Attention aux vieilles dames rongées par la solitude

Marseille (13)
du 11 au 15 janvier 2005
1H30

Attention aux vieilles dames rongées par la solitude

Ce texte se présente sous forme de modules qui sont des histoires indépendantes les unes des autres mais qui sont comme un kaléidoscope qui représenterait notre monde déchiré par la guerre, le profit, l’individualisme... Ce peut être un radeau à la dérive, un plancher délabré, un terrain vague, un ciel étoilé, un sol boueux... "Du théâtre, du vrai, fort, actuel, un théâtre qui interpelle."
  • Un témoignage de notre époque

Suite à une carte blanche que nous lui avons donnée, Matéï Visniec a écrit, en partie à Paris, en partie au Centre National des Ecritures de la Chartreuse en mars dernier, Attention aux vieilles dames rongées par la solitude.

Mes préoccupations artistiques et celles de Matéï Visniec se rejoignent sur le terrain du témoignage de notre époque. L’écriture forte et malicieuse de Matéï ne pouvait que me séduire. Elle se traduit immédiatement pour moi en images scénographiques. Je sais que la pâte que fournit Matéï Visniec est de celle que j’aime pétrir jusqu’à donner corps aux personnages.

Ce qui m’a séduite dans l’idée de départ de ce projet d’écriture, c’est de faire se confronter la violence et la tendresse, la fiction et la réalité, l’espoir et le désastre...

Ce texte se présente sous forme de modules qui sont des histoires indépendantes les unes des autres mais qui sont comme un kaléidoscope qui représenterait notre monde déchiré par la guerre, le profit, l’individualisme... Ce peut être un radeau à la dérive, un plancher délabré, un terrain vague, un ciel étoilé, un sol boueux... 

Que ce soit dans la violence ou dans l’émotion, je demande aux comédiens un engagement physique important. Le casting, qui est pour moi le premier acte de mise en scène, est donc fait dans ce sens.

Marie Pagès

  • Note de l'auteur

Une minute, c’est le temps qu’il m’a fallu à la première de Attention aux vielles dames rongées par la solitude pour me dire c’est bien, elle sait construire des images, Marie Pagès.

Trois minutes, c’est le temps qu’il m’a fallu pour me dire oui, c’est ça, Marie Pagès a trouvé le ton juste, et en plus les comédiens sont formidables.

Huit minutes, c’est à dire le déroulement de la première scène, c’est le temps qu’il m’a fallu, pour me dire oui, c’est vraiment très intéressant, Marie Pagès a trouvé le lien idéal entre mes modules théâtraux, une façon d’enchaîner qui devient un vrai dialogue entre l’actualité et la réalité, entre la réalité et la fiction, une chose à laquelle je n’avais même pas pensé, bravo Marie Pagès, ça s’appelle une vision théâtrale, et en plus quel travail avec les comédiens, rien n’est laissé au hasard, chaque geste a un sens.

Un quart d’heure, c’est le temps qu’il m’a fallu pour me rassurer que ça marche et pour me dire, oui, c’est une belle idée de mise en scène, et en plus ça tient la route, c’est parti vers une courbe dramatique montante, et ça tiendra jusqu’à la fin, donc c’est gagné, bravo Marie, tu sais faire du théâtre, du vrai, fort, actuel, un théâtre qui interpelle.

Une heure trente, c’est-à-dire toute la durée du spectacle, c’est le temps que j’ai du attendre pour embrasser Marie Pagès.

Matéï Visniec

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Informations pratiques

Gyptis Théâtre

136, rue Loubon 13003 Marseille

Spectacle terminé depuis le samedi 15 janvier 2005

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