Toi, tu creuses

3 juin 1997. Trois ouvriers non qualifiés ont été recrutés pour la nuit sur un chantier : à l’aube de l’an 2000, une entreprise de construction a lancé un vaste projet aux quatre coins de la France, afin de construire les « nouveaux lotissements du futur ».

Une seule volonté : faire table rase du passé.

Mais derrière cette jolie façade aux allures futuristes, se cache une réalité plus sombre. Travailleurs au noir, nos trois ouvriers aux allures de losers vont devoir œuvrer dans la plus grande discrétion. Leur mission : éradiquer l’amiante présente sur les vestiges d’une grande maison familiale qui vient d’être rasée.

À quelques mois du nouveau millénaire, sur le chantier du futur, tous trois vont peu à peu s’empêtrer dans leur passé. En sortiront-ils vivants et sans séquelles ?

Toi, tu creuses est une pièce qui cherche à jouer sur la véracité des faits, à interroger le réel. L’idée est de construire une intrigue qui sera en mouvement permanent, portée à la fois par un travail d’écriture « scénaristique » et par un travail d’improvisation des comédiens. Cette idée interroge donc le processus même de l’écriture et nous permet de nous demander : comment raconte-on une histoire ?

« Il y a deux types de personnes dans ce monde. Ceux qui creusent et ceux qui ont le pistolet chargé : toi, tu creuses. »