Auriez-vous peur des éléphants ?

• En marche vers la 1ère audition

Une époque, la nôtre, et un imaginaire se rejoignent, se confrontent. Une pièce à un personnage féminin. Comme Madame Bovary, l’héroïne tente d’échapper à la réalité mais ici plutôt avec la folie et l’humour de Don Quichotte. Elle chante, elle a de l’ambition, elle veut se lancer. La voilà en marche vers sa première audition !

Pourtant entre le studio où défilent les candidates et son caractère réfractaire, inconditionnel, un gouffre s’étend. L’imaginaire y jette un pont. L’angoisse et le merveilleux nous entraînent dans des aventures insolites que le rire désamorce. Un super héros apparaît par intermittence qui la tire de périls rocambolesques, ceux de sa petite vie quotidienne. A l’arrivée, la réalité est là, implacable, solide, un sourire malicieux aux lèvres.

Dans une mise en scène rigoureusement drôle, un humour qui a le sens du décalage, la comédienne, tour à tour aimante et triviale, candide et sagace, nous entraîne dans des péripéties qui frisent le burlesque.

• Mise en scène

Auriez-vous peur des éléphants ? ne se résume pas, c’est une bulle, bulle d’élégance et de vulgarité, naïve et subtile, tendre et cruelle, gonflée d’un imaginaire qui frise la candeur technologique mais se heurte à l’inexorable de la réussite. C’est cette bulle dans laquelle la comédienne s’infiltre tour à tour aimante et triviale, candide et sagace, elle fabule dans sa bulle.

La mise en scène a donc pris le parti de construire un fabuleux décor mais qui sont tous logés dans la tête de l’interprète. Vous verrez donc sur scène des rats et des éléphants, un appartement luxueux et une boite de nuit, un vélo spatial et un héros mythique qui rétrécit à vue d’œil. Ce spectacle est ouvert à tous, y compris les noctambules et les somnambules, je vous le dis c’est une bulle.