The Fall of the House of Usher (La chute de la maison Usher)

du 2 au 13 mars 2005
1H15

The Fall of the House of Usher (La chute de la maison Usher)

Spectacle en anglais original surtitré en français. Sous les yeux d'un ami et narrateur, dans la solitude d'un manoir fin de race, un artiste au bord de la folie vit l'agonie de sa soeur adorée. Mais sa mort n'est que le commencement... Une histoire extraordinaire à la splendeur crépusculaire. Un conte gothique qui s'incarne en un théâtre à fleur de peau. Un rituel vibrant d'une intensité physique, visuelle et sonore, avec une musique interprétée au Bazantar.

Spectacle en anglais original surtitré en français.

Le spectacle
La musique

Extrait

Le conte original

Adaptation et interprétation

La mise en scène : 9 portes pour un manoir

In English

Sous les yeux d’un ami et notre narrateur, dans la solitude d’un manoir fin de race, un artiste au bord de la folie vit l’agonie de sa sœur unique adorée. Mais sa mort n’est que le commencement… Une histoire extraordinaire à la splendeur crépusculaire. Un conte gothique qui s’incarne en un théâtre à fleur de peau. Un rituel vibrant d’une intensité physique, visuelle et musicale.

A la suite de Roberto Zucco (Koltès, 2003) et de Richard III (Shakespeare, 2004), créés en Angleterre et joués en France, succès publics et critiques des deux côtés de la Manche, voici un nouveau spectacle en anglais de la compagnie franco-britannique Coïncidence Théâtre.

Après Paris, The Fall of the House of Usher sera repris à Londres et à New York.

Adaptation de Steven Berkoff, musique de Mark Deutsch.

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« Son cœur est un luth suspendu. Dès qu’on le touche, il résonne. »

Mark Deutsch a composé et interprète une musique originale au Bazantar. Le Bazantar, un instrument de son invention, mêle en une harmonie extraordinaire des sons de la cithare, du sarangi, du violon, du violoncelle et de la basse. Il s’agit d’une contrebasse acoustique à cinq cordes avec vingt-neuf cordes sympathiques et quatre cordes de bourdon. Il en résulte une capacité hypnotique de résonance, qui évoque toute la puissance de la musique classique occidentale et la profondeur des traditions orientales.

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« Bien que branlantes, mes pierres se tiennent par quelque pouvoir invisible. Seul l’observateur le plus minutieux remarquerait une fissure à peine perceptible qui, partant de mon toit, se fraye une route en zigzags vers le bas, jusqu’à se perdre dans les eaux funestes de l’étang. J’entends quelqu’un venir à moi. A moi. Prépare-toi, Maison. Rassemble tes forces pour le recevoir. »

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La nouvelle de Poe (1840) raconte l’histoire d’une famille décadente au cœur d’une Maison dégénérée. Bien qu’en ruines, le manoir se soutient encore, porté par une mystérieuse force invisible. De la longue lignée des Usher ne subsiste qu’un couple, frère et sœur jumeaux liés par un amour ambigu et puissant, et à la constitution corrompue par des siècles de consanguinité.

Ils reçoivent la visite d’un vieil ami longtemps perdu de vue. A travers le regard de cet étranger, la folie de Roderick Usher se révèle peu à peu, alors que la lente agonie de sa sœur bien-aimée demeure une énigme. De quoi Madeline souffre-t-elle ? Sa mort n’est peut-être que le commencement... L’Ami tente de distraire Roderick, mais Madeline - survivante ou revenante ? - se libère du cercueil et tue son frère. La Maison se fracture alors en deux et sombre dans le lac.

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Inventeur de la notion d’ « unité d’effet », Poe crée un climat qui, par l’évocation saisissante et subtile des pensées et des peurs du personnage, piège le lecteur dans l’entrelacement étroit d’une progression psychologique implacable. Adaptée par le célèbre Steven Berkoff en 1974, La Chute de la Maison Usher met en scène, en un portrait superbement stylisé, les errements de la mélancolie et de la folie. La pièce est un thriller psychologique aux résonnances gothiques profondes. Elle montre un esprit à la dérive et prisonnier de son monde intérieur. La confusion entre folie et réalité évoque un univers parallèle où peut s’épanouir une mise en scène originale et troublante.

La situation des jumeaux est compliquée par leur association avec la maison concrète. Selon Roderick, c’est la Maison même qui vibre d’intentions malveillantes. Cette maison, il revient également aux acteurs de l’incarner. L’intégrité vacillante de cet être de pierres organique et sensible réfléchit et induit la vie de ses occupants, dans cette « étrange planète métaphysique » (Berkoff).

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1. Exprimer l’univers de Poe : sensibilité exacerbée, acuité poussée jusqu’à la folie, témoignage incertain, confinement à huis clos, dédoublement d’identité, horreur indicible, fraternité ambiguë, généalogie ancestrale, crime passionnel, vertigineux ballet entre amour absolu et de mort fatale.

2. Partir du conte gothique. Exploiter son ambivalence fantastique et son pouvoir de suggestion. Plonger un regard dans les abysses sans jamais en révéler le fond. Conjuguer terreur et beauté. Dire le sublime des ténèbres.

3. Cibler les liens de sang comme transgression énigmatique. Mêler sans les trancher les fils de la consanguinité, de l’inceste et du vampirisme. Signifier l’exténuement d’une lignée par l’exaspération du sang.

4. Brouiller frontières et distinctions. Incarner la maison comme fusion du manoir et de la famille. Confondre animé et inanimé, minéral et humain. Marier costumes d’époque et décor abstrait.

