Avec la fermeture de l’usine du village et les bouleversements qui en découlent, une époque laisse sa place à une autre, n’épargnant aucun des habitants de cette petite cité du Sud. Première création du talentueux metteur en scène Paul Platel, Je me souviens nous questionne sur les notions d’héritage, de filiation et de transmission. Un spectacle intimiste et universel, porté par une troupe de comédiens brillants.

De l’ambition mégalomane d’un maire voulant transformer sa petite ville en un nouvel Hollywood à l’effondrement d’une société toute entière, tout ne tient qu’à un barrage fragile. Le jeune metteur en scène Paul Platel donne ici à ses formidables comédiens des rôles d’anti-héros taillés sur mesure et à la hauteur d’un texte brillant et original. Une véritable réussite. À ne pas manquer.

Avec la fermeture de l’usine du village et les bouleversements qui en découlent, une époque laisse sa place à une autre, n’épargnant aucun des habitants de cette petite cité du Sud. Première création du talentueux metteur en scène Paul Platel, Je me souviens nous questionne sur les notions d’héritage, de filiation et de transmission. Un spectacle intimiste et universel, porté par une troupe de comédiens brillants.

Avec ce dialogue entre Cécile Cholet et Christian Jéhanin, d'après les entretiens de Leo Gillet et Cioran, c'est toute une aventure intellectuelle et sensible qui nous parvient, une pensée en mouvement, pleine d'humour.

Après le très beau Ludwig Van, Christophe Roy poursuit, pour notre plus grand plaisir, son exploration de l’œuvre du compositeur argentin Mauricio Kagel.

Ce long poème dramatique essaie de retrouver ce qu'un ancien spectacle, Chantier Naval, avait quitté : il y a longtemps, Claude a quitté sa famille et sa Charente-Maritime natale pour réinventer sa vie au Canada. Las, il voudrait revenir, essaie, n’y parvient pas, repart encore, revient, comme poursuivi toujours par quelque malédiction… Une très belle interprétation qui nous entraîne dans une odyssée intérieure poétique.

L'homme n'est pas une marchandise comme les autres... Mais Galy Gay peut-être, en route vers son poisson, enrôlé malgré ou à cause de lui dans une piteuse armée colonialiste, dans les engrenages du texte de Brecht comme dans ceux du décor de la compagnie L'art mobile. Nous sommes tous des Galy Gay un jour, répudiant, imposteur, opportun, parvenu, prêt à être comme les autres pour ne pas risquer d'être soi-même. Quinte de sang, les tirailleurs alcooliques et cupides, la tenancière lubrique qui trafique, l'asiatique fourbe au temple moite sont autant de drôles de freaks, portés par des acteurs brillants, parmi lesquels Gil Bourasseau se met en chair en un Galy Gay sur mesure.

L'homme n'est pas une marchandise comme les autres... Mais Galy Gay peut-être, en route vers son poisson, enrôlé malgré ou à cause de lui dans une piteuse armée colonialiste, dans les engrenages du texte de Brecht comme dans ceux du décor de la compagnie L'art mobile. Nous sommes tous des Galy Gay un jour, répudiant, imposteur, opportun, parvenu, prêt à être comme les autres pour ne pas risquer d'être soi-même. Quinte de sang, les tirailleurs alcooliques et cupides, la tenancière lubrique qui trafique, l'asiatique fourbe au temple moite sont autant de drôles de freaks, portés par des acteurs brillants, parmi lesquels Gil Bourasseau se met en chair en un Galy Gay sur mesure.

Théâtre de marionnettes, tout public à partir de 6 ans. Dans un monde en crise, l’intellectuel déclassé doit se résoudre à ne vendre que du vent. Wu s’est fait artiste, illusionniste par nécessité.

Un feuilleton pas comme les autres, même s'il obéit aux règles du genre. Chaque épisode sera confié à un artiste du mouvement post-restant réalisant une oeuvre. Après Les tortues dorment toute nues dans leur carapace, A l'ombre des pinceaux en fleurs, où un peintre se pose des questions définitives sur son art.