Passant allègrement de relectures du ballet classique à un intérêt pour les rituels et la transe, David Wampach ne se refuse aucune liberté dans sa nouvelle pièce Berezina.

Emmanuelle Vo-Dinh est une chorégraphe des phénomènes. La directrice du Centre chorégraphique national du Havre Normandie joue du déphasage visuel et musical pour nous entraîner de l’autre côté du miroir.

Conçue sous forme de biennale pour laisser le temps aux artistes en résidence de créer de nouvelles formes et prendre possession du lieu, l’édition 2013 sera celle de l’art total. Théâtre, danse, musique, arts sensitifs, performance, Respirations accueille des écritures contrastées de corps et de mots, et l’exigence de pensées du temps en mouvement. 3 journées, 12 compagnies bouleversant Mains d’OEuvres au quotidien provoquent 13 impulsions artistiques, portes ouvertes sur des parcours sensibles qu’il reste à écrire.

La figure d’un solo qui tracerait un portrait en creux s’est donc imposée comme une évidence pour dessiner un travail entre abstraction et figuration autour de la course. Ici, la course n’agit pas comme le symbole d’une mobilité ni même d’une fuite en avant, mais plutôt comme un révélateur. Dans le cadre des Rencontres Chorégraphiques 2013.

Les représentations du corps féminin qui traversent le 19e siècle, ces figures animales ou végétales, intrigantes, souvent inquiétantes, recèlent une variété d'images et d'états imaginaires que Emmanuelle Vo-Dinh a choisi de scruter dans un quatuor plein de nuances. De tableau en tableau, de figure en figure, travaillant comme on tournerait les pages d'un livre, les quatre danseuses de Ad Astra ont ramené à la surface une série d'allégories, de postures exposant les facettes mystérieuses de la féminité.

OuVert est un changement focal, un zoom au coeur d’une intimité singulière sur un ring. Fractale est un trio dansé à l’origine en silence, explore à partir d’un schéma corporel simple l’idée d’un processus de ramifications infinies dans une progression elle-même sans fin.

Les représentations du corps féminin qui traversent le 19e siècle, ces figures animales ou végétales, intrigantes, souvent inquiétantes, recèlent une variété d'images et d'états imaginaires que Emmanuelle Vo-Dinh a choisi de scruter dans un quatuor plein de nuances. De tableau en tableau, de figure en figure, travaillant comme on tournerait les pages d'un livre, les quatre danseuses de Ad Astra ont ramené à la surface une série d'allégories, de postures exposant les facettes mystérieuses de la féminité.

Qui peut dire quand ça bascule - à quel moment précis ça a basculé ? Le mouvement physique de bascule est un défi pour la perception, il demande d’interroger le moindre frémissement. Pour interroger ce moment paradoxal, David Wampach s’est appuyé sur toutes les matières premières du spectacle : les corps, la lumière et les costumes qui les révèlent ou les cachent et la musique qui les met en vibration. Il tente ainsi de saisir les mouvements de transition, le transitoire qui s’opère dans un corps mais aussi entre les corps, introduisant en eux des séries de décalages subtils.

En poursuivant un travail sur la perception du temps, sur sa répétition, modification et fluctuation, White light serait l’occasion de travailler sur la mémoire, sur ces « brèches » à la fois intemporelles et instantanées que forment les souvenirs lorsqu’ils remontent à la surface, avec l’hypothèse que « la mémoire ne conserve rien, absolument rien, de notre sensation compliquée et factice qu’est la durée.

Une soirée, trois solos : Epater la galerie de Julie Desprairies, Insula deserta et Terre de ciel (extraits) d'Ingeborg Liptay, Panoplie #1 de Laure Bonicel.