5. Jouer sur l’ambivalence du point de vue. Montrer l’ami comme témoin partial et narrateur subjectif. Rendre indécidable le statut de ses observations. Jeter un voile d’incertitude sur toute vérité.

6. Aiguiser tout à la fois imaginaire, raison et sens. A travers Roderick Usher, montrer l’hypersensibilité poussée à la folie, et la folie aux portes de l’hyperrationalité. Faire partager ses perceptions sans statuer sur leur source, hallucinatoire ou sensorielle. Lui laisser toute sa chance, même au prix de condamner le monde plutôt que lui.

7. Exhumer la puissance essentielle et implicite de Madeline. Souligner la peur générée par le féminin et son pouvoir indicible, que l’homme préfère ensevelir plutôt que devoir le reconnaître. Face à elle, peu à peu dévoiler la réelle impuissance masculine.

8. Faire parler le corps. A travers le mouvement, les gestes, la danse et le mime, permettre au corps d’exprimer ce qui repose derrière et par-delà le texte. Considérer les mots comme avant-goût de la couleur et du sens.

9. Provoquer une expérience esthétique unique. Conjuguer beauté, émotion et intensité à travers de splendides lumières expressionnistes et des vibrations sonores quasi-surnaturelles. Lier humeur et signification.

Gérald Garutti

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The Production
In the presence of a friend, in a decaying and lonely mansion, an artist on the edge of madness sees his beloved sister dying. But her death is only the beginning…. An extraordinary tale that is as dark as it is sublime. A gothic story embodied in an extreme piece of drama. A ritual that vibrates with physical, visual and musical intensity.

In the wake of Roberto Zucco (Koltes, 2003) and Richard III (Shakespeare, 2004), which were staged in the United Kingdom, toured in France, and acclaimed by both audiences and critics, The Fall of the House of Usher is the new production of the French-British company Coincidence Theatre. After Paris, The Fall of the House of Usher will be performed in London and New York.

The Music
“His heart is a hanged lute. As soon as one touches it, it vibrates.”  Mark Deutsch has composed new music for this production to be performed on the Bazantar. The  Bazantar, an instrument he invented and built, astonishingly evokes the sounds of a sitar, sarangi, violin, cello, and bass. It is a five-string acoustic bass fitted with an additional twenty-nine sympathetic strings and four drone strings. The result is a remarkable instrument that weaves a soundscape of mesmerizing resonance, both evoking the power of Western classical music and the rich nuance of Eastern traditions.

An Extract
“My stones are crumbled yet are held together by some invisible power. Only the most scrutinizing observer would notice a barely perceptible fissure extending from my roof and making its way down in zig zag direction, until it loses itself in the sullen waters of the tarn. I hear someone coming to me. To me. Make yourself ready house. Strengthen yourself to receive him.”

The Original Tale
Poe's short story (1840) tells the tale of a decaying family in a decayed house: the skeletal mansion of the ancient line of Usher crumbling with the dynasty. Its last two descendants, Roderick and his twin sister Madeline, linked by a strong and ambiguous love, suffer from strange conditions which may be the result of a history of inbreeding.

They are visited by an outsider, a long-lost friend, through whose gaze the extent of Usher’s madness becomes clear. The condition and degree of Madeline’s agony, however, remains enigmatic and unknown. What is really wrong with Madeline? Is she buried alive? Death might only be the beginning… Finally, while the Friend tries to dispel Roderick's gloom, Madeline arises in a trance and carries her brother to his death. The house itself splits asunder and sinks into the tarn.

Adaptation and Interpretation
As the father of the concept of “unity of effect,” Poe’s prose subtly and stringently leads its audience into the deepest psychological wasteland of its characters. As adapted by renowned Steven Berkoff in 1974, The Fall of the House of Usher is a highly stylized portrayal of melancholy and madness. It is a psychological thriller with heavy gothic undertones that arise from the representation of the inner deterioration of the mind and spirit. The blurring of reality and madness, heightened by Berkoff's adaptation, evokes an otherworldly sensation that allows a unique and original directorial vision to flourish.

The condition of the twins is entwined with and complicated by their association with the physical House. Central to Poe's tale is Roderick's assertion that the House itself pulses with malevolent intent. The cast must also embody the house. Organic and sentient, the crumbling integrity of the House both mirrors and gives impetus to the splintering lives of those who inhabit it. All is new in its antiquity on this “strange metaphysical planet” (Berkoff).

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Sélection d’avis du public

The Fall of the House of Usher (La chute de la maison Usher) Le 23 mai 2005 à 10h55

salut usher on est 2 meuf a técrire pour te dire kon et toutes love de toi et ke si tu pouvai passer a montpellier en france sa nous ferai grave plaisir tu es trop beau on te kiff grave surtout les 3 big boss du college clémence royer gros bizou notre lover

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The Fall of the House of Usher (La chute de la maison Usher) Le 23 mai 2005 à 10h55

salut usher on est 2 meuf a técrire pour te dire kon et toutes love de toi et ke si tu pouvai passer a montpellier en france sa nous ferai grave plaisir tu es trop beau on te kiff grave surtout les 3 big boss du college clémence royer gros bizou notre lover

Informations pratiques

Vingtième Théâtre

7, rue des Plâtrières 75020 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Ménilmontant
  • Bus : Henri Chevreau à 66 m, Julien Lacroix à 190 m, Pyrénées - Ménilmontant à 392 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Vingtième Théâtre
7, rue des Plâtrières 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 13 mars 2005

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