Rouda

Slam. Pressé par l’urgence de dire, Rouda explore un territoire que l’on croyait abandonné : celui de la parole. Il redonne le pouvoir aux mots et distille des textes sensibles et poétiques, incisifs et intimistes, mélancoliques et pleins d’humour. Unique par le style et l’univers qu’elle développe, son écriture témoigne d’une plume à la fois délicate et acérée qui l’inscrit d’office dans la lignée des grands paroliers français. Mais c’est sur scène que son talent prend toute sa dimension.
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Pressé par l’urgence de dire, Rouda explore un territoire que l’on croyait abandonné : celui de la parole. Il redonne le pouvoir aux mots et distille des textes sensibles et poétiques, incisifs et intimistes, mélancoliques et pleins d’humour. Unique par le style et l’univers qu’elle développe, son écriture témoigne d’une plume à la fois délicate et acérée qui l’inscrit d’office dans la lignée des grands paroliers français. Mais c’est sur scène que son talent prend toute sa dimension. On reste impressionné par l’écoute qui s’installe lorsque les mots s’animent entre ses lèvres et l’enthousiasme du public pour chacune de ses prestations. Derrière son regard bleu azur, on devine la rage de vivre, d’écrire, de dire et de transmettre.

Slameur et auteur-interprète prolifique, il développe une écriture à la jonction du rap et de la poésie. Pionnier de la scène slam française, il incarne aujourd’hui une nouvelle génération d’artistes issus de ce mouvement foisonnant. Depuis 2001, il écume les scènes de France et d’ailleurs, anime des ateliers d’écriture, exporte le slam en Afrique francophone (Maroc, Mali) et fabrique des chansons au 129H Studio. 129H ? C’est un collectif de quatre slameurs, au nom étrange. H pour le silence : « l’unique lettre muette de l’alphabet », et 129, comme leur adresse, rue de Bagnolet dans le 20e arrondissement.

Pour professer la parole du slam, ils sillonnent la banlieue, et prêchent à l’étranger. « Depuis Grand Corps Malade, c’est l’explosion. Même s’il y a le meilleur et le pire. » Un nivellement est nécessaire : « Il ne faut pas que ça devienne l’apanage de types qui déchirent. Le slam est ouvert à tous. Pour que ça reste une tribune de l’oralité, il faut ce mélange. »

« Arrêtez-les » : Allez leur dire de notre part que personne ne nous arrête
Que notre musique est un rempart sur lequel se brisent toutes les tempêtes
Voici l’alliance originelle et rare de la basse et du poète
Qui donne naissance en ce soir à une essence secrète
Dites-leur aussi que personne ne peut stopper les éléments
Que les phénomènes les plus troublants ne s’expliquent pas forcément
Et dites-leur bien que rien n’est plus solide que le diamant
Qu’on ne peut détruire ce qui agit consciemment
Est-ce qu’on arrête la vague qui vient s’écraser sur le sable
Est-ce qu’on arrête l’orage qui éclate en rendant le ciel stable
Est-ce qu’on empêche les nuages de faire le tour de la terre avec des câbles
Est-ce qu’on empêche le feu tout simplement de faire des flammes ?
Donc s’ils vous disent « arrêtez-les » répondez-leur que personne ne nous arrête
Mais s’ils insistent combattez-les faîtes-leur comprendre que nos armées sont prêtes
Et dîtes-leur sans délai que des douleurs qu’ils ont fait naître
Bientôt s’écoulera le lait qui viendra nourrir nos révoltes.

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Informations pratiques

Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN

Place Jacques Brel 78505 Sartrouville

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Librairie/boutique Yvelines
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Plan d’accès

Théâtre de Sartrouville et des Yvelines – CDN
Place Jacques Brel 78505 Sartrouville
Spectacle terminé depuis le mardi 6 mai 2008

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