- Un marivaudage en bonne et due forme
Une fée amoureuse d’Arlequin le retient prisonnier dans son palais. Son beau visage l’a tant séduite qu’elle en oublie un peu son manque d’esprit et sa grande ignorance en toute chose, car elle espère bien toutefois se faire aimer de lui.
Mais ce n’est pas réciproque. Et c’est sans compter sur la force et l’innocence des premiers sentiments amoureux que le bel, mais rustre et imbécile Arlequin va nourrir pour la jeune bergère Silvia.
Les ingrédients sont simples : l’amour, les quiproquos et le désenchantement. Mais derrière cette commedia dell’arte aux allures de contes de fées, c’est aussi une histoire de passage : passage du monde de l’enfant à celui de l’adulte, passage de l’inconscience à la raison, et une réflexion plus politique sur le pouvoir et la soumission.
Par La Piccola Familia.
« Costumes entre baroque et rock, comédiens dynamiques et mise en scène audacieuse ont fait de la pièce de Marivaux, revue par Thomas Jolly, un beau succès. » Ouest France
« La mise en scène de Thomas Jolly, originale et judicieuse à souhait, sert avec brio toutes les situations. Les images, elles sont superbes. Les comédiens, tous jeunes et excellents, brillent par leur interprétation, allant de la pantomime à la danse en passant par la musique. À ne pas manquer. » L'Aisne Nouvelle
« En 2006, Arlequin poli par l’amour est bien plus, pour moi, qu’une pièce courte de Marivaux. C’est une entrée. C’est une idée, un projet, un espoir qui se pose. L’idée d’une colère, le projet d’une lutte, l’espoir d’une ambition autre. Derrière ce personnage que le théâtre a hissé en symbole, c’est le droit à l’existence qui s’exprime. Crier qu’on est vivant, qu’on est là et qu’on entend être libre. Laisser parler cette insolence parce qu’on se souvient que c’est Dante, dans son “enfer” qui brosse les premiers traits de ce personnage, et qu’on devine en lui les démons qu’il a pour ancêtres.
Je retrouve dans cette nouvelle version du spectacle des images et des réminiscences de son ancêtre, des citations qui sont autant d’hommages au temps, au public d’alors et aux acteurs qui m’accompagnent encore, ailleurs sur d’autres contrées… C’est une jolie histoire. Une histoire de spectacle… vivant. »
Thomas Jolly
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