Pourquoi Pas? (Suresnes Cités Danse)

du 24 au 25 janvier 2004

Pourquoi Pas? (Suresnes Cités Danse)

Ce spectacle sera composé de courtes pièces basées sur l’émotion et la spiritualité où des personnages imaginaires retrouveront leurs souvenirs d’enfance.


Le Spectacle

La compagnie Accrorap
Le projet artistique

Co-fondateur de la compagnie “Accrorap”, Kader Attou aime traverser les frontières pour atteindre l’essentiel de la danse : énergie, inventivité et humanité. Ainsi, il a présenté Athina à Lyon en 1996, fruit d’un travail dans les camps de réfugiés bosniaques et croates, puis Anokha à Suresnes en 2001, pièce-passerelle entre danse indienne et danse hip hop.
Ce nouveau spectacle sera composé de courtes pièces basées sur l’émotion et la spiritualité où des personnages imaginaires retrouveront leurs souvenirs d’enfance.
Il s’agit pour Kader Attou de travailler en toute liberté à partir d’éléments déjà expérimentés dans les précédentes créations (Athina, Kelkemo, Hip-Hop Opéra), à partir d’idées qui n’ont pas abouti, à partir d’envies qui n’ont pu s’exprimer dans les projets précédents.
Ce spectacle sera donc constitué d’un ensemble de petites pièces, plus ou moins longues avec une réflexion sur la justesse de la durée par rapport à l’énergie et au propos qu’il développe. Ces pièces sont basées sur l’émotion, la performance, la musicalité, la poésie…Certaines racontent des petites histoires, d’autres sont plus abstraites...
L’ensemble constituant un univers cohérent fait de poésie, de légèreté mais aussi de spiritualité.

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En décembre 1989, Kader Attou co-fonde la compagnie Accrorap avec Eric Mezino, Mourad Merzouki et Chaouki Said. La danse d'Accrorap est généreuse, elle cherche à briser les barrières, à traverser les frontières. C'est une danse qui refuse l'étiquette “banlieue” et revendique le dialogue entre les danseurs hip hop et la danse contemporaine.
En 1993, ils s'associent avec Gilles Rondot, plasticien, et deviennent une compagnie professionnelle. L'année suivante, ils créent “Athina” à la Biennale de la Danse de Lyon. Suivent, “Kelkemo” (1996), fruit d'un travail en 1994 et 1995 dans les camps de réfugiés bosniaques et croates à Zagreb, “Echafaudage” (1996) à Strasbourg, “Hip-Hop Opéra” (1997) au Festival de Chateauvallon.
En 1998, la compagnie se détache du principe de création collective : Eric Mezino et Kader Attou construisent chacun leurs propres projets.
Kader crée “Prière pour un fou” , en 1999, après un retour en Algérie et poursuit son envie de dialogue entre Orient et Occident en créant “Anokha” à la Biennale de la Danse de Lyon en 2000, spectacle programmé dans le cadre du festival “Suresnes Cités Danse” en 2001.
Du collectif au singulier : le mouvement hip hop n’échappe pas à cette caractéristique majeure de l’art chorégraphique, qui fait émerger à partir d’une gestuelle commune des talents d’auteur.
Accrorap, compagnie-phare du hip hop en France, est emblématique de cette évolution. S’il s’agissait au départ de fédérer des énergies, dans la fièvre de la découverte de la break dance et du hip hop, la création de la compagnie, fin 1989 à Saint-Priest, et les premiers spectacles en salle ont vite fait naître le désir d’une œuvre à construire.
Co-fondateur de la compagnie Accrorap, notamment aux côtés d’Eric Mezino, Kader Attou a été l’artisan de ce patient travail d’éclosion. A partir du spectacle M’Pananandro, où s’efface la notion de création collective, Kader Attou s’est donné “la liberté d’inventer, au-delà des étiquettes, une danse riche et humaine”. Pari magnifiquement tenu avec la création de “Anokha” (présentée à Suresnes en 2001), au croisement du hip hop et de la danse indienne.
Dans cette rencontre entre Orient et Occident, Kader Attou ne cache pas qu’il cherche dans le hip hop “une dimension spirituelle” dont on devrait encore trouver trace dans sa prochaine pièce, “Pourquoi Pas…”, nourrie de souvenirs d’enfance qui viendront joliment émailler un propos fragmenté en plusieurs séquences plus ou moins courtes, unies dans la cohérence d’un univers fait de poésie et de légèreté.

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Le spectacle est constitué d'un ensemble de petites pièces, plus ou moins longues. Ces pièces sont basées sur l'émotion, la performance, la musicalité, la poésie… Certaines racontent de petites histoires, d'autres sont plus abstraites... L'ensemble constituant un univers cohérent fait de poésie, de légèreté, ceci en toute liberté en essayant de s'affranchir des codes. Certaines de ces petites pièces mettent en scène des rencontres avec des personnages imaginaires et sont alimentées par des souvenirs d'enfance.
"C'est sur un air de valse que le spectacle commence. Les 6 danseurs évoluent dans un décor sobre : 4 portes de taille différentes et un banc. Sur un air de badonéon, les rencontres sont ponctuées de clowneries acrobatiques." Les saynètes évoquent le cinéma burlesque, des petites touches d'humour viennent rythmer les envolées chorégraphiques, de manière libre et légère.
De ce spectacle se dégage de la tendresse. L'humour et la légèreté sont tenus à distance par des références à l'actualité. Il se dégage une impressionde nostalgie, c'est l'image d'un monde qui pourrait être "heureux" mais qui ne l'est pas vraiment.

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Sélection d’avis du public

Pourquoi Pas? (Suresnes Cités Danse) Le 28 décembre 2002 à 00h08

ptip message a l'ensemble des personnes qui lirons ceci : BONNE ANNEE 2003!

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Pourquoi Pas? (Suresnes Cités Danse) Le 28 décembre 2002 à 00h08

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Informations pratiques

Théâtre Suresnes - Jean Vilar

16, place Stalingrad 92150 Suresnes

Accès handicapé (sous conditions) Bar Grand Paris Hauts-de-Seine Restaurant Vestiaire
  • Tram : Suresnes Longchamp à 2 km
  • Bus : Stalingrad à 18 m, Place de Stalingrad à 82 m, Stresemann à 191 m, Place de la Paix à 331 m, Les Mazurieres à 377 m
  • Transilien : Suresnes Mont Valérien à 2 km
  • Navette gratuite Paris - Suresnes : Une navette est mise à votre disposition (dans la limite des places disponibles) pour vous rendre aux représentations du Théâtre.

    Départ de cette navette 1h précise avant l’heure de la représentation (ex. : départ à 19h30 pour une représentation à 20h30), avenue Hoche (entre la rue de Tilsitt et la place Charles de Gaulle-Étoile), du côté des numéros pairs. À proximité de la gare Suresnes-Longchamp (Tram 2), la navette peut marquer un arrêt sur le boulevard Henri-Sellier (à l’arrêt des bus 144 et 244 (direction Rueil-Malmaison), 25 minutes environ avant la représentation. Faites signe au chauffeur.

    La navette repart pour Paris environ 10 minutes après la fin de la représentation, et dessert, à la demande, l’arrêt Suresnes-Longchamp, jusqu’à son terminus place Charles de Gaulle-Étoile.

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Plan d’accès

Théâtre Suresnes - Jean Vilar
16, place Stalingrad 92150 Suresnes
Spectacle terminé depuis le dimanche 25 janvier 2004

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