Une cabine de prise de son est posée au milieu de la scène.
Des techniciens s’affairent à des branchements.
Des bruits de forêts.
Raphael entre sur scène, il y a un piano droit, un vieil ampli avec une guitare électrique dans un étui.
Trois magnétos à bandes.
Une pile de bandes.
Raphael pose son tabouret, s’assied au piano, commence à chanter, les magnétos se mettent à tourner.
Depuis sa cabine sur la scène, un étrange ingénieur du son dirige la séance.
Raphael est interrompu, questionné par l’ingénieur, sommé de montrer ce en quoi il croit , d’aller plus loin dans l’intimité de ces chansons, d’améliorer ses versions.
S’agit-il d’un réenregistrement live de ses anciens albums, l’enjeu ne serait-il pas en réalité bien plus important ?
« J’ai toujours rêvé de proposer autre chose qu’un concert, éternelle géographie du chanteur et son groupe qui l’accompagne, l’idée de « Bande magnétique » est de revisiter toutes ces chansons, de différentes périodes à partir des pistes studios originales réorchestrées en live et envoyées dans des magnétos à bandes par un ingénieur du son un peu particulier qui connaîtrait intimement le contexte de ces chansons, le vrai, le faux, aurait accès à des informations qu’il ne peut pourtant pas connaitre, ne se privant pas de les partager, permettant une mise en abyme aussi amusante que troublante. »
Raphaël
1 avis