Bien des choses

du 5 au 30 mars 2013
1h30

Bien des choses

Partez en vacances avec François Morel et Olivier Saladin et leurs lettres du front de la société des loisirs. Un humour souvent tendre, parfois mordant, qui s'amuse de ce besoin irrépressible de changer de décor.

« J'ai pensé ça comme des dessins d'humour, des vignettes, quelque chose dans le style d'un Chaval, par exemple. »

  • Les Rouchon écrivent aux Brochon

« Pensées d'Alexandrie » , « Bises du Caire » ... C'est l'été. Ils ont pris leur voiture, roulé dans des autocars, volé dans des avions et visité appareil photo en bandoulière quelque contrée lointaine hérissée de monuments et autres « choses à voir » , telles l'Égypte, la Grèce, l'Inde ou le Bordelais.

Alors comme ils s'ennuient un peu loin de leur home sweet home, les Rouchon écrivent aux Brochon et réciproquement - on est polis tout de même ! Ils s'envoient des cartes postales pas piquées des hannetons.

Dans ces lettres du front de la société des loisirs, François Morel en « moqueur mélancomique » s'amuse avec un humour souvent tendre, parfois mordant, de ce besoin irrépressible de changer de décor pour finalement lorgner d'un oeil lassé les pyramides et tous ces siècles qui vous contemplent en songeant au repas du soir (le vin y est gratuit et à volonté) et aux amis restés au pays.

En plus, rien n'est pareil sous ces lointaines latitudes, il fait trop chaud, la climatisation du car fonctionne mal et il y a ces enfants pauvres qui vous réclament « un sou, une bouteille de Coca-Cola ou un sourire » . Mais comme disent nos voyageurs : « Malheureusement, on ne peut pas donner à tout le monde » .

  • Entretien avec François Morel

Les Ronchon, les Brochon, ça sonne un peu Bidochons… Qui sont ces gens qui s’écrivent des cartes postales depuis leurs lieux de vacances ?
François Morel : J’ai surtout pensé ça en termes de situations, de moments, de vignettes, plutôt qu’en termes de personnages. Je crois que ces gens ressemblent un peu à tout le monde finalement. C’est quelque chose qui parle de nos vies. On n’est jamais content, on voudrait toujours être ailleurs et, une fois ailleurs, on est déçu. Alors, ces gens sont loin de chez eux quelque part en vacances et, au fond, ils s’ennuient et ne pensent qu’à ce qui se passe là-bas, c’est-à-dire d’où ils viennent. Ils ont lu dans le guide que c’était beau mais au fond c’est la vie de Martine qui n’a toujours pas de fiancé qui les intéresse. J’ai pensé ça un peu comme des dessins d’humour. C’est ironique, méchant mais il y a aussi une dimension mélancolique.

Comment est né ce spectacle ?
F. M. :
J’avais envie de faire quelque chose autour de la carte postale avec Yolande Moreau que Tilly aurait mis en scène. Puis j’ai pensé à Micheline Presle, mais elle n’était pas disponible. Finalement, on a fait des bouts d’essais avec Olivier Saladin et là on s’est aperçu que ça fonctionnait très bien. Alors on a creusé la chose, on l’a développée. Au départ, on se contentait de lire des cartes postales et puis on s’est mis à improviser à partir de là.

Ce sont des textes courts…
F.M.  : Oui, c’est l’avantage des cartes postales. C’est un format qui me va bien. Moi, je suis plutôt un laconique. J’aime bien cette forme ramassée qui permet d’en dire beaucoup quand même. J’ai toujours écrit comme ça des textes courts, des sketches. Les Habits du dimanche, mon premier spectacle en solo, c’est un peu à part finalement. Mais les chansons que j’écris c’est aussi un format court. Peut-être qu’il est plus facile de faire rire avec ce genre de forme. Parce que quand j’écris j’ai, au fond, plutôt tendance à être mélancolique alors que dès que je suis sur scène j’adore faire rire. Au fond, je suis, pour reprendre le néologisme de Guy Bedos, un « mélancomique ».

  • La presse

« Il y a « bien des choses » dont on ne se lasse pas et ce spectacle en fait partie. Et puis quel plaisir de regarder ces deux incroyables artistes faire de la haute voltige sur ce fil fragile qui passe de l'humour à la poésie. » Pariscope

«Entre lecture de cartes postales et interprétation de saynètes saugrenues, François Morel et Olivier Saladin déploient toutes les facettes de l’humour qui a fait leur succès. Avec, bien sûr, de beaux éclats de tendresse. » La Terrasse

« Une heure quinze de pur bonheur avec deux artistes de grand talent et de générosité rayonnante. » Le Figaro

« Ils sont épatants ! » Le quotidien du médecin

« Enlevé, drôle, cocasse ! » A Paris Hebdo

« Avec un regard décalé amoureux et caustique les Morel Saladin savent nous faire rire. A voir pour s’esclaffer de bon coeur ! » Paris Capitale

« Les deux comédiens se livrent a un numéro d'hilarité publique fort communicatif. Par les temps qui courent, cette heure d'humour proposée par Morel et Saladin s'avère fort précieuse. » Sud-Ouest

« Les deux comédiens inventent un dialogue d’une tendresse, d’une simplicité, d’une drôlerie folle. » TSF

« François Morel est un désopilant clown blanc. Olivier Saladin est génialissime au point d'émerveiller son vis-à-vis. » Froggy's delight

Sélection d’avis du public

Bien des choses Le 31 octobre 2009 à 22h19

Fous rires assurés. Pleins de subtilités, d'émotions et d'ironies. A voir absolument. Du bon François Morel (comme d'hab.) avec la formidable complicité de Monsieur Saladin.

Bien des choses Le 25 novembre 2007 à 09h42

Une idée de base efficace. Des comédiens qui savent (passer du jeu à la lecture la plus simple, aprécier le temps de la représentation, le rapport au spectateur...) Petite bulle d'air au milieu de nos spectacles post-dramatiques hantés de déréliction. Merci Messieurs.

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Bien des choses Le 31 octobre 2009 à 22h19

Fous rires assurés. Pleins de subtilités, d'émotions et d'ironies. A voir absolument. Du bon François Morel (comme d'hab.) avec la formidable complicité de Monsieur Saladin.

Bien des choses Le 25 novembre 2007 à 09h42

Une idée de base efficace. Des comédiens qui savent (passer du jeu à la lecture la plus simple, aprécier le temps de la représentation, le rapport au spectateur...) Petite bulle d'air au milieu de nos spectacles post-dramatiques hantés de déréliction. Merci Messieurs.

Informations pratiques

Pépinière Théâtre

7 rue Louis Le Grand 75002 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Opéra
  • Métro : Opéra à 185 m, Pyramides à 342 m
  • Bus : Petits Champs - Danielle Casanova à 99 m, Opéra - 4 Septembre à 116 m, Opéra - Rue de la Paix à 208 m, Opéra à 254 m, Sainte-Anne - Petits Champs à 313 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Pépinière Théâtre
7 rue Louis Le Grand 75002 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 30 mars 2013

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