MUSIQUE & DANSE - Page 3

Dans L’Ivresse des lucioles, on suit le périple de cinq jeunes gens, quatre hommes et une femme, qui se rencontrent dans une ivresse de désirs, de romances chaotiques et de quête de sens et d’absolu. C’est aussi l’histoire d’un groupe, des groupes, qui se soudent et s’éclatent.

Au plateau, nous découvrons Dalila, Folly, Emma et Mulunesh : leurs corps hétérogènes, leurs voix singulières et leurs identités multiples. Entre l’Afrique et l’Occident, comment se transmet l’Histoire ? Depuis quels points de vue ? Quelle place est donnée aux récits intimes ?

Chorégraphe et directrice du Centre chorégraphique national de Nantes, Ambra Senatore est aussi une danseuse débordante de légèreté et d’émotions qui aime sublimer le magique des gestes du quotidien. Elle apparaît en solo, avec un désir de danser « à fond ».

« Agapé », dans la mythologie grecque, c’est l’amour désintéressé, inconditionnel. C’est par la force du mouvement, la singularité des interprètes et l’énergie collective des corps que Jérémy Alberge nous partage une déclaration d’amour dansée.

Figures mythologiques méditerranéennes, tour à tour prêtresses d’Apollon et intercesseuses entre les humains et le dieu des Enfers, les Sibylles furent implorées d’Italie en Lybie, de l’Antiquité jusqu’à la Renaissance. Avec leur chant, les Sibylles traversent les rives et les mondes, remontent le temps... Mais qui sont-elles pour nous aujourd’hui ?

La danse et le bruitage auraient-ils des choses à se raconter ? Les deux interprètes font de la scène un laboratoire sonore, débordant d’objets hétéroclites pour reconstituer la bande-son de scènes cinématographiques. De ce petit inventaire de bruitages émerge un répertoire de gestes jubilatoires.

Une scène, deux spectacles ! Explorer la mémoire du corps et ses souvenirs comme on partirait en quête d’un matériau précieux : Sarah Adjou et Jade Lada transcendent leurs parcours de vie et de danseuses, créant chacune une pièce traversée par leurs influences multiples.

I. Ou le complexe du Homard danse l’adolescence, entre l’animalité des corps et la théâtralité des émotions, plongée dans une scénographie métaphore d’un monde numérique. Un spectacle chorégraphique hybride, animé d’une énergie vibrante, jubilatoire, parfois explosive qui nous oblige à repenser le monde d’aujourd’hui, et celui de demain aussi.

Artiste majeure de la scène vocale des Pouilles, la chanteuse italienne Maria Mazzotta, accompagnée de Cristiano Della Monica aux percussions et Ernesto Nobili à la guitare électrique, ose une interprétation aux textures post-rock dans une partition intense.

Dans Abwarten (littéralement « l’attente de rien »), les interprètes font émerger le sentiment de communauté dans l’attente d’un évènement, d’un instant. Ou bien de rien. Il se dessine à la fois la tension d’un groupe qui avance, qui tend vers un ailleurs et les individualités qui, vibrantes, interfèrent et explorent leurs routes intimes.

Euphoria est une conversation chorégraphique et sonore entre deux chouettes sur le sens de la vie. À partir de 8 ans

Kid #1 est le premier volet d'un cycle sur l'enfance et raconte le passage abrupt de la cour du primaire, celle où les enfants jouent, courent et virevoltent, à la cour du collège, celle où les corps s’arrêtent de jouer, se regardent et se brutalisent. C'est une traversée, de ces corps qui se codifient à la naïveté de notre âme d'enfant. À partir de 14 ans

Le Kata, art du combat solitaire en karaté, codifie et enchaîne des techniques contre des adversaires imaginaires. 26 suites de gestes, comme les lettres d'un alphabet, une quête du geste parfait. À partir de 10 ans

Reliée à l’intime et au viscéral, le krump livre une énergie qui raconte une rage d’en être, une envie de continuer quoi qu’il advienne. Ces deux langages se rencontrent pour plonger dans l’expression de la danse elle-même, entre recherche inlassable, croyances et abnégation. L’acharnement devient-il positif et synonyme de persévérance et de courage ? À partir de 8 ans

Pascal Mantin interprète les plus belles pages du compositeur et pianiste polonais.

