Anthropozoo

du 26 février au 29 mars 2003

Anthropozoo

L’action prend place dans un futur proche lors d’un de ces conflits soi-disant régionaux, mais déclarés au nom d’intérêts mondiaux, auxquels nous sommes désormais habitués. Un commando anti-armée constitué de femmes est arrêté. Les femmes sont enfermées dans le dernier sous-sol d’un site stratégique appartenant à une entreprise militaire privée affiliée à l’armée « mondiale ». À leur arrivée, les femmes, victimes de radiations et d’empoisonnement par armes chimiques, sont soumises à une forte médication ainsi qu’à de nombreux tests.

Présentation
Extrait de Anthropozoo, Séquence 4

Si une nouvelle forme de conscience émergeait au sein de l’humanité, à quoi ressemblerait-elle ? 

En quoi différerait-elle de notre conscience subjective dont on peut penser que l’apparition coïncide avec la naissance de l’écriture et celle aussi des premières grandes armées ? 

Les êtres dotés de cette nouvelle forme de conscience seraient-ils portés, comme cela a pu être le cas dans des époques précédentes, à vouloir dominer l’humanité et même à l’exterminer pour faire place nette, ou bien, au contraire, seraient-ils portés, non plus à vouloir dominer le monde, mais à l’habiter ?

L’action prend place dans un futur proche lors d’un de ces conflits soi-disant régionaux, mais déclarés au nom d’intérêts mondiaux, auxquels nous sommes désormais habitués. 

Un commando anti-armée constitué de femmes est arrêté. Les femmes sont enfermées dans le dernier sous-sol d’un site stratégique appartenant à une entreprise militaire privée affiliée à l’armée « mondiale ». À leur arrivée, les femmes, victimes de radiations et d’empoisonnement par armes chimiques, sont soumises à une forte médication ainsi qu’à de nombreux tests. 

Anna Adviso est la neurologue responsable de la santé des femmes dans le sous-sol. Boule de guerre, la gardienne de prison, est une héroïne de guerre. Lorsque l’action commence, les femmes vivent sous terre depuis quatre semaines et avalent des doses colossales de médicaments. 

Gildas Milin

Haut de page

ANNA : Oui. J’ai beaucoup changé. Oui. Je pense que j’ai pas mal changé. J’ai pas mal changé. Je ne veux pas baisser les bras. Je ne veux pas. 
Elle souffle. 
Elle bouge un peu. 
Elle ferme les yeux.
Les victimes ne sont pas des victimes. 
Parce qu’elles ne peuvent pas savoir qu’elles le sont. Parce qu’elles. Parce qu’elles n’ont aucun outil, tout simplement, pour pouvoir en prendre conscience. C’est tout ce que je peux dire de tout ça. On n’est conscient que de ce dont on peut être conscient. Le reste reste en dehors. C’est pour ça que. Ça n’a pas l’aspect de la brutalité. À mon avis. La façon dont je vois ça. Ça n’a pas d’aspect du tout. Sauf pour ceux qui mettent en œuvre cette « guerre des consciences ». Non, « guerre », non, ça ne va pas. Ça ne peut pas s’appeler une guerre. On ne peut pas appeler ça une guerre. C’est plus brutal que toutes les guerres connues, mais, ce n’est pas. Ça ne peut pas porter le nom de guerre. Plutôt : « Processus de pacification » ou quelque chose comme ça.

Haut de page

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

La Colline (Théâtre National)

15, rue Malte Brun 75020 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Gambetta Librairie/boutique Restaurant Salle climatisée Vestiaire
  • Métro : Gambetta à 73 m
  • Bus : Gambetta - Pyrénées à 53 m, Gambetta à 57 m, Gambetta - Cher à 144 m, Gambetta - Mairie du 20e à 150 m
  • Station de taxis : Gambetta
    Stations vélib  : Gambetta-Père Lachaise n°20024 ou Mairie du 20e n°20106 ou Sorbier-Gasnier
    Guy n°20010

Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

La Colline (Théâtre National)
15, rue Malte Brun 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 29 mars 2003

Pourraient aussi vous intéresser

Partenaire
- 29%
Monsieur Motobécane

Petit Saint-Martin

Un Tramway nommé Désir

Théâtre des Bouffes Parisiens

Il n'y a pas de Ajar

Théâtre de Châtillon

King Kong Théorie

Théâtre Silvia Monfort

- 31%
Big Mother

Théâtre des Béliers Parisiens

Spectacle terminé depuis le samedi 29 mars 2003