Aïda

• Opéra en quatre actes

Memphis, Egypte, à l’époque des pharaons… Jalousie, malédiction, et même trahison définissent le cadre d’un amour impossible. Radamès, capitaine des Gardes, revient au pays après avoir vaincu les Ethiopiens. Amoureux de l’esclave éthiopienne Aïda, il ignore qu’elle est de sang royal, ni que Amnéris la fille du roi l’aime passionnément et jalouse la jeune esclave.

Victime d’un subterfuge, Radamès en vient à révéler les secrets militaires de l’Egypte et trahit ainsi sa patrie. Condamné, il se constitue prisonnier et sacrifie sa haute position en Egypte à l’amour qu’il porte à l’esclave éthiopienne. Aïda choisit pour sa part de partager le supplice de Radamès et de mourir avec lui. C’est au fur et à mesure que l’histoire se densifie que la musique, les chants deviennent de plus en plus passionnés.

Pour écrire son opéra le plus célèbre, Giuseppe Verdi n’a reculé devant rien pour arriver à ses fins, émouvoir le public et sublimer la douleur du dramatique triangle amoureux.

Dès sa création, l’œuvre connaît un triomphe immédiat. La modernité du langage que le compositeur utilise alors y est sûrement pour beaucoup : il n’hésite pas à briser les codes et à s’appuyer sur une construction baroque, passant de duos stylisés à d’impressionnants déferlements orchestraux. Dans de nombreuses scènes intimistes il tisse ainsi une expression dramatique nouvelle, relayée par une orchestration des plus subtiles. Enfin, il expose à la fois les aspects grandioses et patriotiques de ses débuts et la finesse mélodique acquise au fil des ans. Les fameuses « trompettes d’Aïda » illustrent parfaitement ce talent orchestral et dramatique unique. Succès populaire dès sa création, Aïda reste aujourd’hui un monument du répertoire de l’opéra.

Opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi