Cette soirée Ravel réunit deux ballets autour du thème de l’amour et de la séduction. Si l’un – virtuose et coloré – dessine des lignes fluides et classiques, l’autre – tout de rouge et noir – est dépouillé mais bouillant d’érotisme. Dans Daphnis et Chloé (2013), dont les décors sont signés Daniel Buren, Benjamin Millepied raconte le triomphe de l’amour entre deux bergers, malgré les tentations et les menaces.
Dans Boléro de Maurice Béjart (1961), un(e) soliste captive son public du haut d’une table. Transporté(e) par les rythmes enivrants de la partition, l’interprète aimante le reste du groupe qui l’entoure et l’accompagne.
Daphnis et Chloé
Musique : Maurice Ravel
Chorégraphie : Benjamin Millepied
Scénographie : Daniel Buren
Costumes : Holly Hynes
Lumières : Madjid Hakimi
Boléro
Musique : Maurice Ravel
Chorégraphie : Maurice Béjart
Lumières : Clément Cayrol
Direction musicale : Maxime Pascal
Chef des Choeurs : Alessandro Di Stefano
Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet
Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris
« Le ressort magique de ce Boléro, qui tient beaucoup au piège musical de Ravel, réside aussi dans la façon dont la pièce rassemble la communauté des danseurs et des spectateurs. A peine la dernière note a-t-elle explosé, pile au moment où l’interprète principale s’effondre, que la salle répond illico par des applaudissements et parfois une standing ovation. C’est physique, quasi mécanique. Le crescendo et la tension mettent sous perfusion les spectateurs qui y répondent par une chair de poule collective. » Rosita Boisseau, Le Monde, 15 mars 2018
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