Récital de piano aux chandelles par Loann Fourmental, au programme : Chopin, Schumann et Beethoven.

Concert de piano aux chandelles par Remi Masunaga, au programme : des œuvres de Liszt et Chopin.

Mené par la comédienne, autrice et metteuse en scène Marie Fortuit et accompagné par la pianiste Lucie Sansen, le spectacle musical La vie en vrai raconte la façon dont l’héritage poétique et politique d’Anne Sylvestre résonne avec le parcours de deux artistes trentenaires dans les années 2020.

Chanteur soufi, écrivain, poète et slameur devenu porte-voix de la jeunesse égyptienne pendant la révolution de 2011, Abdullah Miniawy fascine par sa voix hypnotisante, son mélange unique de rock, de mysticisme et de jazz.

Depuis la Guadeloupe, menacée par l’activité humaine, Léo Lérus et ses danseurs ont observé et traduit dans leurs corps le phénomène d’homéostasie : l’adaptation d’un système aux contingences extérieures pour conserver son équilibre.

Matière(s) première(s) propose un voyage initiatique dans l’univers des musiques afro, soul et rap, où les corps de six danseurs afro révèlent la beauté intemporelle et la brutalité fondamentale du monde.

Anne Nguyen poursuit sa recherche sur les origines des danses urbaines. Avec [Superstrat[- terme qui désigne les traces laissées dans une langue par une autre langue - la chorégraphe évoque les liens forts entre l’Afrique et l’Amérique qui ont donné naissance à la culture hip hop. Pour la première fois Carmel Loanga est seule sur scène et relève le défi de s'exposer tout en vérité.

Avec ses rythmiques hypnotiques, ses cuivres enflammés et ses mélodies irrésistibles, Arat Kilo s’est imposé sur la scène parisienne de l’éthio-jazz. Le groupe reste fidèle à l'esprit de la musique venue d'Addis Abeba mais à ce cocktail de funk joyeux, de flûtes serpentines, de mélopées bambaras et de frénésie afro-pop, s'ajoutent le spoken-word de l’américain Mike Ladd et les fulgurances vocales de la diva malienne Mamani Keita.

Un spectacle qui porte son nom à la perfection : il n’a jamais été aussi simple de se réjouir et même de rire du moindre geste dansé, d’écouter la musicalité des corps. Impertinent, drôle et léger, Simple marie les paradoxes dans un imaginaire sans limite.

Avec ce programme, l'Orchestre Les Violons de France présente les Quatre Saisons de Vivaldi et la Petite Musique de Nuit de Mozart.

Une batterie. Seule. Mais jamais loin de son batteur. Le musicien Didier Ambact et son instrument accompagnent quatre films oniriques d’une des pionnières du cinéma expérimental, Maya Deren, pour un concert-ciné hors du temps.

À travers une Revue Co(s)mique littéraire et musicale en 5 tableaux, Nous l’Espace convoque, non sans humour ni dérision, l’ensemble des communautés humaines et non humaines dans le but d’évoquer, à travers elles, l’écriture d’un nouveau traité de l’Espace pour les générations à venir.

La Grande Remontée est un cabaret initiatique, une épopée testiculaire et chorégraphique. Retraçant l’histoire secrète de la contraception masculine, Pau Simon expérimente sur scène une masculinité plurielle et transgresse avec espièglerie les représentations normées du corps viril.

L’ensemble Miroirs Etendus s’est fait une spécialité de la création d’opéras d’aujourd’hui et de la relecture des grands chefs-d’œuvre. Avec le metteur en scène Antonio Cuenca Ruiz, ils revisitent cette fois-ci Così fan tutte (« c’est ce qu’elles font toutes ») de Mozart.

L’Orchestre national d’Île-de-France promet un concert symphonique de haute volée. Dirigés par Case Scaglione, une cinquantaine de musiciens, quatre chanteurs lyriques et le Chœur de Radio France traversent un répertoire rare et essentiel, synonyme de liberté. Ludwig van Beethoven, Franz Schubert et Fanny Mendelssohn ont un point commun : ils ont composé pour exister, vivre et continuer à émerveiller au fil des siècles.