Nina et la Fée

Paris 19e
du 21 février au 4 mars 2005
45 minutes

Nina et la Fée

Spectacle musical jeune public, à partir de 3 ans. Nina n’aime pas le monde dans lequel elle vit, trop austère, trop incompréhensible, trop dur. Alors elle se réfugie dans ses rêves, où elle règne sans partage… du moins jusqu’à l’arrivée d’une Fée dont le but semble être de lui faire enfin découvrir que la réalité, lorsqu’elle est assaisonnée d’un zeste de fantaisie, et d’une pincée d’humour, peut être très intéressante !

Spectacle musical jeune public, à partir de 3 ans.

L'idée de la pièce
Il était une fable
A propos des personnages
Le projet de la compagnie
La presse
Extraits du livret musical

Nina n’aime pas le monde dans lequel elle vit, trop austère, trop incompréhensible, trop dur. Alors elle se réfugie dans ses rêves, où elle règne sans partage… du moins jusqu’à l’arrivée d’une Fée dont le but semble être de lui faire enfin découvrir que la réalité, lorsqu’elle est assaisonnée d’un zeste de fantaisie, et d’une pincée d’humour, peut être très intéressante !

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« Il était une fois une petite fille qui s’appelait Nina. Elle avait des tas d’envies. Envie d’être heureuse à l’école, d’avoir une meilleure amie, de faire plaisir à sa maman… Comme tout le monde, quoi !

Mais elle n’y arrivait pas. Elle avait beau faire tous ses efforts, ça ne marchait pas. Maman n’était jamais contente d’elle, et lui criait sans arrêt dessus, la maîtresse aussi, et Nini, qui était si bonne élève, se moquait d’elle sans cesse. Et pourtant… Ce n’était pas qu’elle voulait faire des bêtises… mais à chaque fois qu’elle faisait quelque chose, elle répondait à côté ! C’était désespéré. Nini, la si jolie Nini, ne la regarderait jamais, sauf pour la ridiculiser, et la maîtresse lui crierait toujours dessus.

Heureusement, il y avait les rêves ! Nina rêve. Nina rêve tout le temps. C’est là le problème, pour sa maman, pour la maîtresse, mais pour elle, c’est la solution. Qui n’a pas rêvé de s’évader du monde réel, si décevant, si difficile, pour un monde idyllique, où les arbres ont pour fruits des bonbons, où tout le monde nous aime, et où tout se plie à nos désirs ? Qui n’a pas rêvé un jour d’un ami imaginaire comblant sa solitude ? Ceux qui croient que l’enfance est facile ont oublié la leur !

Heureusement aussi que dans le rêve de Nina, va apparaître une Fée, qui va lui apprendre que, s’il est essentiel de savoir encore rêver, il faut aussi apprendre à emmener sa part de rêve dans la vie quotidienne ! Oui, heureusement qu’elle est là, cette fée, pour permettre à Nina, mais aussi à Nini et à la Maîtresse, de réunir le rêve et la réalité, et de devenir ainsi des êtres humains… »

La musique : un acteur à part entière
La musique intervient en tant que partenaire de jeu. La musique, au même titre que le jeu, devient acteur du spectacle, devient réplique, contrepoint, répond, jongle, brode… Le dialogue peut alors avoir lieu, entre musique et texte. Ici, la musique, tout comme le jeu, se crée dans l’instant, sans cesse différente, sans cesse adaptée et adaptable… toujours en mouvement.

Laura Pélerins

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Nina est une petite fille qui n’aime pas le monde dans lequel elle vit. Est-il beaucoup d’êtres qui puissent prétendre n’avoir jamais connu cet état ? Le rêve est un refuge, la parade à un monde par trop désespérant, où tout le monde crie, tout le monde exige, se moque, ordonne… Or, dans le rêve, tout devient possible ; les objets qui deviennent vivants, magiques… les gens, soudain, nous aiment…

Nini, à l’inverse, elle, a peur de dormir. Alors elle lutte de toutes ses forces pour rester éveillée, et ce faisant, elle s’acharne à tenir à distance toute fantaisie, tout ce qui pourrait s’apparenter à une perte de contrôle sur les événements. Elle ne peut évidemment pas s’entendre avec Nina, dont l’imagination débridée lui fait peur, et dont elle se moque perpétuellement.

