Torch Song Trilogy

du 3 novembre au 31 décembre 2006
1H30

Torch Song Trilogy

Un succès à New York et un film devenu culte, ce spectacle est une création en France. Arnold, drag-queen professionnel ouvertement gay, rencontre Ed, prof de lycée pas encore sorti du placard. Pour le meilleur et pour le pire... Une comédie pleine de doutes, d’explosions et d’espoirs.

Comédies urbaines
Pourquoi créer la pièce en France
Notes de mise en scène

Cette trilogie est un monument du théâtre new-yorkais ; couverte de lauriers, elle gardera l’affiche de nombreuses années, avant de devenir un film culte. Chacune des trois pièces fut d’abord créée individuellement avant d’être réunies sous le titre Torch Song Trilogy. Un succès à New York et un film devenu culte, ce spectacle est une création en France.

Premier acte : l'étalon international
Arnold, drag-queen professionnel ouvertement gay, rencontre Ed, prof de lycée pas encore sorti du placard, pour le meilleur et pour le pire. En cinq tableaux, tout est dit : la vie, la rencontre, la rupture, la consolation, le retour.

Entre chacune des scènes, Lady Blues interprétera une chanson réaliste - une « torch song », comme on dit en anglais. Clin d’oeil au film, mais aussi parce que c’est le métier d’Arnold, le personnage de Lady Blues sera interprété par un chanteur travesti spécialiste de ces chansons réalistes auxquelles le titre de la pièce fait référence. Elles seront mises en scène comme autant de numéros de cabaret.

Deuxième acte : Fugue dans un jardin d'enfants
Un an après leur séparation, Ed et Arnold se retrouvent dans la maison de campagne où Ed vit avec Laurel, sa future épouse. Arnold débarque avec Alan, son nouvel amant. Cette fugue à quatre voix sera ponctuée d’une musique originale soulignant, comme au cinéma muet, les émotions et les états d’âme des protagonistes.

Troisième acte : Veuves et enfants d'abord
Cinq ans ont passé. Alan est mort, tué par des casseurs de pédés. Ed vient de se séparer de Laurel ; il dort sur le divan. David, 15 ans, enfant adoptif d’Arnold, à peine installé dans sa nouvelle vie, rêve déjà d’appeler la mère d’Arnold, grand-mère ! Madame Beckoff espère que sa visite chez son fils lui permettra enfin de mettre de l’ordre dans la vie « dissolue » de celui-ci. Arnold, rongé par la peur des réactions de sa mère, ne lui a rien dit de tout ça. Seulement qu’il était gay. Mais, ça, il l’a fait à 13 ans.

Si les enfants ont le droit de reprocher à leurs parents leurs manques et leurs excès, les parents, eux, ont le devoir de faire ces mêmes reproches à leurs enfants. Surtout sur la confiance que nous, les enfants, leur accordons réellement… ou pas.

Musique originale d'Étienne Lemoine.

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Dimanche après-midi, dernière représentation Off-Broadway. Assis sur les marches au fond du 7th Avenue Theater dans Greenwich Village à New York, je savoure ce qui est déjà pour beaucoup une des plus belles pièces gaies jamais écrites. Le mois suivant, Torch Song Trilogy s’installera sur Broadway pour de longues années. À la fin du spectacle, j’ai couru acheter le texte. Il le fallait. Je n'ai pu commencer l'adaptation de ce monument du théâtre américain contemporain que beaucoup plus tard.

Être digne, rire de soi, ne jamais ménager ceux qu’on aime, savoir qui on veut aimer… Voilà les mots avec lesquels je tente d’expliquer pourquoi il me semble si important de créer Torch Song Trilogy en France. C’est une comédie pleine de doutes, d’explosions et d’espoirs. C’est aussi parce que la recherche éperdue de l’autre n’est pas une question d’orientation sexuelle. Les difficultés sont les mêmes pour tous, et les joies aussi intenses, sachant qu’on vit comme on peut, rarement comme on veut.

Créer Torch Song Trilogy de Harvey Fierstein en France est une merveilleuse nécessité, ne serait-ce que pour transmettre à d’autres spectateurs le bonheur qui fut mien lors de la découverte de cette œuvre théâtrale magistrale.

Christian Bordeleau

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Écrite par un comédien pour lui-même, cette pièce met principalement l’accent sur le jeu de l’acteur avec des dialogues puissants et des situations fortes. La mise en scène sera centrée sur la vérité et la sincérité des émotions, pour faire ressortir au mieux la puissance du texte.

Les nombreux lieux imposent une scénographie dépouillée faite de meubles et de lumières. En fait, tous les décors seront sur scène dès le départ. On créera les différents lieux par le jeu des pan drillons et des découvertes, en déplaçant les meubles, en les éclairant autrement, en les ouvrant et les fermant, etc.

Entre le succès sur Broadway et la création parisienne, un film fut tourné. Fierstein en profite pour nous y faire découvrir le cabaret où travaille son personnage principal (ce qu’on ne voyait pas dans la pièce d’origine). Dans notre version parisienne, nous le ferons vivre un peu plus.

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Sélection d’avis du public

RE: Torch Song Trilogy Le 15 octobre 2005 à 18h41

merci Patrice... et comme tu l'as vu, ça marche très bien, nous sommes très heureux de donner un peu de bonheur aux spectateurs tous les soirs ! Christian

Torch Song Trilogy Le 6 septembre 2005 à 01h04

Bonsoir Christian, J'ai adoré le film. Très bonne idée de mettre en scène cette pièce, à Paris. Je te souhaite un super succès. Patrice. (ami de Ben H., d'Amsterdam)

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RE: Torch Song Trilogy Le 15 octobre 2005 à 18h41

merci Patrice... et comme tu l'as vu, ça marche très bien, nous sommes très heureux de donner un peu de bonheur aux spectateurs tous les soirs ! Christian

Torch Song Trilogy Le 6 septembre 2005 à 01h04

Bonsoir Christian, J'ai adoré le film. Très bonne idée de mettre en scène cette pièce, à Paris. Je te souhaite un super succès. Patrice. (ami de Ben H., d'Amsterdam)

Informations pratiques

Vingtième Théâtre

7, rue des Plâtrières 75020 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Ménilmontant
  • Bus : Henri Chevreau à 66 m, Julien Lacroix à 190 m, Pyrénées - Ménilmontant à 392 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Vingtième Théâtre
7, rue des Plâtrières 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 31 décembre 2006

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