Ecrits à partir de la figure d’Antigone, ces deux textes se répondent et exposent l’affirmation d’une conscience soumise à la discipline de son propre engagement.
A partir de la figure d’Antigone, le spectacle allie deux écritures contemporaines autour des mêmes consignes : écrire une forme courte pour un chœur de sept acteurs et actrices. Laisser ces deux textes se répondrent d’un continent à l’autre. Laisser le pont se construire par les échos des anciens : Sophocle, Hölderlin, Brecht, Sylvain M’Bemba.
Faire le pari de laisser ces deux écritures s’entrechoquer. Laisser les langues jouer et travailler à la manière des pièces de bois d’une machine infernale. Traiter le chœur comme la représentation d’une communauté égarée, où la parole est parfois polyphonique et parfois isolée à force de singularité. Jouer du malentendu masculin féminin comme on jouerait du malentendu d’être au monde. Chanter alors l’expérience d’être, comme si accoler le « dire » et le « faire » restait l’expérience ultime à tenter.
Petites barbaries ordinaires Théâtre-Studio à Alfortville
16, rue Marcelin Berthelot 94140 Alfortville
Métro : Ecole vétérinaire de Maison-Alfort (ligne 8). Bus : arrêt Général de Gaulle (lignes 103, 125, 325). Voiture : périphérique Porte de Bercy / autoroute A4 direction Metz-Nancy sortie Alfortville. Parking à proximité
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