Bellydance superstars

Venez découvrir ou redécouvrir l'art de la danse du ventre illustré par 11 danseuses qui rivalisent de beauté et d'élégance.. Un show bourré d'énergie, insufflant une électricité communicative à tous les spectateurs...

A l’origine de cet engouement récent, un homme : Miles Copeland, mentor de la musique rock depuis plus de trente ans, dont le nom est lié à une longue liste d’artistes prestigieux : The Police, R.E.M.,The Bangles… et ex-manager de Sting. C’est d’ailleurs en cherchant à créer une fusion pop rock et oriental pour son artiste, qu’il fait plus ample connaissance avec la musique orientale.

En quelques mois seulement, il découvre ou redécouvre cette tradition ancestrale du Bellydancing, son influence et son actualité, ne serait ce que sur le territoire américain.

Des milliers de jeunes filles, pas nécessairement d’origine orientale, s’exercent à cet art qui remonterait à l’Egypte du14ème siècle et peut être plus loin encore, si l’on en croit les dessins retrouvés dans des cavernes datant de 5000 ans avant notre ère. En ce temps là, cette danse plus habillée, était sans doute moins liée à la notion de divertissement que celle de féminité ou de fertilité, l’exercice musclant le ventre des femmes destinées à enfanter.

Miles Copeland réalise également pendant sa recherche qu’il existe des centaines d’écoles de Bellydancing à travers le pays. Dans ces écoles se retrouvent des femmes qui veulent apprendre l’art de cette danse ou encore l’utiliser à des fins plus sportives, tendance aérobic, puisque les bienfaits sont nombreux : éliminer la cellulite, muscler la hanche, éviter les problèmes de dos, améliorer la souplesse de la hanche et du corps en général, sans compter les effets sur le stress. D’où l’idée de Copeland de créer deux troupes, les Bellydance Superstars et Desert Roses (ainsi nommées d’après la chanson de Sting). Les danseuses, qui rivalisent toutes de beauté et d’élégance, viennent de tous les coins des Etats-Unis, et affichent, malgré leur jeunesse, une expérience et un professionnalisme de premier ordre.

Elles portent des noms chantant et évocateurs : Suhaila, Rania, Jillina, Ansuya, Amar, mais cet univers de mille et une nuits n’est pas de tout repos : un travail quotidien acharné génère un show bourré d’énergie, insufflant une électricité communicative à tous les spectateurs, quelque soient leur origine, leur age et leur connaissance de la tradition orientale.

Copeland semble avoir déjà gagné un pari fabuleux : faire vibrer l’Amérique à l’art de l’Orient.