Tout est au possible dans le meilleur des mondes mieux

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles était le leitmotiv de Candide dans le roman éponyme de Voltaire. Philippe Vincent s’en empare à sa manière, ludique et (im)pertinente, pour inventer un spectacle constitué de neuf séquences « efficaces », timing TV (13 ou 26 minutes), à partir de ce qui fait le principal sujet de nos conversations, et les grandes heures de nos médias : la réalité politique contemporaine.

Vincent et son équipe vont traquer des images et des mots plus prosaïques, ceux des médias, des humoristes, souvent tabous au théâtre, pour proposer un spectacle résolument ancré/encré dans le réel. De mise au placard des idéaux socialistes, à trop faible pour nous défendre, nous passons à l’attaque, en passant par s’il n’y a pas de censure, je suis un chien qui suit Nicolas Sarkozy, neuf séquences pour regarder les changements qui travaillent notre société, et ceux qui s’annoncent, alimentant peur et paranoïas.

Le monde politique contemporain, l’actualité, en l’occurrence les élections présidentielles de mai 2007, vont constituer le matériau sur lequel, en quasi-direct va se construire une œuvre qui devra faire sens au-delà de sa propre actualité.

Avec mots, phrases et textes de Joseph Beuys, Jean-Jacques Rousseau, Jean-Luc Godard, Jean-Paul Delore, Alfred Hitchcock, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, Bertolt Brecht, Voltaire, Chloé Delaume, Michel Foucault…