La maîtresse aimerait sincèrement apprendre à ces enfants ce qu’elle estime essentiel pour vivre dans le « monde actuel ». Mais quelque part entre sa vocation d’enseignement et la quotidienneté de celui-ci, elle s’est perdue elle-même, et a oublié que pour donner envie de suivre son exemple, il faudrait encore qu’elle eût l’air heureux de se conformer à ce qu’elle prône.

La Mère… difficile d’être une mère, par les temps qui courent… et ils courent ! La mère de Nina ne cesse de courir, d’être inquiète, de douter… alors, forcément, elle houspille, elle bouscule, elle crie…

Quant à la Fée, elle incarne une sagesse, non exempte d’humour et de féminité ; elle est « celle qui sait », et le lien entre les deux univers apparemment inconciliables du rêve et du « réel ».

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Quelques évidences… qui nous tiennent à cœur.

Amener au théâtre de jeunes enfants qui n’ont pas encore eu l’occasion de le découvrir. Ce qui implique, ou bien de les faire venir sur Paris, au théâtre, avec leur classe - un atelier de sensibilisation/découverte pouvant être organisée auparavant dans la structure partenaire - ou bien, d’organiser une ou plusieurs représentations dans le théâtre de la localité concernée, en partenariat avec la municipalité ou les structures d’accueil (centres culturels, théâtres…). Il nous semble important de favoriser cet accès à la culture pour les très jeunes, notamment :
- pour leur donner à voir d’autres horizons.
- pour leur permettre de voir exprimées leurs préoccupations déplacées sur un autre terrain, peut-être moins conflictuel.
- pour leur permettre, enfin, d’aborder cet accès essentiel à la culture en tant qu’élément de civilisation, et moteur de compréhension (de soi et des autres). Il peut être primordial de maintenir cette approche « autre » en un temps où la violence et la non-communication sont des mots sur lesquels on ne peut pas faire l’impasse…

Et qu’est-ce que la non-communication, sinon, l’absence d’écoute ?

Le théâtre peut permettre d’entrevoir cela. C’est un espace où l’on reçoit et ou l’on réagit, un espace vivant. Enfin, et c’est sans doute aussi l’un des éléments-clefs, le fait de venir au théâtre, de découvrir un autre univers, donc, régi par d’autres codes qui nous emmènent ailleurs, est l’occasion d’un moment de joie, de détente, et d’évasion…

D’escapade, en somme !

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« Une jolie petite échappée aux accents très féminins entre fantaisie et quotidien... » C. Nèves, Le Parisien

« D’astucieux panneaux tournants, un numéro de claquette enlevé, des passages chantés et un désopilant twist de l’institutrice (…) meubles-malles à cachette, pluies surprises, brouette de bonbons, arbres à friandises, qui ne sont pas sans éblouir et faire fuser des “oh” et des “ah”. » E.D., La Terrasse

Chanson de Nini 
Je t’aime pas
T’es pas sympa
Tu me plais pas
Non, je t’aime pas
Tête de linotte
Espèce de marmotte
Je me demande vraiment ce que tu fais là !
Ha, ha, ha, ha, ha, ha
Ouh, ouh, ah, ha, ah, ah
Ah non ça vraiment, ça tu me plais pas !
(…)

Chanson Nini et la maîtresse : les Bons élèves
Les bons élèves
Quel privilège
Pour une maîtresse d’école
Heureusement
Qu’ils sont présents
Pour compenser les mauvais
Les bons élèves
Quel réconfort
Après tout c’qu’on fait d’efforts
Pour essayer
Et s’obstiner
A éduquer !
Ils font ce qu’on leur demande…
Pas besoin de répéter…
Ah vraiment c’est reposant…
(…)

Chanson de la fée
Nina, ta vie ne te satisfait pas
Je comprends ça. Nina.
Tu voudrais vivre dans un monde plus beau
Sans réveil. Au soleil
Sans école sans bémols
Sans problèmes. Tout l’monde s’aime.
Nina. Je comprends que tu rêves de cela
Nina. On voudrait tous que le monde soit comme ça.
Mais il faut chercher à le rendre beau.
Il faut retourner. Apprendre à l’aimer
Et là tu verras, tu t’amuseras.

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Spectacle terminé depuis le vendredi 4 mars 2005

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