Le Théâtre Pépinière Opéra se réjouit d'accueillir Catherine Salviat (Secrétaire honoraire de la Comédie Française) et Christine Murillo (Molière de la meilleure comédienne pour Dis à ma fille que je pars en voyage).
Ces deux merveilleuses comédiennes vous raconteront avec humour, tendresse et parfois en chansons le périple fantaisiste de deux soeurs qui ont décidé de prendre leurs fantômes par la main pour danser avec, plutôt que de les avoir sur le dos !
Cette nouvelle de création de Pierre Notte (Moi aussi je suis Catherine Deneuve, Molière de la meilleure pièce 2006) est mise en scène par Patrice Kerbrat.
La mère morte et réduite en poudre, les voilà parties, munies d’une liberté nouvelle et encombrante, à la recherche, croient-elles, de la tombe du père, enterré, pensent-elles, quelque pars vers le nord.
Donc, en avant toute pour Annette et Bernadette, (Doublepatte et Patachon, Serviette et Ponge, Didi et Gogo) les deux sœurs qui ont passé le temps de jouer à la marelle, qui sont deux mais n’en font qu’une, même si l’une ose et l’autre prend, et qui ne manque pas d’air malgré les crises d’asthme.
Dans le coffre à jouets qui leur sert de malle aux souvenirs, elles piochent de quoi équiper leur épopée : autocar de soixante places, sandwiches au thon, thermos de thé, carte routière et boîte à biscuits. De cimetière en vieux dancing ; de petit coup de bière en petit coup de main, en train, à pied ou en voiture, elles taillent la route en chantant pour se donner du courage.
L’important, n’est-ce pas, n’est pas d’arriver, ni même de partir, c’est le voyage, c’est de s’offrir une petite cigarette bien méritée, c’est de mordre la vie à belles dents (belles, n’exagérons rien, il y a deux bridges dans le tas, à cet âge on fait avec ce qu’on a). A belles dents ? Dents de sagesse ou dents de folie ?
Patrice Kerbrat
« Les deux comédiennes, Catherine Salviat et Christine Murillo, soeurs dans la vie, embrassent leurs personnages, leur donnent une vigueur, une drôlerie, une humanité vaillantes. » JDD
« Pierre notte signe ici une pièce drôlatique… Derrière les rires qu’il provoque, à travers ses petites dames indignes, se profilent les ombres familières de la mort, de l’abandon, de la vieillesse et, tout simplement, de la condition humaine… En allant applaudir à vous en faire mal aux mains ces Deux petites Dames vers le Nord vous ne verrez pas seulement le spectacle tragicomique le plus original du moment, mais vous serez les témoins privilégiés de ce que le théâtre peut offrir de mieux quand l’auteur, les acteurs et le metteur en scène forment un triangle parfait sans angle mort. » Paris Match, avril 2008
« Dans l’écrin du Théâtre Pépinière Opéra, Pierre Notte vient de déposer un savoureux petit bijou de tendresse et de drôlerie, qui laissera dans nos mémoire un goût de bonheur incomparable. Annette et Bernadette seront désormais deux figures familières et amicales de notre Panthéon théâtral, héroïnes déjantées d’une épopée-bouffe inondée d’humour et d’amour. ( …) A ce genre théâtral où le rire désamorce sans cesse le tragique, où le sentiment est aussi profond que le texte est aérien, il faut des acteurs éprouvés et à forte personnalité. C’est peu dire que Caterine Salviat et Christine Murillo remplissent ces conditions. Les deux sœurs sont époustouflantes, à la fois dans une relation de tension et d’harmonie, de tendresse et de nervosité. Superbes. La mise en scène est de Patrice Kerbrat, ingénieuse, juste, enlevée. Il y a dans tout cela une folie, une générosité et un talent qui vont au cœur. » Philippe Tesson, Figaro Magazine
« Comme elles sont touchantes, marrantes, agaçantes, délirantes, émouvantes ces deux petites dames. Elles vont à petits pas, à grande vitesse, à coup de gueule, à coup de rage, à grands coups d'éclats de rires, raconter leur histoire. (…) Et ces dames-là, Catherine Salviat et Christine Murillo, c'est vraiment quelque chose. Au théâtre, il y a un terme pour ça : « monstres sacrés ». Véritables sœurs à la ville, elles sont à la scène complices, complémentaires et délirantes. C'est du très bel ouvrage qu'elles nous offrent. On ne peut que leur crier : bravo ! » Marie-Céline Nivière, Pariscope, 2 avril 2008
« Une délicatesse et un humour parfaitement relayés jusqu’à la tornade finale par le metteur en scène Patrice Kerbrat. » L’Express, avril 2008
« Voyage donquichottesque admirablement orchestré… L’interprétation atteint un éclat bouleversant. » Les Echos, avril 2008
« Une étonnante et rayonnante tendresse qui enchante le plateau » Télérama
« Farfelue, loufoque, désopilante et grave, la jolie comédie de Pierre Notte nous conduit de trépas à renaissance, de folie à lucidité » Télérama – ‘Sortir’
« Sans jamais forcer le trait, (Christine Murillo et Catherine Salviat) tirent le meilleur de ce texte drôle et grinçant, qui alterne les situations cocasses et tragiques. Le plaisir communicatif qu’elles transmettent au spectateur est la meilleure preuve du bonheur réel que leur donne cette aventure commune » La Croix
Nous nous y sommes beaucoup ennuyés et nous n'avons pas été les seuls... un certain nombre de personnes ont, en effet, quitté la salle... Quelques gags, mais peu de surprises.
Une très belle surprise ! Les 2 comédiennes sont excellentes et semblent faites pour jouer ce texte surprenant, si drôle, parfois aussi poétique et émouvant. Certaines scènes sont d'anthologie ! Je pensais que ce serait typiquement la pièce où emmener ma grand-mère, mais si a elle l'a beaucoup aimée, je l'ai sans doute encore plus appréciée qu'elle.
Nous nous y sommes beaucoup ennuyés et nous n'avons pas été les seuls... un certain nombre de personnes ont, en effet, quitté la salle... Quelques gags, mais peu de surprises.
Une très belle surprise ! Les 2 comédiennes sont excellentes et semblent faites pour jouer ce texte surprenant, si drôle, parfois aussi poétique et émouvant. Certaines scènes sont d'anthologie ! Je pensais que ce serait typiquement la pièce où emmener ma grand-mère, mais si a elle l'a beaucoup aimée, je l'ai sans doute encore plus appréciée qu'elle.
Parvis des Arts 94140 Alfortville