Alouette

du 25 septembre au 25 octobre 2008

Alouette

L’humour dévastateur, qui sous-tend en permanence cette histoire poignante, ajoute encore à la cruauté de ce roman, car il rend risible le désarroi des trois personnages principaux, Alouette et ses parents, pourtant douloureusement pathétiques. Ces petits bourgeois là ressemblent comme des frères aux héros de Maupassant et de Flaubert, et nous reconnaissons en eux aujourd’hui nos proches, nos parents, nos voisins...
  • L'histoire

Alouette part une semaine à la campagne ! Ses vieux parents achèvent amoureusement la valise. Comment survivre à une telle absence ?

Cette semaine, « pas comme les autres », sera celle où ils iront au restaurant, au théâtre, tissant à nouveau des liens sociaux, celle où la mère jouera à nouveau du piano, celle où le père retrouvera son club, le Jeudi des Guépards et le grand gueuleton des mâles, les beuveries et le jeu. Celle où la crise éclate… Où ils biffent cette cicatrice qui est un enfer : leur fille est laide. Atrocement laide. L’histoire d’un vertige simple, mais extraordinaire.

Pourquoi ce texte ? L’humour dévastateur, qui sous-tend en permanence cette histoire poignante, ajoute encore à la cruauté de ce roman, car il rend risible le désarroi des trois personnages principaux, Alouette et ses parents, pourtant douloureusement pathétiques.

Cette plongée microscopique dans un « trou hongrois » des derniers jours du XIXème siècle, a priori très loin de nous, atteint l’universel. Ces petits bourgeois là ressemblent comme des frères aux héros de Maupassant et de Flaubert, et nous reconnaissons en eux aujourd’hui nos proches, nos parents, nos voisins. Alors que nous les pensions médiocres, ridicules et peu aimables, Kosztolànyi nous les révèle attachants, malheureux et profonds. Il les rend beaux alors qu’ils semblaient laids.

Un spectacle romanesque donné « les yeux dans les yeux » par Danièle Douet accompagnée au piano par Alphonse Cemin. D'après le roman de Dezsö Kosztolanyi. Traduction du hongrois : Maurice Regnault – Peter Adam.

  • Notes d'intention pour une mise en scène

En mettant en scène ce roman, le vrai défi était de passer de l'acte qu'est la lecture, relation secrète et privilégiée entre soi et le texte, à sa mise en lumière et de conserver intacte cette perception intime en la donnant à voir à entendre au public.

"S'adresser à chacun en particulier en parlant à tous par la voix de l'actrice." Il n'y aurait pas de mur entre les interprètes et le public.

Alouette se donnerait "les yeux dans les yeux", en prise directe avec le spectateur, pour retrouver le plaisir exclusif d'écouter une histoire qu'on raconte, qu'on nous raconte.

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Informations pratiques

Théâtre Daniel Sorano à Vincennes

16, rue Charles Pathé 94300 Vincennes

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  • Bus : Rue de Montreuil à 72 m, Vincennes RER à 212 m
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Plan d’accès

Théâtre Daniel Sorano à Vincennes
16, rue Charles Pathé 94300 Vincennes
Spectacle terminé depuis le samedi 25 octobre 2008

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Spectacle terminé depuis le samedi 25 octobre 2008