Romanze

Paris 13e
du 12 au 15 janvier 2011
1 heure

Romanze

C'est une histoire… Une histoire d'amour passionnelle et conflictuelle à la fois, excitante et ennuyeuse, légère et dramatique, d'une violence tendre. Une histoire comme celles qui existent depuis la nuit des temps mais qui est nouvelle à chaque fois.
  • Le projet artistique

Le projet est né de l'envie d'approfondir la rencontre artistique avec Martin Grandperret faite sur ma dernière création Memoria. Dans cette pièce pour cinq danseurs nous avons travaillé ensemble sur deux duos principalement basés sur des portés fluides dans une recherche des équilibres fragiles et avec les risques de l'oblique comme sur des portés de plein vol, sans dureté. Nous avons nourri cette recherche chorégraphique des questionnements autour de la relation amoureuse et passionnelle, du désir et de la tendresse.

Pour ma nouvelle création, je voudrais poursuivre et approfondir cette recherche corporelle et artistique, et montrer aussi le renversement de cet aspect de la relation homme - femme.

Virginia Heinen

  • Valse pour un amour

C'est une histoire...

Celle d'un homme et d'une femme, une histoire d'un couple, une histoire d'amour…

Cela peut être une journée dans leur vie comme l'arc de toute une vie. Ça se passe dans un salon où l'espace peut se transformer, où tout est mobile… et ça se passe à l'intérieur d'eux. Dans l'intimité d'une relation, ils évoluent dans un temps suspendu, en absence de pesanteur. La complicité fusionnelle fait d'eux une seule entité. Pourtant la perception des choses est bien différente pour elle et pour lui...

Une histoire d'amour passionnelle et conflictuelle à la fois, excitante et ennuyeuse, légère et dramatique, d'une violence tendre. Une histoire comme celles qui existent depuis la nuit des temps mais qui est nouvelle à chaque fois.

Malgré l'optimisme aveugle tout glisse dans une histoire banale. C'est la rupture de la beauté des gestes suspendus. La routine, la répétition des mouvements, se heurtent à la poésie et la tuent. Et voilà que la réalité les rattrape, le quotidien prend le dessus.

Comme un cri silencieux l'individualité de chacun tente désespérément de s'exprimer. Un confusion des sentiments s'installe, le non-dit amène à la manipulation et à la divergence des corps. Profondément liés, ils finissent par contempler leur destin de la façon dont la plupart des autres contemplent une journée de pluie.

Avec pudeur et une touche d'ironie, ils racontent une simple histoire d'amour, et son renversement…

Par la Cie Blicke.

  • Procédé du travail

Dans une première phase de création nous avons procéder à la recherche du vocabulaire chorégraphique pour avoir une trame claire, comme point de départ modulable qui a supporté un langage commun aux deux interprètes et qui a créé la base de la pièce.

Une partie importante de ce vocabulaire corporel était le travail sur les portés : avec des équilibres fragiles, souvent sans prises des mains, fluides et apparemment sans pesanteur, dans un temps suspendu comme les portés avec les risques de l'oblique, de plein vol mais sans dureté.

Nous avons également travaillé sur la manipulation et sur la répétition. La qualité du mouvement est axée sur la fluidité et l'abandon sans lui enlever pour autant la dynamique et le physicalisme.

Autres sources d'inspiration pour la dramaturgie et l'aspect théâtral de la pièce étaient apportées par des textes et des images ainsi que par le décor et la scénographie. Une partie intégrante de la création a également été le travail du compositeur sur l'univers musical et sonore de la chorégraphie.

Pour la deuxième phase de travail, un collaborateur artistique s’est joint à la création comme oeil extérieur et conseiller théâtral et dramaturgique. On s’est servi du vocabulaire chorégraphique et corporel et on l'a intégré dans un contexte théâtral. On a travaillé avec la scénographie et dans le décor et on a défini plus clairement les rôles/personnages des deux interprètes. On s’est penché sur la dramaturgie de la pièce et sa cohérence.

La troisième phase de travail consistait à se préparer à la scène, en affinant le travail dans sa qualité et la pièce chorégraphique dans son rythme. La création lumière s’est fait dans un espace scénique équipé techniquement.

Tout le long de ce processus nous avons invité du public à assister à des étapes de travail pour nous confronter à un regard extérieur avant la première et nous avons également proposé des ateliers chorégraphiques, notamment sur la notion des portés.

  • La scénographie

Le dispositif scénographique est composé de deux panneaux d'une longueur de 3,50m et d'un hauteur de 2,30m équipés de patins pour permettre de les déplacer facilement.

L'un des deux panneaux a une porte au milieu ; d'un côté les panneaux sont peints en gris comme un mur en chantier et de l'autre côté en noir (pour que le spectateur puisse aussi les oublier lorsque la dramaturgie le nécessite). Ils servent à délimiter l'espace, à créer un petit salon, à partager la scène en deux, pour faire évoluer chacun des danseurs dans son propre espace, dans sa propre réalité tout en restant connecté à l'autre, sans le voir forcement. Deux fauteuils, eux aussi mobiles, et une echelle complèteront le dispositif scénographique et permettront de créer une structure scénique en perpétuel mouvement.

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Spectacle terminé depuis le samedi 15 janvier 2011

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