Nikolaï Erdman est né à Moscou d’une famille russifiée d’allemands de la Baltique le 16 novembre 1900. Il commence à travailler pour le théâtre en 1922 et propose en juin 1924 sa première grande pièce Le Mandat aux acteurs de Meyerhold. Ce sera un triomphe. En 1930, la pièce est retirée de l’affiche…
Entre temps et toujours pour Meyerhold, il écrit en 1928 Le Suicidé. Mais le pouvoir soviétique s’est concentré à la fin des années 20 dans les mains de Staline. L’effervescence artistique des années 20-25 est révolue. Les déviants seront réduits au silence. Ainsi, Le Suicidé ne survivra pas à la notoriété des metteurs en scène souhaitant le monter (Stanislavski, Meyerhold).
En 1932, la pièce est définitivement interdite. Arrêté et condamné en 33, Erdman est exilé. Il rentre à Moscou en 1949 où il vivra jusqu’à sa mort en 1970 en travaillant comme scénariste, mais comme l’écrit Michel Vinaver : “Assassiné en tant qu’écrivain en 1932 à l’âge de trente ans, il a passé les trente huit dernières années de sa vie exilé de l’intérieur, dans le mutisme et l’obscurité.”
Michel Vinaver dira aussi qu’il y a quelque chose au niveau moléculaire de l’écriture chez Erdman qui nous maintient dans un état de jubilation hilare. L’invention n’arrête pas de fuser. Loin de gérer une donnée comique de départ, l’auteur renouvelle les données sans nous laisser reprendre souffle. Le comique n’est pas mécanique. Il ne s’épuise pas dans les situations et les caractères. Il réside dans l’écriture même.
Théâtre de Corbeil-Essonnes, Corbeil-Essonne
Nous voici en Russie, sept ans après la chute du tsar. Deux familles s’évertuent à conserver leur place dans une société une mutation. Alors que la petite bourgeoisie doit désormais faire profil bas, une solution semble s’imposer à eux : un mariage entre le fils Smetanicht et la fille Goulatchkine, dont le frère est chargé de s’inscrire au parti communiste et d’en obtenir un « mandat », censé assurer la sécurité des deux familles. À partir de 12 ans
Avant-Seine, Colombes
Nous voici en Russie, sept ans après la chute du tsar. Deux familles s’évertuent à conserver leur place dans une société une mutation. Alors que la petite bourgeoisie doit désormais faire profil bas, une solution semble s’imposer à eux : un mariage entre le fils Smetanicht et la fille Goulatchkine, dont le frère est chargé de s’inscrire au parti communiste et d’en obtenir un « mandat », censé assurer la sécurité des deux familles. À partir de 12 ans
Nanterre - Amandiers, Nanterre
Après le succès rencontré à sa création, Jean Bellorini et sa troupe de comédiens, chanteurs et musiciens reprennent la comédie féroce de Nicolaï Erdman, écrite en 1928 : une satire au vitriol du stalinisme et de la société soviétique. Derrière la farce absurde, l’œuvre résonne avec les dérives totalitaires de notre époque.
Cartoucherie - Théâtre de la Tempête, Paris
Nous voici en Russie, sept ans après la chute du tsar. Deux familles s’évertuent à conserver leur place dans une société une mutation. Alors que la petite bourgeoisie doit désormais faire profil bas, une solution semble s’imposer à eux : un mariage entre le fils Smetanicht et la fille Goulatchkine, dont le frère est chargé de s’inscrire au parti communiste et d’en obtenir un « mandat », censé assurer la sécurité des deux familles. À partir de 12 ans
L'Azimut - Théâtre La Piscine, Châtenay-Malabry
Nous voici en Russie, sept ans après la chute du tsar. Deux familles s’évertuent à conserver leur place dans une société une mutation. Alors que la petite bourgeoisie doit désormais faire profil bas, une solution semble s’imposer à eux : un mariage entre le fils Smetanicht et la fille Goulatchkine, dont le frère est chargé de s’inscrire au parti communiste et d’en obtenir un « mandat », censé assurer la sécurité des deux familles. À partir de 12 ans
MC93, Bobigny
Après le succès rencontré à sa création, Jean Bellorini et sa troupe de comédiens, chanteurs et musiciens reprennent la comédie féroce de Nicolaï Erdman, écrite en 1928 : une satire au vitriol du stalinisme et de la société soviétique. Derrière la farce absurde, l’œuvre résonne avec les dérives totalitaires de notre époque.
TGP - CDN de Saint-Denis, Saint-Denis
Théo Théâtre, Paris
Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN , Sartrouville
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Montigny-le-Bretonneux
Théâtre du Nord, Lille
Théâtre Jean Arp, Clamart
MC93, Bobigny