Gérard Pirodeau raconte ces hommes qu'on pousse au crime, qu'on envoie à l'abattoir à qui on apprend le mensonge, la trahison et la mort. Un huis clos étouffant, cruel et humaniste à la fois.
Enterrés vivants, au font d'une tranchée un samedi 9 novembre 1918. Mais Roger et Théodore ne sont pas conscients de l'ironie du sort. L'un facteur, est blessé à la jambe, l'autre, illettré est aveugle depuis qu'il s'est fait gazer. Ensemble, ils vont essayer de survivre. Prisonniers quelque part sous terre. Enterrés vivants... Mais pour combien de temps ?
Gérard Pirodeau raconte ces hommes qu'on pousse au crime, qu'on envoie à l'abattoir à qui on apprend le mensonge, la trahison et la mort.
Au fil des heures qui s'échappent, les deux condamnés s'épaulent comme ils peuvent, déchirés entre leur vie d'avant et la réalité de la guerre : la souffrance, la solitude, la censure du courrier, l'exécution des déserteurs, les vains sacrifices. Un huis clos étouffant, cruel et humaniste à la fois.
1914-1918 - Les trois derniers jours d'un facteur poilu – Bande-annonce