Wonderland – Une histoire d’Alice et d’exil

À patir de 13 ans.

Wonderland, c’est le pays des merveilles. Un pays terriblement dépaysant et exaltant, propice aux métamorphoses. Un pays où la contestation, l’absurde, l’excès, la cruauté s’expriment sans retenue. Le temps y est déréglé, toute logique abandonnée, et ses habitants quelque peu ambigus...

Alice entre dans l’adolescence en même temps que dans ce pays, et devient exilée à la fois de sa terre d’origine et de son enfance. À défaut de pays des merveilles, sa destination est propice aux crises d’identité et aux métamorphoses. Que se passe-t-il lorsque tout change en même temps ? Pour évoquer ces transformations, Céline Schnepf ouvre un dialogue sur scène entre trois comédiens et deux musiciens, nous offrant ainsi une métaphore poétique du sentiment d’exil et de l’absurdité du monde.

Après Blanche, accueilli la saison dernière au Théâtre de Châtillon, Céline Schnepf propose une adaptation moderne du conte initiatique de Lewis Caroll. En poursuivant son travail de résonance entre objets scénographiques, jeu, texte, arts plastiques et visuels, elle invente des formes artistiques permettant de créer un lien poétique entre les gens et les générations. Le langage et l’image prennent ainsi plusieurs routes – symboliques ou plus organiques – pour mieux bercer et bousculer le spectateur.