses personas par cette jeune actrice qui nous l'évoque bravement dans la peau d'une fan névrotique dans laquelle tous les fans se reconaissent forcément un peu. Marrant pour quelqu'un d'aussi jeune que d'avoir autant d'attaches émotionnelles sur un personnage éloigné d'elle de plusieurs générations. Elle se sors bien des chansons a capella ou en playbacl chantées juste tant par l'émotion que la technique.
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