Belles vagabondes

Paris 11e
du 23 mars au 14 mai 2006

Belles vagabondes

Un piano. Un accordéon. Une loge improvisée. Des ruisseaux de strass… Trois femmes entremêlent dialogues savoureux, mélodies classiques et chansons populaires pour nous faire redécouvrir Colette et nous donner un moment de bonheur.

« Une des grandes banalités de l’existence, l’amour, se retire de la mienne. L’instinct maternel est une autre grande banalité. Sortis de là, nous nous apercevons que tout le reste est gai, varié, nombreux. » Colette

L'histoire qu'on va vous raconter
Les œuvres
Un hymne à la jouissance

  • L'histoire qu'on va vous raconter

Des ruisseaux de strass. Une loge improvisée… Trois comédiennes, également chanteuses et musiciennes, entremêlent dialogues, mélodies et chansons pour nous faire redécouvrir Colette. Des music-halls parisiens où elle dansait presque nue aux jardins ensoleillés de Provence, c’est un écrivain et une femme de génie que ce spectacle nous fait rencontrer. Une amoureuse de la vie et du monde. Gourmande de musique, de bons vins et de bons plats. Gourmande des mots et de l’amour. De toutes les amours. Une femme libre.

Belles vagabondes s’ouvre sur les coulisses d’un vieux music-hall de quartier des années 1900. À travers l’histoire de Gribiche, la petite danseuse enceinte avortée par sa mère, ou en suivant les personnages de La Vagabonde et de L’Envers du music-hall, nous découvrons, sous le strass et les paillettes, un monde dur et attachant qu’a bien connu Colette puisqu’elle a été elle-même danseuse, puis actrice.

Nos Belles vagabondes, jouant et chantant, se métamorphosent en chien et chat pour les célèbres Dialogues de bêtes avant de nous entraîner, au fil des Vrilles de la vigne, dans le sillage d’une femme amoureuse de l’amour, bien en avance sur les codes moraux de son temps.

Première guerre mondiale. Colette en dénonce la violence, mais surtout la cruauté de cette autre guerre, plus secrète, faite de par le monde et à toute époque aux femmes et aux enfants. Le spectacle s’achève dans les années 30 par un pique-nique à la campagne. Jean Gabin chante Quand on s’promène au bord de l’eau… À travers les pages magnifiques de La Naissance du jour, portrait sensible d’une femme qui accepte que la jeunesse la quitte et saura profiter de tous les petits bonheurs que lui offre encore la vie.

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  • Les œuvres

Les textes de Colette sont extraits de Gribiche, L’Envers du music-hall, La Vagabonde, Douze dialogues de bêtes, Les Vrilles de la vigne, En pays connu, La Naissance du jour.

Chansons et mélodies du spectacle
- Le doux caboulot (Paroles de Francis Carco, musique de Jacques Larmanjat)
- La Reine de cœur (Poème de Maurice Carême, musique de Francis Poulenc)
- La Chasse à l’homme (Paroles de Boris Vian et Christiane Auzépy, musique de Michèle Auzépy)
- Tel qu’il est (Alexander/ Vandair/ Charlys)
- Hôtel (Poème de Guillaume Apollinaire, musique de Francis Poulenc)
- Trio animal (de Vadim Sher,musique originale)
- Chanson tendre (Paroles de Francis Carco, musique de Jacques Larmanjat)
- Toi le coeur de la rose, extrait de L’enfant et les sortilèges (Paroles de Colette, musique de Maurice Ravel)
- Quand on se promène au bord de l’eau (du film La belle équipe) (Paroles de Julien Duvivier, musique de Maurice Yvain)
- C’est ainsi que tu es (Poème de Louise de Vilmorin, musique de Francis Poulenc)

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  • Un hymne à la jouissance

Après le succès de Belles de Brecht, nous avons imaginé, avec les trois mêmes comédiennes, un spectacle autour de Colette. À la fois impudique et scandaleuse, enracinée et vagabonde, Colette, c’est le plaisir des sens lié au plaisir des mots.

« Cet hymne à la jouissance, fleurant bon les ripailles de Rabelais et renouant avec l’insolence de Villon, s’énonce pour la première fois par la voix et sous la plume d’une femme, d’une Française. C’est par son cantique de la jouissance féminine qu’elle domine la littérature de la première moitié du XXème siècle. » Julia Kristeva

C’est par là aussi, comme à travers sa volonté d’acquérir très vite son indépendance économique que cette merveilleuse raconteuse d’histoires s’inscrit - en dehors de tout prêche féministe - dans l’histoire de la lutte des femmes pour leur émancipation. En un temps où nous menace le retour à la grisaille d’un nouvel ordre moral, la vie et l’œuvre de Colette sont aujourd’hui leçon de libre sexualité, de jouissance et de gourmandise, mais aussi de lucidité et de stoïcisme joyeux. Toutes choses dont nous avons bien besoin.

François Bourgeat

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Informations pratiques

Tambour Royal

94, rue du Faubourg du Temple 75011 Paris

Spectacle terminé depuis le dimanche 14 mai 2006

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