Nocturne

Gentilly (94)
du 27 avril au 7 mai 2006
50 minutes

Nocturne

Nadia Vadori nous livre une pièce intimiste, un espace intérieur. Nocturne réunit deux danseuses et un pianiste. C'est une histoire féminine de désir et de silence sur 7 nocturnes de Chopin.

Après Motion & Motion (6 interprètes) et La femme squelette (5 interprètes), Nadia Vadori nous livre une pièce intimiste, un espace intérieur. Nocturne réunit deux danseuses et un pianiste. C'est une histoire féminine de désir et de silence sur 7 nocturnes de Chopin.

La musique de Chopin, la passion de la jeunesse
Depuis l’enfance, depuis les préludes du travail à la barre de quinze années de danse classique, elle vit avec cette musique. Plus tard, elle découvre les nocturnes et les polonaises. Elle écoute Chopin comme on écoute du Rock and Roll ou un solo de guitare électrique. Il y a, dans les nocturnes, une violence, une fantaisie, la passion de la jeunesse, on est loin d’un romantisme de façade.

Le désir
“S’il est vrai que nous sommes des êtres tissés de désir, alors, quand nous désirons, nous épousons l’étoffe même de notre être et cet élan nous déploie. Nous sommes tous étrangers, en transit dans la chair, dans un présent terrestre, confrontés à une matière qui nous résiste. Le désir met cette inertie en mouvement, il donne des envies constantes de traduction, de lien, de battement de coeur. Le désir est l’impulsion même de la vie. Que faisons nous ici, incarnés, en rythme, sinon de tenter d’impulser la danse, l’élan qui nous entraîne les uns vers les autres et nous sépare avec le reflux, de faire entrer une énergie lumineuse dans les trous noirs de la densité matérielle ? La passion qui parfois nous anime et qui, dans son mouvement, nous entraîne vers un autre, engendre une émotion intense. Seulement voilà, ce n’est pas aussi simple que cela, les niveaux du réel sont multiples et des jeux de miroirs nous mettent en abîme. Cette réalité d’amour qui est la nôtre est parfois, pour l’autre, chimérique. On croit être dans le même espace alors que c’est un reflet qui apparaît”. N.V

La violence du silence
Dans cette pièce, il est question de l’élan incompressible qui nous porte vers un autre et de la violence du silence. Sur scène deux femmes composent avec le feu qui les traverse. Elles affrontent l’immensité d’un monde déserté du corps d’un autre. La musique de Chopin se prête à ce propos. Il était un homme extrêmement réservé sur l’objet de ses passions et l’on sent dans sa musique la puissance de sentiments qu’il taisait. « Quelle amertume, quand le coeur est oppressé, de ne pouvoir s’épancher dans un autre coeur, tu sais ce que je veux dire. Maintes fois, je confie à mon piano ce que je voudrais te confier à toi seul. » écrit-il à son ami Fortunio.

Un piano sur scène
Les Nocturnes sont comme les cahiers intimes de l’écrivain ou les dessins secrets du peintre. Leur apparente instantanéité recèle des niveaux de sens éludés, souterrains,
une vérité de l’être. La présence d’un pianiste sur scène témoigne de ce rapport solitaire et secret à soimême. Quand Michelange Moreno joue, son corps entier est traversé par la musique.

Nocturnes joués sur scène : Opus 9 n°2 - Opus 37.2 n°12 - Opus 15 n°13 - Opus posthume n°21 - Opus 9 n°1- Opus 48.1 n°13 - Opus 55.1 n°15.

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Spectacle terminé depuis le dimanche 7 mai 2006

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