Anna Nozière est née en 1972. Elle a 13 ans lorsqu’elle joue et met en scène pour la première fois, dans un village de 800 habitants, en Limousin. Des tréteaux, une bétaillère transformée en coulisses, des phares de voitures soudés à d’énormes boîtes de conserve en guise de projecteurs et de poursuites – que manipulent en direct des techniciens assis sur des chaises d’arbitre de tennis, avec des gants de cuisine pour se protéger de la chaleur ! –, une console d’éclairage fabriquée par le génie du coin avec un programmateur de lave-linge et des boutons poussoirs de vieilles Citroën… sont la marque de fabrique de sa troupe d’adolescents.
Nul ne se doute alors que cette aventure humaine et théâtrale se renouvellera chaque année et durera presque vingt ans : du groupe – peu à peu dispersé – est resté un noyau dur, passionné, dont le travail évolue dans une rigueur croissante et une dimension de recherche. La troupe de gamins devenus adultes grandit avec un public toujours plus nombreux, des liens de plus en plus étroits avec sa région, et des invitations à venir jouer un peu partout en France, puis à l’étranger. En parallèle, Anna Nozière intègre le théâtre-école du Samovar, puis collabore avec différentes institutions et compagnies professionnelles.
Dans des travaux collectifs, puis dans des mises en scènes plus personnelles, elle continue d’expérimenter un théâtre exigeant, physique, et souvent choral, dont la singularité assumée enchante la presse et le public. Enfin, fort de ce parcours qu’elle qualifie de « grand chantier d’apprentissage », elle décide de créer davantage en son nom et de recentrer son travail sur ses propres écrits. Elle se consacre à l’écriture des Fidèles, Histoire d’Annie Rozier, un texte à la fois burlesque et intime, lauréat à l’unanimité de l’Aide à la création du Centre national du théâtre (2007) et du soutien de la SACD à l’auteur (2008), publié aux Solitaires Intempestifs (2009), et point de départ d’une production ambitieuse (pièce pour dix personnages) qu’elle passe presque trois ans à défendre.
Elle y parvient finalement, notamment grâce au soutien sans faille de Laurent Fréchuret et de son équipe du CDN de Sartrouville, dont la confiance accompagne jusqu’au bout sa détermination.
Elle écrit ensuite La Petite.
Théâtre Louis Aragon à Tremblay-en-France, Tremblay-en-France
Mustafa a perdu son papa, Paméla son chien. Quand Françou, une petite brindille de CP, leur propose de braver les interdits et d’aller « de l’autre côté », l’aventure commence et va chambouler toute l’école ! Ensemble, la joyeuse bande d’enfants tord le cou aux idées préconçues et invente un monde fantastique, où les êtres vivants et les morts se côtoient.
Paris-Villette, Paris
Mustafa a perdu son papa, Paméla son chien. Quand Françou, une petite brindille de CP, leur propose de braver les interdits et d’aller « de l’autre côté », l’aventure commence et va chambouler toute l’école ! Ensemble, la joyeuse bande d’enfants tord le cou aux idées préconçues et invente un monde fantastique, où les êtres vivants et les morts se côtoient.
Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN , Sartrouville
Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN , Sartrouville
Théâtre Jean Arp, Clamart
La Colline (Théâtre National), Paris
Théâtre Jean Arp, Clamart
Théâtre de l'Odéon - Ateliers Berthier, Paris
Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN , Sartrouville