Bafouilles - tu vois bien qu’on ne peut rien raconter

Pantin (93)
du 16 septembre au 5 octobre 2008

Bafouilles - tu vois bien qu’on ne peut rien raconter

Dans un atelier, deux personnes se livrent à de curieuses expérimentations. Une série de questions, absurdes en apparence, les absorbe totalement. Bafouilles, mis en scène par Jean-Pierre Larroche, n’entre dans aucune catégorie. C’est un théâtre raffiné, burlesque et malicieux. Un théâtre qui « trafique » l’ordre des faits, le temps, les échelles du regard, les liens des causes et des effets pour bousculer le sage ordonnancement de notre pensée.

Dans ce spectacle, le metteur en scène et comédien Jean-Pierre Larroche utilise des textes tirés de la deuxième partie d’un roman de Robert Pinget : Mahu bafouille. "Mahu" dit Jean-Pierre Larroche, "est un personnage sans histoire. Il observe les faits et les dispose comme sur une scène où il avance d’une idée à l’autre en faisant d’apparents coqs à l’âne. Il est sans cesse de l’autre côté du miroir, il s’obstine à ne pas comprendre ce que tous les autres trouvent naturel ou bien il comprend à côté. Il est venu chez nous comme pour nous rendre visite, il ne nous a plus quittés."

Bafouilles est une incarnation de ce monde-là. La forme des questions de Mahu et sa façon d’y répondre sans "préconception", sa façon d’être toujours au temps présent, la forme de sa parole en adresse directe sont les matériaux dont s’est inspiré le metteur en scène. Tout s’est "tricoté" dans un "aller-retour" entre le texte de Pinget et les images, qu’il faisait naître.

Le décor du spectacle est un atelier où tout est à vue, rempli de dispositifs sophistiqués, qui réunissent un ensemble disparate d’objets ordinaires. Dans ce cadre, deux comédiens, personnes dites d’aujourd’hui, expérimentent des questions sur le monde de "Mahu". Pour exemples : "qu’est-ce qui se passe, quand un mot ne vient pas ?", "quelles sont les choses tirées par les cheveux ?", "qu’est-ce qu’un futur loufoque ?". Une suite d’évènements inattendus et burlesques surviennent et trompent le regard : des objets disparaissent, se métamorphosent ou circulent. Des "intrus", fantômes de passage au départ, prennent possession du lieu.

Ce théâtre-là n’entre dans aucune catégorie, il s’agit d’abord de théâtre. Un théâtre avec des acteurs qui ne sont pas tous des comédiens en chair et os visibles, un théâtre qui "trafique" l’ordre des causes et des effets, l’ordonnancement du temps, les échelles et les points de vue du regard pour confondre la réalité et nous emmener dans une pensée à rebrousse poil.

Par la Cie Les ateliers du spectacle.

Le spectacle se poursuit une semaine à Pantin.

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Spectacle terminé depuis le dimanche 5 octobre 2008

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